dimanche 27 janvier 2013

Du tuberculeux des pays de l'Est

enfin un break avec les arabes et les africains......

"Depuis quelques mois, des dizaines de Géorgiens, Tchétchènes et Russes, atteints d'une tuberculose ultrarésistante, débarquent en France. Outre le coût élevé de leur prise en charge, le risque de contagion inquiète les autorités sanitaires.

Tout au long de l'année 2012, mais aussi en ce début de 2013, quelques Tchétchènes, quelques Russes, et surtout des Géorgiens sont venus en France, en quête d'une grâce contre la maladie mortelle qui les touchait, la tuberculose de type XDR. Tovarich G., 41 ans, a ainsi quitté l'hôpital de Tbilissi en décembre dernier, «quand il a vu que les traitements ne marchaient pas», dit un soignant. Tovarich, arrivé en avion, s'est d'abord présenté aux services de la Croix-Rouge de l'hôpital Broussais, où il a déclaré aux médecins qu'il souffrait de tuberculose depuis 1992. Impressionnés, les médecins l'ont expédié à la Pitié Salpêtrière.

«Ces patients géorgiens ou tchétchènes posent un problème majeur: on ne communique pas. Sauf à avoir un russophone dans le service, on ne peut pas connaître leur itinéraire, ou l' histo­rique des traitements prescrits au pays d'origine. Cette carence en communication bloque une relation de confiance avec le médecin. Ils n'adhèrent pas au traitement. Ils n'ont pas la culture médicale moyenne des patients français», regrette le Pr Yazdanpanah."

Cette absence d'une culture patient-médecin se manifeste par une indiscipline qui bouscule la routine des services hospitaliers. «Ces malades ne comprennent pas ou n'acceptent pas le principe du confinement, confie un soignant. Ils quittent volontiers la solitude des chambres à pression négative pour sortir dans le couloir, sans masque, alors qu'ils connaissent le risque de contamination. Ils vont fumer une cigarette.» Il en est même qui déjouent momentanément la surveillance médicale pour sortir en ville. «J'en ai vu un qui sortait du métro au retour d'une équipée, déclare une autre soignante. Certains nous subtilisent du Valium ou d'autres médicaments. Ils font des échanges entre eux.» Ces patients compliqués ne font pas beaucoup d'efforts pour communiquer, mais, à la Pitié, l'un d'eux a trouvé les mots pour affirmer que, si une télévision n'était pas installée dans sa chambre, il irait manifester son mécontentement dans le métro. Elle lui a été fournie gratuitement…

Tous ces malades ont emprunté des transports collectifs (avion, autocar…), sans masque, contaminant peut-être des dizaines de personnes sur leur chemin. Retrouver qui les a croisés est une priorité sanitaire.
http://sante.lefigaro.fr/actualite/2013/01/23/19734-hopitaux-debordes-par-tuberculeux-deurope-lest

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