samedi 12 janvier 2013

Haiti, 3 ans après

Je me suis tapée Carnet du monde sur Europe 1, la première heure de l'émission était consacrée au pays et comme d'habitude, petite vision de journaleux...avec des morceaux de bienveillance....bof...cette histoire d'école privée et la nouvelle faculté de médecine, ça changeait un peu de... ppppaaaauuuvvreee  miiiisssseerree
http://www.europe1.fr/MediaCenter/Emissions/Carnets-du-monde/Sons/Les-carnets-du-monde-12-01-13-1376679/

l'intervention de Mickael Jean, qui pantoufle en tant qu'envoyée spéciale de l'Unesco en Haïti, et j'espère que toi haïtien tu apprécies ta chance, m'a déprimé....de belles phrases, pleins de mots, avec un enthousiasme exagéré, plus quelques coups de cornes dans des portes grandes ouvertes....elle ne parle pas pour dire des choses, mais pour occuper l'espace, et même polluer l'air, souffler dans les voiles.....elle a été gouverneur du Canada...un titre honorifique...
                                                       avec son...beau...mari


 l'ONU et ses envoyés
 la force multinationale a connu de nombreux scandales. Deux ans après le début de la mission, le chef de la police haïtienne, M. Mario Andresol, a dû reconnaître la collusion qui liait les gangs du bidonville de Cité-Soleil aux services de police et au contingent de casques bleus jordaniens (4). En novembre 2007, 108 soldats sri-lankais étaient rapatriés pour avoir eu recours à des prostitué(e)s mineur(e)s (5). Le mois suivant, une enquête révélait que des employés onusiens s’étaient rendus coupables de mauvaise gestion, de fraudes et de malversations à hauteur de 610 millions de dollars (6). Enfin, la mort du précédent chef militaire de la mission, le lieutenant-général brésilien Urano Bacellar, dans sa chambre d’hôtel à Port-au-Prince, le 6 janvier 2006, demeure un événement parmi les plus troubles qui entourent la mission.
Car même sur le volet de la sécurité, le bilan de la Minustah est décevant. Dans une situation de guérilla urbaine, ni les coûteux équipements ni les stratégies militaires ne se sont révélés adaptés pour affronter des gangs qui circulent et se cachent à leur aise dans les bidonvilles de la capitale. Les troupes essuient régulièrement des tirs dans ces zones et les répliques de la part des casques bleus font des victimes dans la population. Les méthodes musclées de la police ont d’ailleurs été épinglées par Amnesty International, qui accuse la Minustah de l’appuyer dans des actes de violation systématique des droits humains, principalement dans les quartiers défavorisés (7). En janvier 2006, la population s’était émue après que les casques bleus eurent ouvert le feu sur des Haïtiens qui protestaient, à la frontière dominicaine, contre la mort de vingt-cinq Haïtiens retrouvés asphyxiés dans le pays voisin.
http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2011-01-12-Haiti


La république des ONG
Un seul exemple, Petit-Goâve, une petite ville du sud ravagée par le séisme. Quelques jours après le drame, près d’une quinzaine d’organisations non gouvernementales (ONG) s’étaient précipitées sur ce terrain. Aujourd’hui, la plupart d’entre elles ont épuisé leurs fonds et ont déserté les parages. Celles qui restent, dont les ONG suisses EPER, Helvetas et ADRA, sont actives dans la reconstruction de maisons individuelles, dans l’assainissement des sources ou dans l’amélioration de la pêche. Elles parient – et c’est rare – sur le long terme. Un expatrié regrette cette logique de l’intervention humanitaire massive qui ne laisse après son passage que peu de traces visibles: «Nous avons fait le choix de travailler avec les élus locaux. Oui, c’est difficile. Mais si nous ne renforçons pas la capacité étatique, nous ferions mieux de ne même pas venir.»
Le maire de la ville, dans son minuscule bureau sans électricité, est en colère. Il dénonce ces organisations qui viennent dépenser au plus vite des millions de dollars pour justifier de leur action vis-à-vis des donateurs. Lui dispose, pour une population de plus de 100 000 habitants, d’un budget de 200 000 dollars. «Même pour évacuer les déchets, nous devons compter sur la générosité du secteur privé qui nous fournit des camions. Les ONG ne nous rendent presque aucun compte sur leurs activités. Elles font ce qu’elles veulent.»
Depuis près de trente ans, et plus encore depuis le séisme, les ONG ont malgré tout pallié l’incapacité de l’Etat. Grâce à l’intervention rapide des humanitaires, dès les premiers signes d’une épidémie de choléra, le taux de mortalité équivaut à celui d’autres contextes où les conditions sanitaires de base sont bien meilleures. Mais c’est dans le développement que les ONG patinent. Patrick Coulombel, président de la fondation Architectes de l’Urgence, prévenait quelques jours après le séisme que la question du cadastre en Haïti devait être résolue en priorité pour reloger les sans-abri.
Deux ans plus tard, il dénonce une reconstruction «au point mort», avec 550 000 personnes qui vivent encore sous tente: «C’est bien simple, il n’y a presque pas de construction d’habitat permanent, c’est inacceptable! La stratégie adoptée n’est pas la bonne, on est en train de pérenniser une situation précaire et de réintroduire du bidonville au lieu de ­favoriser la construction permanente.» Un récent article du site Counterpunch.org relevait par ailleurs que sur les 2,4 milliards de dollars dépensés par les Etats-Unis pour Haïti, seul 1% est allé dans les mains du gouvernement. Pour une question comme le foncier, qui ne peut être résolue que par l’Etat, ce déséquilibre explique beaucoup de la lenteur de la reconstruction.
http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20120112trib000677521/reportage-a-haiti-les-quatre-verites-d-une-reconstruction.html


et pour finir un peu de racisme, j'étais passée à côté de cet homme délicieux, on le dit né au Liban, est-ce étonnant qu'il tienne de tel propos ? euh ! non....il s'appelle Georges Samuel Antoine et est consul haïtien au Brésil....
en gros c'est bon pour le pays, ça fait de la publicité et ce tremblement de terre, c'est à cause du vaudou et partout où il y a des africains, il y a malédiction, ou l'africain est porteur de malédiction....
son excuse, il ne parle pas bien le portugais, bien qu'il vive au Brésil depuis 1975....
quelle est la différence entre un vieux con et un jeune con ?
le jeune con a toute la vie devant lui....

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