samedi 28 juillet 2018

Bon alors cette histoire de ballon

Ouf ! c'est fini...cette histoire de gars qui courent après un putain de ballon....je n'ai vu aucun match...rien....pas entendu d'affaires de cri de singes dans les stades ou de population choquée de voir tant de gens basanés....Putin a verrouillé l'organisation et a su écarter les hooligans...cette histoire de ballon ne m'intéressait que sous cet angle....
je me souviens avoir souvent entendu dans des sketch..."le français Yannick Noah a  gagné....le camerounais Yannick Noah a encore perdu..."
l'équipe de l'époque de Ribéry était noire aussi...mais cette fois, il y a twitter et ils ont gagné....et il y a les migrants...noirs....
souvenons en 2006 du mort socialiste Goerges Frêche, qui disait tout haut ce que tout le monde pensait tout bas :.....tous ces français....noirs....à la négritude non diluée....brrrrr !
 
« Quand les mecs crèvent la dalle, c'est les meilleurs joueurs du monde. Regardez les équipes de foot : y'a des Nord-Africains, des Français originaires de Tunisie, d'Algérie ou du Maroc à 80%, des Africains. Regardez l'équipe de France de football : y'a 8 africains sur 11. Parce qu'ils en veulent ! Ils utilisent le foot pour la promotion sociale et c'est très bien pour eux ! Nous, on est fatigué, tout va trop bien. Ça ressemble à ce film, le truc de Jamel Debouzze. Ingigènes. On fait une équipe de foot d'indigènes. Mais moi je ne le dis pas comme Le Pen, qui le dit de façon semi-raciste. Y'aurait un Africain, deux ou trois... Mais là. Bon, j'ai vu récemment les All Blacks. Y'a un ou deux Maoris mais la plupart des joueurs, ce sont des Écossais, des Anglais, dont les parents sont en Nouvelle-Zélande depuis 3 générations. En Afrique du Sud, ils constituent l'ossature de l'équipe des Blancs. Y'a aussi des Noirs. C'est une équipe sympathique, c'est un mélange. Mais en France, c'est plus un mélange, c'est la totalité. Bientôt, y'aura 11 noirs sur 11 en équipe de France. C'est une catastrophe pour le sport français. Ça veut dire qu'on est nuls, voila la réalité. Moi, ça me peine! Y'a encore que le rugby qui sort des champions. Le rugby, c'est des équipes normales. Y'a un ou deux Nord-Africains, y'a un ou deux noirs. C'est la composition de la population française. Mais le foot, c'est une catastrophe. C'est que des mercenaires. Bon enfin. »
 
Finkielkraut toujours à propos de l'équipe époque Ribéry avait dit :
"Les gens disent que l'équipe nationale française est admirée par tous parce qu'elle est 'black-blanc-beur En réalité, l'équipe nationale est aujourd'hui black-black-black, ce qui en fait la risée de toute l'Europe."
 
un certain Sébastien Frey(gardien d'une équipe italienne), avait fait parler de lui, parce qu'un journal italien aurait déformer ses propos: 
"J'ai une maison sur les hauteurs de Nice et, le soir, j'ai peur de descendre en ville parce que circulent des bandes qui font peur...et puis l'équipe de France, elle est désormais composée presque uniquement de noirs. Ce sont sûrement les plus forts"
 
quelques menaces plus tard, Seb nous dit que :
 
"Je n'ai pas envie de passer pour quelqu'un que je ne suis pas, je ne suis pas raciste, je sais d'où je viens, je ne suis pas comme ça...Mes propos ont été mal interprétés,. La question à la base était "il y a beaucoup de joueurs noirs en équipe de France..." et j'ai répondu que s'ils étaient là, c'est parce qu'ils étaient les plus forts. Je le pense. C'est tout."
Mes parents ont été surpris ensuite de lire ça et m'ont appelé, a encore indiqué Frey. Ils savent d'où je viens. J'ai grandi dans un quartier de Nice, avec des gens venant de partout. Et en équipe de France, les joueurs de couleurs, je les respecte, je les admire, et ce sont des super potes, c'est ceux avec qui j'ai les meilleurs rapports. J'en ai d'ailleurs parlé avec Pat Vieira hier soir. La première année à Florence, j'avais même participé à une campagne anti-raciste après une banderole contre un joueur noir qui avait été déployée dans les tribunes. Je m'étais peint le visage en noir et j'avais condamné le racisme dans le sport. Partout où je suis passé, je n'ai jamais de problèmes avec les joueurs noirs."

on peut aussi ressortir les propos de Sagnol en 2014 :
 "Tant que je serai entraîneur des Girondins, il y aura beaucoup moins de joueurs africains qui rejoindront les rangs de Bordeaux parce que je n’ai pas envie de me retrouver avec douze joueurs, qui, une fois tous les deux ans se barrent pendant deux mois
«L’avantage du joueur typique africain, c’est un joueur pas cher quand on le prend, prêt au combat généralement, qu’on peut qualifier de puissant sur un terrain... Mais le foot ce n’est pas que ça. Le foot c’est aussi de la technique, de l’intelligence, de la discipline. Il faut de tout. Des nordiques aussi, c’est bien les nordiques, ils ont une bonne mentalité. C’est un mélange, une équipe de foot, c’est comme la vie, c’est comme la France, c’est un mélange. On a des défenseurs, des attaquants, des milieux, des rapides, des grands, des petits, des techniques...» 
                                  
 l'angle choisi est intéressant, puisque j'ai levé  un sourcil.....à propos de quoi vous savez.....
 
Igor Stimac
Nous affrontons la République de France et le continent africain, estime l’ex-défenseur et sélectionneur de la Croatie (2012-2013) dans une interview à l’agence Anadolu. Donc ce sont les 11 meilleurs, les plus talentueux, parmi un milliard de personnes, et de l’autre côté, nous sommes quatre millions. Ce ne sera pas facile, mais nous devons tous être derrière l’équipe et l’aider."
 Sur Facebook, outre le fait d’avoir partagé une image de la Tour Eiffel recouverte du damier croate, Igor Stimac a également présenté 13 joueurs de l’équipe de France avec des drapeaux de pays africains. "Quelqu’un sait contre qui exactement on joue la finale ?", s'est demandé l’ancien joueur, avec le mot "Respect" et des points d’exclamation difficilement compréhensibles
"Quelqu'un sait contre qui on joue en finale exactement ? Kimpembé (Congo), Dembélé (Mauritanie), Sidibé (Mali), Umtiti (Cameroun), Pogba (Guinée), Tolisso (Togo), Matuidi (Angola), Kanté (Mali), Nzonzi (Congo), Mbappé (Cameroun), Mendy (Sénégal), Mandanda (Congo), Fékir (Algérie)... Respect !", a écrit l'ancien joueur de West Ham.
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A l'exception de Steve Mandanda (né à Kinshasa au Congo) et de Samuel Umtiti (né à Yaoundé au Cameroun), tous les joueurs tricolores sont nés en France
A la fin du mois de mai, Mario Balotelli appelait les supporters italiens à "se réveiller". Le joueur de l'OGC Nice et seul titulaire noir de l'équipe d'Italie venait d'être une nouvelle fois victime de racisme. Pressenti pour être capitaine de la Squadra Azzurra, dans laquelle il vient de faire son retour, le joueur de 27 ans a dû supporter pendant le match contre l'Arabie Saoudite une banderole sur laquelle il était écrit "mon capitaine est de sang italien", en référence à la nationalité de ses parents biologiques, originaires du Ghana. Elevé par un couple d'Italiens, il n'a obtenu la nationalité qu'à l'âge de 18 ans.
 Deux mois plus tard, son appel a semble-t-il été ignoré, non seulement des supporters mais des Italiens dans leur ensemble. En France, les photos et vidéos de scènes de liesse ont pris d'assaut les réseaux sociaux depuis la victoire des Bleus en finale de la Coupe du monde dimanche soir. De l'autre côté des Alpes, où selon un sondage du Corriere della sera90% des Italiens soutenaient la Croatie, ce sont les messages racistes qui se multiplient.
"C'est l'Afrique qui a gagné"
 C'est avec la même citation entre guillemets que la Repubblica et l'agence de presse Adnkronos évoquent le phénomène: "c'est l'Afrique qui a gagné", et non la France dimanche soir. Une phrase trouvée de nombreuses fois au détour de Twitter ou de Facebook. Des réseaux sociaux où il est aussi question de "singes avec un ballon" ou de "champions du tiers monde". Un racisme assumé et adressé aux joueurs noirs de l'équipe de France. Des joueurs dont la nationalité française est niée ou mise en doute, tout comme la nationalité italienne de Balotelli. Parmi les internautes ayant publié ce genre de messages, un conseiller municipal du parti d'extrême droite Fratelli d'Italia a été épinglé.

"Pour la première fois, une équipe africaine remporte la Coupe du monde de football", a écrit Ernesto Sica sur sa page Facebook.

La part de responsabilité des médias
 Au-delà de leur dénonciation du phénomène, et particulièrement pendant les jours précédant la finale, les médias italiens ont aussi participé, alternant entre les propos anti-français et les déclarations racistes. "Macron me casse les couilles, la France me casse les couilles, je soutiens la Croatie", a par exemple cité un journaliste du quotidien sportif la Gazzetta dello Sport, cité par nos confrères des Echos. Ce qui pourrait être du Matteo Salvini dans le texte, le ministre de l'Intérieur ayant décidé d'aller assister à la finale pour "porter la poisse" à la France.
 C'est souvent dans la comparaison avec la Croatie que s'est exprimé le racisme dans les médias. Un article du Corriere della Sera a décrit l'équipe de France comme "une équipe de champions africains mélangés à de très bons joueurs blancs", face à une équipe croate "de blancs au centre de trois grandes écoles (de foot), l'allemande, la slave et l'italienne".
Un journaliste télé de Mediaset, Paolo Bargiggia, a quant à lui expliqué son choix de soutenir la Croatie en des termes comparables.
"Une nation complètement autochtone, un peuple de 4 millions d'habitants, identitaire, fier et souverain: la Croatie, contre un melting pot de races et de religions, où le concept de nation et de Patrie est plutôt relatif: la France", a-t-il écrit sur son compte Twitter.
(c)FranceInfo
 
 
Les photos et les commentaires dénonçant l'origine africaine des joueurs de Didier Deschamps ont déferlé sur les réseaux sociaux de la péninsule.
Si en France l'Italie est considérée comme une soeur, de ce côté des Alpes on y accole l'adjectif « ennemie ». La rivalité sportive y est vécue avec plus de vigueur et prise très au sérieux. Elle se double désormais de tensions politiques entre les deux pays ces derniers mois concernant la question migratoire.
Pas un jour ne se passe sans que la France et son président ne soient pris pour cible par le ministre de l'Intérieur Matteo Salvini. D'après un récent sondage, 80 % de ses compatriotes ont une mauvaise image de l'Hexagone et de ses habitants.
« Une équipe pleine de champions africains »
C'est également le pourcentage des Italiens qui espéraient une victoire de la Croatie ce dimanche à Moscou. Les motivations footballistiques ne semblent pas avoir primé dans ce choix, même si les supporters des Azzurri qui ne se sont pas qualifiés pour la compétition ont assisté avec envie et aigreur au parcours des Bleus.
Des tweets comme « Macron me casse les couilles, la France me casse les couilles, je soutiens la Croatie » ont fleuri avant la finale, résumant le sentiment de nombre d'Italiens.
Ce n'est évidemment pas la joie qui s'est exprimée dans la presse transalpine qui prend acte, avec modération,  de la victoire de l'Equipe de France. « Une équipe pleine de champions africains mélangés à de très bons joueurs blancs face à une équipe seulement de blancs d'un pays au centre de trois grandes écoles de football, celle slave, allemande et italienne » commente ainsi le Corriere della Sera. Une analyse qui frise le hors-jeu raciste.
« Des singes avec un ballon »
Les commentaires qui se sont déversés sur les réseaux sociaux, eux, préfèrent aller droit au but. Si le caractère multi-ethnique des sélections belges ou brésiliennes ne suscite aucune réaction ou que ces équipes sont présentées avec enthousiasme, l'équipe tricolore est, elle, vilipendée.
La traditionnelle rancoeur contre la France se mue en racisme à l'égard de ceux qui la représentent. « Des singes avec un ballon », « Des champions du Tiers-monde » fleurissent ainsi sur les réseaux sociaux pour saluer « la victoire de la première équipe africaine ». Si les joueurs de la Nazionale manquaient de hargne sur le terrain pour se qualifier, certains de leurs supporters ne manquent pas de haine sur Internet pour critiquer « l'équipe des colonies de l'Afrance ».
Un des tweets ayant rencontré le plus de succès est celui de la liste des noms des 11 joueurs de Didier Deschamps auxquels sont accolés le drapeau et le nom de leur pays d'origine.
Un doute répandu sur le « caractère vraiment français » des joueurs
Même si les réactions les plus violentes et ouvertement racistes sont le fait d'une minorité, le doute sur le « caractère vraiment français » des nouveaux champions du monde est très largement partagé dans la péninsule.
Avant le dernier match amical France-Italie à Nice en juin dernier, l'hypothèse que Mario Balotelli soit désigné comme capitaine avait été évoquée. « Cela ne changerait pas grand-chose pour moi, avait répliqué le footballeur d'origine Ghanéenne, mais ce serait un signe fort contre le racisme dans le pays. Le racisme fait mal, nous devons devenir comme les autres pays, comme la France et l'Angleterre. »
Ce n'est pas ce que souhaite Matteo Salvini, crédité d'environ 50 % d'opinion favorable. Et peu importe si cela équivaut à marquer un but contre son camp.
un australien, joueur de cricket ou de rugby donne son avis 
je fais la queue à Intermarché, à la une du Parisien, il y a Mbappé en photo...il est clair de peau, on m'apprendra plus tard qu'il est métis : père camerounais(né en France) et mère algérienne...mariage seulement possible en France ou au Cameroun....
dans le poste, j'entends dire du bien du petit, qui a 19 ans, parce qu'il s'exprime bien  pour un jeune footballeur...j'ai entendu moi aussi et je n'ai pas vu en quoi son verbe est exceptionnel...ni entendu de génie du langage....
 
 
Trevor s'est fait déchirer sur twitter
Did Africa Just Win The World Cup? | The Daily Show With Trevor Noah  

Trevor Responds to Criticism from the French Ambassador - Between The Scenes

 
non Mr Noah...non
Comment la polémique sur les joueurs "africains" des Bleus a fait le tour du monde          
 
Coupe du monde : la victoire de la France n'est pas celle de l'Afrique

Cela tournait en boucle sur les réseaux sociaux : Trevor Noah, le présentateur sud-africain du Daily Show, émission d’information satirique culte aux États-Unis, défend la vision d’une «victoire de l’Afrique» pour parler de celle de l’équipe de France à la Coupe du monde de football. Ses arguments, en substance : la plupart des joueurs français sont autant africains que français, pourquoi nier le fait d’être «les deux» ? Dit comme ça, ça sonne bien.
Pour dire cela, je m’appuie sur la chance que j’ai eu, ces dix dernières années, de faire des dizaines de reportages à travers le monde. Et sur le fait que je sois moi-même binational.
 
Sur l’Afrique
Un jour, j’étais dans le sud de Madagascar avec un notable. On s’arrête dans un village. Et moi, tel un bon blanc (car en Afrique je suis blanc), je distribue des bonbons aux enfants. Puis je me sens mal à l’aise. Commentaire du notable malgache, avec un sourire : «Donneur de bonbons, donneur de leçons.» C’est là que j’ai compris : pourquoi, par principe, donner des choses aux Africains ? Ou à l’Afrique ? La victoire de l’Afrique (qui n’est pas un pays d’ailleurs mais un continent), ça serait la victoire du Sénégal. Ou de l’Ethiopie, ou de la RDC. La victoire d’un système qui aurait réussi à placer ses footballeurs au sommet du monde.
Là-dessus on me dira «Oui, mais Trevor Noah est sud-africain». Justement, en tant que Sud-Africain, Trevor Noah devrait être au courant que racialiser les hommes est un terrain miné.
Sur le port d’un maillot ou d’un uniforme national
Je ne vais pas renvoyer aux réactions d’athlètes français sur ce thème, déjà nombreuses et unanimes. Par contre, on peut faire un parallèle évident avec le port de l’uniforme militaire. Un jour, j’étais au Sud-Liban avec des soldats français sous mandat des Nations unies. Parmi eux, une large part de soldats d’origine africaine et musulmans. La question évidente qu’on leur a posée est la suivante : comment vous sentez-vous de devoir potentiellement tirer sur des gens de religion voire de votre nationalité d’origine ? Réponse unanime : «Nous sommes des soldats français, nous nous battons pour la France.» Porter un uniforme militaire ou un maillot national, c’est choisir un pays.
 
Sur l’origine étrangère ou la double-nationalité
Et la vraie question est : est-ce que les joueurs de l’équipe de France ont demandé à Trevor Noah de célébrer leur victoire comme étant aussi celle de l’Afrique ? La réponse est «non».
Pourquoi le fait-il ? D’abord (et il le dit lui-même), pour s’inclure en tant qu’Africain dans cette victoire. Un réflexe sympathique, j’aurais aimé savoir s’il aurait eu le même en cas de défaite. Puis il explique à la France et au monde qu’on doit être «les deux» (nationalités et origines) en même temps. Sauf qu’à l’usage, ce n’est pas si simple : il n’y a pas deux enfants issus de l’immigration qui ont le même rapport avec leur pays d’origine.
Car venir d’une ancienne colonie ou d’un pays sans histoire commune avec la France, ce n’est pas pareil. Grandir dans une grande ville ou en banlieue, ce n’est pas pareil. Être issu d’une classe sociale à l’origine favorisée ou défavorisée, ce n’est pas pareil. Il y a ceux qui parlent la langue de leurs parents, d’autres non. Il y a ceux qui ont deux passeports, d’autres pas. Être musulman ou non, ce n’est pas pareil non plus. Au final Trevor Noah se permet de décider à la place des joueurs qui ils sont et ce qu’ils doivent représenter parce que ça l’arrange, lui, maintenant qu’on est champions du Monde.
(c)Libération /Bilal Tarabey        
 
 
tout le monde reprend les propos d'un journal du Burkina Faso.... ou  plutôt va se cacher derrière les propos de ce journal.....
La France a mangé l’Argentine, illuminé le monde et bouté Messi hors du Mondial. Une prestation saluée, notamment par les Africains, désormais condamnés à entretenir leurs émotions mondiales par procuration, tant cette équipe blanc-black-beur des Bleu, leur revoie depuis des lustres, un reflet identitaire, à travers lequel ils se retrouvent pleinement.
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Sur les 23 joueurs retenus par Didier Deschamps, pas moins de 16 joueurs sont originaires d’Afrique dont 2 du Maghreb (Adil Rami et Nabil Fekir). Sur l’ensemble des 34 joueurs (23+ 11 réservistes), on compte 23 Africains (20 noirs et 3 maghrébins), 7 Français et 4 personnes d’autres origines. En un mot comme en mille, l’Afrique est encore en compétition à cette Coupe du monde Russie 2018 via ses fils. De la Kabylie aux confins des forêts caféières occidentales ou centrales, en passant par le wasteland du Sahara, cette partie géographique de l’Afrique, liée à la France par le sang de la liberté et par l’ADN de la civilisation multiraciale, a vibré au rythme des courses folles de Mbappé, quand ce n’est pas sur la force de caractère de Blaise Matuidi. On peut affirmer avec un brin d’ironie, mais non sans légitime fierté, que la France «africaine», a vengé l’Afrique, en éliminant l’Argentine, qui pensait avoir mis fin au rêve africain, en sortant le Nigeria…. Elle nous doit bien cela, cette France de nos ancêtres les Gaulois…
https://www.aujourd8.net/russie-2018-la-france-africaine-a-venge-lafrique/

un autre journal en rajoute:
Espoirs envolés, rêves brisés, les cinq équipes africaines n’ont fait qu’entretenir des illusions, obligeant une fois de plus l’Afrique à retourner à ses chères études. Malgré tout, l’Afrique ne désespère pas dans ce mondial où certains placent désormais leur espoir dans l’équipe de France, qualifiée par nombre d’Africains, avec un peu d’humour, sur les réseaux sociaux, de « 6e équipe africaine » et cela, à cause des origines de bon nombre de joueurs français. Et voilà qu’ils se consolent avec cette brillante qualification des Bleus devant l’Argentine de Lionel Messi, un des favoris de ce mondial. Tout en se reconnaissant dans des joueurs tels que Kylian Mbappé et Samuel Umtiti (d’origine camerounaise), N’golo Kanté (d’origine malienne), Blaise Matuidi (d’origines angolaise et congolaise), Paul Pogba (guinéen d’origine), Nabil Fékir (d’origine algérienne) pour ne citer que ceux-là, puisqu’ils sont une bonne quinzaine.
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D’ailleurs, de toutes les équipes encore en lice en Russie, la France est celle qui compte  le plus grand nombre de joueurs d’origine étrangère, pour ne pas dire d’origine africaine, dans ses rangs. Et cette qualification des Bleus vient rappeler que la coloration « black, blanc et beur » n’est pas mauvaise en ce sens qu’elle  peut apporter beaucoup à la France. Qui n’a pas toujours en mémoire le sacre de la France lors de la Coupe du monde 1998, grâce à la coloration black, blanc, beur ? Autant d’exploits et de bonheur qui doivent interpeller l’extrême droite française à plus d’humilité, de sagesse, parce qu’on n’est jamais fort tout seul, allusion au Français pur sang.
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Les partisans de l’extrême droite ne doivent pas oublier que ce sont les immigrés  qu’ils traitent de tous les noms d’oiseau, qui sont en train de faire de la France ce qu’elle est actuellement et sera encore plus demain, dans ce mondial.  Tout cela n’est pas un hasard. C’est le point de la diversité et du brassage.
 
 De l'Afrique, où Ramatoulaye est née, il est assez peu question dans le livre, si ce n'est pour relater les quelques voyages que la secrétaire d'État a effectués sur le continent. On y croise Nelson Mandela, qui s'obstine à la prendre pour une Sud-Africaine et qu'elle décrit avec beaucoup d'émotion
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Le 5 septembre 2007, alors que Nelson Mandela, en visite privée à Paris, est reçu à l'Élysée.
 "Arrivé devant moi, Mandela me parle dans sa langue. Nicolas Sarkozy rit : "Mais elle est française !". Mandela répond : "Eh bien ! La France a bien changé.""

Lilian Thuram :
"Dans votre histoire personnelle, votre parcours, votre imaginaire, quel lien avez-vous avec l’Afrique ?
C’est assez bizarre. Depuis tout jeune- quand je jouais à Monaco à 17 ans – tout le monde était persuadé que j’étais africain. Enfant j’avais choisi mon pays, c’était le Bénin, parce que j’avais un ami béninois. Je connaissais un peu l’histoire de la Guadeloupe, de l’Afrique, de l’esclavage. Quand je suis arrivé à Paris, à l’âge de 9 ans, il n’y avait pas de différence pour moi entre un africain et un antillais. Plus tard, lorsque je suis allé en Afrique pour la première fois, à l’aéroport, j’avais l’impression d’aller voir ma famille…une famille que je n’avais pas vue depuis longtemps. Au Sénégal, les gens ont cru que j’étais sénégalais. Au Libéria, on m’a baptisé et donné un nom de là-bas…dont je me rappelle pas car il était trop long.
 
J.A.I. : Encore une fois, vous êtes sévère…
R.C. : Je n’ai aucun complexe envers l’Afrique. Je la respecte. Je souhaite qu’elle donne une bonne image d’elle-même, mais je ne me sens pas responsable de ce qui s’y passe. Quand certains disent que nous sommes de faux Africains, c’est vrai. Cette tentative de culpabilisation est absurde.
 
J.A.I. : Vous mettez de l’huile sur le feu de l’antagonisme entre Africains et Antillais…
R.C. : Nos relations ont besoin d’être clarifiées, ce qui n’a jamais été fait. Chacun doit savoir où il est, qui il est et l’on parlera d’égal à égal. Mais les Africains veulent faire de nous une espèce de diaspora. J’ai horreur de ce mot-là. Je ne suis la diaspora de personne. Nous sommes cousins, c’est tout.
 
à la radio, on voulait nous faire vivre le défilé de la Coupe sur les Champs-Elysées....j'ai tenu 5 secondes...on a essayé sur un écran, mais des connards allumaient des fumigènes...donc je n'ai rien vu
et y'avait peut-être rien à voir....
 

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