jeudi 4 octobre 2018

J'ai lu

La ruée vers l'Europe.....
un livre au titre putassier...les africains sont trop nombreux et vont déferler sur l'Europe parce qu'ils veulent vivre comme et chez les blancs ....il va y avoir un grand remplacement de population...et Smith a peur....
                                                 
résumé : ah si tous ces africains restaient chez eux comme l'Afrique serait belle, grande et forte et s'ils s'étaient moins reproduit il y aurait plus de richesses à partager....
quand on regarde sa bibliographie de près  il est sur un créneau : les noirs, les africains, et il creuse...il a dû surement trouvé du pétrole....
vraiment ? rien sur les migrants arabes....

http://femme-noire-et-negritude.blogspot.com/2012/11/negrologie-pourquoi-lafrique-meurt.html
http://femme-noire-et-negritude.blogspot.com/2017/06/pour-changer-un-article-surla-bombe.html
http://femme-noire-et-negritude.blogspot.com/2018/07/migrants-episode-12.html

En 2016 pourtant, à bas bruit, l’immigration de ce continent de 1,2 milliard d’habitants a détrôné les arrivées syriennes, afghanes et irakiennes en Europe....
C’est donc en Italie que s’observe la pression migratoire africaine. Celle-ci transite via la Libye, pays anarchique où les migrants sont victimes des trafics et des pires exactions. « La Libye est un enfer absolu pour les migrants.....
 Principale communauté, les Nigérians ont constitué 21 % des entrants, suivis par les Erythréens (11,7 %), les Guinéens (7,2 %) et les Ivoiriens (6,7 %).....
L’immigration africaine est mixte, composée de réfugiés éligibles au droit d’asile (Erythréens, Soudanais, Ethiopiens), mais aussi de migrants économiques, notamment originaires de l’Afrique de l’Ouest......
l’Union européenne ne semble pas avoir vraiment pris la mesure du défi auquel elle pourrait avoir à faire face si la migration africaine continue sur sa lancée actuelle.
 L’idéal est de développer des partenariats et d’avoir une approche ciblée : aide au contrôle des frontières et des trafics ; compensation du manque à gagner pour les populations locales dans les pays de transit comme le Niger ; développement ciblé dans les villages de départ (Sénégal, Mali, Nigeria), qui ne profitent pas du décollage économique de leur pays, mais sont toutefois assez riches pour réunir les milliers d’euros nécessaires pour financer le long voyage vers l’Europe d’un des leurs.
A court terme, les dernières études scientifiques soulignent que le développement d’un pays permet, dans un premier temps, à plus d’individus de disposer des moyens de réaliser leur projet migratoire, et favorise donc les départs. C’est dans un second temps que l’émigration commence à baisser. A condition que l’économie et la démocratie suivent et que la ­natalité, galopante en Afrique subsaharienne, tombe à des niveaux soutenables.
http://femme-noire-et-negritude.blogspot.com/2017/01/un-articlesur-lafrique-qui-va-pas.html

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p.32 : la moitié des 1.3 milliard d'Africains ne constitue pas une cible mais un gouffre à fond perdus...

p.33: bien sûr la clé démographique n'est pas un passe-partout. Mais la pauvreté persistante, les luttes politiques et les conflits armés en Afrique, les enjeux économiques, la montée des extrémistes   religieux, les défis sanitaires, éducationnels et environnementaux, le stress test entre les générations et également la ruée vers l'Europe tout cela s'inscrit dans la matrice qu'est l'exceptionnelle jeunesse de l'Afrique...
 
p.46: en 1955, le gouverneur britannique du Nigéria...écrivit à Londres au sujet de l'éducation primaire universelle...présentant que le rouleau compresseur démographique n'allait pas permettre de financer l'éducation pour tous, l'administrateur colonial recommanda contre l'air du temps de hâter l'accession à l'indépendance. "Inévitablement, les gens vont déchanter et il vaudrait mieux qu'ils soient déçus par l'échec de leurs propres dirigeants que du fait de notre action"...
Un bon demi-siècle plus tard, l'intelligence brute de cette remarque n'est toujours pas la mieux partagées. Nous continuons de dresser et de redresser le bilan des indépendances africaines en insistant sur la corruption et la gabegie de nombreux gouvernements, sans ajouter que satisfaire les besoins en biens publics et en infrastructures d'une population en croissance exponentielle n'était de toute façon pas un pari tenable......
dans une société où des générations toujours plus nombreuses se succèdent  comme des déferlantes sur la plage, les logements, les routes, les écoles et les hôpitaux seront toujours submergés...de quelque façon qu'on s'y prenne, il n'y en aura jamais assez pour tout le monde. Dans ce contexte détourner pour les siens ce qui peut l'être à l'occasion, qu'il s'agisse d'un ministre face à un investisseur étranger ou d'un policier à un barrage routier, s'assimile à un choix rationnel...la corruption est la devise sur un marché par trop peu déséquilibré entre l'offre et la demande, en l'absence d'un pouvoir fort de coercition. Ne pas l'admettre en dit moins sur l'immoralité des corrupteurs et corrompus que sur notre ignorance ou notre hypocrisie.
 
p.63 : une baisse de fertilité au sud du Sahara changerait la donne grâce à 4 avantages...une augmentation de la richesse à répartir dès lors que la population active n'aurait plus à sa charge des tranches d'âge toujours plus nombreuses de mineurs....une montée des taux d'épargne à la fois privé et public puisque les dépenses par têtes diminueraient et dans les foyers et pour l'Etat...des investissements plus soutenus dans le capital humain grâce à une meilleure éducation, tant à la maison que dans les écoles publiques....une hausse des salaires en phase avec la contraction progressive de la population active dans la mesure où moins de jeunes entreraient sur le marché du travail.
 
p.74:...à l'horizon de 2030, un demi-milliard d'africains de plus auront quitté les campagnes pour rejoindre les villes ou plutôt les bidonvilles" Qui va les nourrir ? La charité internationale serait un par risqué dans un monde où les besoins alimentaires vont augmenter de 70% d'ici à 2050, quand la terre comptera 9 milliards d'habitants. A cette échéance l'Afrique devrait avoir quintuplé sa production agricole pour assurer sa sécurité alimentaire. A défaut elle sera obligée d'importer de la nourriture au prix fort.
 
p.115 : la faillite de l'état postcolonial en Afrique semble entendue. Mais pour être  une évidence dans nombre de pays où l'administration est inefficace et la pression fiscale faible, où les biens publics sont rare et les infrastructures défaillantes, cette faillite nous renseigne seulement sur ce que l'Etat postcolonial n'est pas, sans rien nous apprendre sur ce qui lui permet de persévérer dans son être...

p.117 : l'euphorie des indépendances a fait long feu. L'aptitude de la plupart des états subsahariens à accélérer le développement aussi. Au bénéfice d'une assise clientéliste plus ou moins solide, l'état postcolonial s'est installé dans le rôle d'un grand frère tourier qui sert au passage : il vit pour l'essentiel des droits de douane, de la rente des matières premières et de l'aide extérieur.
 
p.119 : l'état régalien sous traite l'éducation nationale. En bonne logique concessionnaire, l'échec de l'école publique jette les bases de sa privatisation et pour les enfants de l'élite de son externalisation. En RDC, 71% des écoles sont des établissements privés; en Ouganda, sur 5600 écoles secondaires, près de 4000 sont privés......ceux qui ont les moyens, c'est-à-dire  les mêmes qui se font soigner à l'étranger en s'acquittant d'un billet d'avion comme ticket d'entrée à l'hôpital, envoyant  leurs enfants à l'université dans un pays occidental. Les étudiants africains y sont les bienvenus car deux choses l'une : ou bien ils sont brillants et l'on cherchera à les retenir grâce à une bourse d'études, ou bien ils ne le sont pas mais leurs parents   versent l'intégralité des frais de scolarité, soit près de 50000 euros par an pour une université d'élite aux Etats-Unis et c'est une bonne affaire.
 
p.145 : deux conditions majeures doivent être réunies pour déclencher la ruée vers l'Europe....le franchissement d'un seuil de prospérité minimale par une masse critique d'africains sur fond de persistance d'une grande inégalité de revenus entre l'Afrique et l'Europe. La force d'attraction de l'extérieur s'exercera alors pleinement sur une multitude de jeunes gens sans perspectives d'emploi mais capables de réunir avec l'aide de leur parents au sens large le pactole de départ nécessaire pour relever les défis d'un voyage souvent clandestin...cette somme se situe entre 1500 et 2500 euros....
la seconde condition majeure pour qu'un saut quantique se produise dans les migrations vers l'Europe est l'existence de communautés diasporiques...la présence de parents diminue grandement l'incertitude et le coût de l'installation pour les migrants qui bénéficient de leur accueil, aide à l'orientation, expériences et connexions locales, parfois même d'un premier emploi....

p.149 : les pays du nord subventionnent les pays du sud, moyennant l'aide au développement, afin que les démunis puissent mieux vivre et ce n'est pas toujours dit franchement rester chez eux. Or ce faisant les pays riches se tirent une balle dans le pied...ils versent une prime à la migration en aidant des pays pauvres a atteindre le seuil de prospérité à partir duquel leurs habitants disposent des moyens pour partir et s'installer ailleurs. C'est l'aporie du co développement qui vise à retenir
les  pauvres chez eux alors qu'il finance leur déracinement...la guerre, la faim et l'effondrement social n'ont pas causé des migrations massives au-delà de la frontière naturelle que constitue le Sahara. Mais les premiers rayons de prospérité pourraient bien motiver un plus grand nombre d'africains à venir en Europe.
pourquoi ? les plus pauvres parmi les plus pauvres n'ont pas les moyens d'émigrer. Ils n'y pensent même pas. Ils sont occupés à joindre les deux bouts, ce qui ne leur laisse guère le loisir de se familiariser avec la marche du monde et encore moins d'y participer.....ce n'est pas le cas des rescapés de la subsistance qui peuvent et veulent s'installer sur une terre d'opportunités. L'Afrique émergente est sur le point de subir cet effet d'échelle : hier dépourvues des moyens pour émigrer, ses masses sur le seuil de la prospérité se mettent aujourd'hui en route vers le paradis européen.
 
p.153 : c'est aussi en Afrique que se jouera la bataille contre le réchauffement mondial. Elle est déjà engagée. La multiplication des groupes électrogènes au diesel, la combustion des ordures, l'utilisation du charbon de bois pour cuisiner, la vétusté du parc automobile en l'absence de contrôle de leurs émissions se conjuguent de manière si désastreuse que les experts de l'OCDE dans une étude publiée en 2016, admettent "ne savoir tout simplement pas quelles conséquences cela aura d'ici quelques décennies"
 
p.154 : parmi les 7 pays les plus vulnérables au réchauffement, 7 sont africains : la Centrafrique, l'Erythrée, l'Ethiopie, le Nigeria, la Sierra Leone, le Tchad, et le Soudan. La montée du niveau marin menace 250 millions d'habitants sur les côtes africaines....le mode de vie des ruraux à l'intérieur du continent est également menacé. A travers l'agriculture, la chasse, la pêche, les deux tiers d'entre eux dépendent de ressources naturelles et subissent de plein fouet la dégradation de l'environnement sous toutes ces formes, du manque de bois de chauffe aux fuites d'oléoducs en passant par le braconnage, le déversement des déchets toxiques ou la pêche industrielle.
 
p.172 : il y a les chasseurs qui rabattent les migrants vers les ghettos, des lieux de rassemblement et d'hébergement, en attente de départ; et les fixeurs à mobylette qui accompagnent les convois comme un essaim de moustiques et corrompent les policiers aux barrages pour qu'ils laissent passer. A Agadez, quelques 70 ghettos font office d'infrastructure hôtelière pour environ 100000 migrants par mois en route vers la Libye....des gidambashi "maisons de crédit" servent de centres de rétention et de torture pour les migrants n'ayant plus le sou....pourquoi malgré ces abus et déjà le blocage de 400000 sinon 1million d'entre eux en Libye, les migrants ne passent-ils pas plutôt par l'Algérie ? Cette route est "plus dangereuse et tend à n'être emprunté que par des migrants plus pauvres".....

p.174 : en 2010, un an avant sa chute, le colonel Kadhafi réclame à l'UE une rente annuelle de 5 milliards d'euros pour empêcher les migrants de traverser la Méditerranée; faute de quoi menace t-il "demain l'Europe ne sera plus européenne"; le 18 mars 2016, l'UE consent à verser à la Turquie 6 milliard d'euros en deux tranches pour interdire le passage par la mer Egée et bloquer 2,5 millions de migrants sur le sol turc; sur ce modèle de cet accord troquant aide financière contre services policiers, l'UE négocie depuis 2016 avec cinq états africains- l'Ethiopie, le Nigeria, , le Niger, le Mali, et le Sénégal- des conventions migratoires pour fixer des dunes humaines dans la Corne de l'Afrique et du Sahel.
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la photo du petit garçon syrien de trois ans, Alan Kurdi, retrouvé noyé sur une plage turque, n'a laissé personne indifférent. Cependant pour situer le drame, n'aurait-on pas dû préciser que le risque de périr en traversant la Méditerrannée dans une embarcation de fortune était cette année-là de 0,37% ? C'est un simple calcul de règle de trois : en 2015, 1015078 migrants ont atteint le littoral européen, alors que 3771 autres ont été recensés comme perdus en mer ou portés disparus. La même année, selon les chiffres de la Banque Mondiale,lerisque de mourir en couches était de 1,7% pour une femme au Sud Soudan, le pire endroit pourmettre un enfant au monde. Les mères sud-soudanaiasesont donc pris un risque 4 fois et demi plus grand que celui du migrant de périr.....
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si seulement les journalistes et leur public y songeaient parfois, avant d'assener des formules à l'emporte-pièce au sujet de migrant "bravant la mort" pour fuir "l'enfer" en l'Afrique au demeurant le continent "émergent" célébré dans d'autres reportages....
en 2015,le risque de mourir en Méditerranée(0,37%) était inférieur au risque en France d'une personne âgée de plus de 55 ans de subir un AVC(0,45%).....
même si le risque est heureusement limité, on se demande évidemment pourquoi il ne cesse d'augmenter alors que les yeux du monde sont braqués sur la Méditerranée et que les secours devraient se perfectionner . La réponse :l'humanitaire est trop bon ! En effet les bateaux se rapprochent de plus en plus des eaux territoriales libyennes et s'il y a danger de naufrage n'hésitent plus à y entrer pour secourir les migrants. Si bien que les trafiquants embarquent un nombre croissant de migrants sur les embarcations toujours plus précaires. Moyennant une réduction du tarif, l'un des passagers est chargé de la navigation et de l'appel au secours dès l'arrivée dans les eaux internationales, à ces fins, il se voit confier une boussole et un téléphone satellite....
il faut se rendre à l'évidence : les migrants africains prennent un risque calculé, pour arriver en Europe, semblable aux risques qu'ils prennent habituellement dans la vie qu'ils cherchent à laisser derrière eux.
 
p.178 : pour une masse critique d'Africains dont les conditions de vie sont désormais plus frustrantes que difficiles, leur continent s'est transformé en salles de départ....
 
p.190 : l'Afrique devra donc aussi achever sa transition démographique dans un monde plus fermé et aura finalement surtout à blâmer sa nonchalance par rapport à la planification des naissances, la recette la plus évidente pour augmenter la richesse par tête d'habitants. Des campagnes de sensibilisation comme au Bangladesh ( une famille peu nombreuse est une famille plus heureuse) ou en Jamaïque(Deux enfants c'est mieux que trop d'enfants) n'ont guère été entreprises au sud du Sahara.
 
p.204 : dans toute l'Afrique subsaharienne, il faudrait actuellement créer autour de 22 millions d'emplois par an pour donner du travail aux primo arrivants. On en est si loin que par comparaison, les rivages européens paraissent plus proches.
 
p.213 : l'argent qui retourne au pays natal est rarement in investissement productif. Au mieux, il sert à financer les études des cadets ou à construire une maison; plus fréquemment, il sert à dépanner à boucler des fins de mois difficiles ou à régler des soins médicaux; au pire il subventionne l'indolence des parents ou est dilapidé dans l'ostentation. Dans tous les cas, il approfondit la fracture sociale dans les villages et quartiers d'Afrique entre ceux qui ont un parent à l'étranger et les autres facilement envieux et tentés d'expédier l'un des leurs en Europe pour faire jeu égal....
 
p.216 : l'on estime qu'au cours des 30 dernières années, entre un tiers et la moitié des africains titulaires d'un diplôme universitaire ont quitté leur pays, ou n'y sont pas retournés au terme de leurs études à l' étranger, préférant exercer leur métier dans un pays du Nord.....
la fuite de ces citoyens les mieux formés, les seuls à disposer des aptitudes, des moyens et du temps nécessaires pour faire progresser leur pays, est une perte nette pour l'Afrique. Cet abandon est aussi profondément démoralisant : les mieux instruits ne croient pas à l'avenir sur place; ils se sauvent.
 
p.218 : il se pourrait que l'Europe ne demande qu'à sous-traiter une Afrique qui la culpabilise en lui renvoyant ses aigreurs postcoloniales et que la diaspora ait intérêt à entretenir ce malaise..
 
p.220 ; l'anthropologue Arjun Appadurai qui est né en Inde mais à fait carrière aux Etats-Unis, s'en étonne dans un assaut de candeur : " comment se fait-il que tant de gens nous haïssent précisément pour ce qu'ils veulent si désespérément et cherchent à obtenir en forçant nos frontières, en obtenant nos visas, en prenant l'avion ou leur voiture, s'ils n'atteignent pas nos rivages à la voile ou à la nage ? Pourquoi dépenser tant d'énergie pour atteindre un pays qu'on méprise ? Qu'arrive-t-il à une personne qui au péril de sa vie désire ce qu'elle rejette ensuite- un mode de vie faux, moralement défectueux ?
 
p.221 : puisque les migrants africains échappent à "l'enfer", l'Europe doit être un paradis pour eux. Une fois arrivée, ils sont donc "sauvés" -plus besoin de se faire de soucis pour eux. Ainsi, la part d'échec dans la rencontre migratoire est-elle souvent ignorée....
 
p.223 : la migration massive d'Africains vers l'Europe n'est dans l'intérêt ni de la jeune Afrique ni du Vieux Continent.
Seule l'entrée très sélective de quelques bras et surtout cerveaux africains apporteraient des avantages à l'Europe eu égard à son marché du travail hautement compétitif....
quand bien même un citadin ou un frère de la diaspora ravalerait son amour-propre pour reconnaître la part d'échec au bout de sa route, le partant ne le croirait pas sur parole. Il voudra aller voir de ses propres yeux, juger par lui-même....
un nombre croissant d'africains ont les moyens et la vista pour aller chercher une vie meilleure là où elle leur semble promise. Ils n'en rêvent pas seulement, mais la voient mis en en scène, à la télévision ou sur internet. Ils participent à la modernité en faisant du lèche-écran. Quelques-uns des frères et soeurs sont déjà installés là ou le virtuel existe pour de vrai. Dès lors les plus audacieux ou les plus entreprenants parfois les moins stables aussi se mettent en route pour l'Europe...
 
p.227 : c'est ce que font les humanitaires en Méditerranée. Ils repêchent des migrants qui ne demandent qu'à vivre décemment quitte à mettre leurs vies en jeu en guise de chantage. Les ONG font preuve de compassion en les déposant sur les côtes italiennes. Cependant que pourraient-elles répondre au chroniqueur qui leur reproche de collecter des fonds pour sauver des migrants mais de s'arrêter à mi-chemin de la charité sans trouver et financer emploi, logements et éducation pour ces malheureux qu'elles ont contribué à faire venir en Europe....
 
p.232 : l'imbrication entre le proxénète et les passeurs...n'est que la partie visible d'une division du travail criminel bien plus importante. Elle pourrait se retourner contre les passeurs et surtout contre les migrants africain si la pègre européenne devait un jour se mettre au service d'une extrême-droite militante qui tenue en échec sur le plan électoral abandonnerait sa marche à travers les institutions démocratiques....
(c)Smith

lui aussi est sur un sillon et il creuse depuis le succès de son premier bouquin sur la délinquance des arabes et des noirs
Le samedi politique : Laurent Obertone lève le tabou de l'immigration !  
 
....quand bien même qu'il y a quantité de pays sur le continent africain qui ne sont pas du tout en guerre qui sont beaucoup plus proche qui pourrait tout a fait les accueillir mais ce n'est pas là qu'ils veulent aller, ils veulent évidemment venir en Europe parce que vous avez un intérêt matériel énorme considérable pour eux que ce soit en travaillant ou même sans travailler avec les aides sociales, donc euh le salaire en Afrique subsaharienne et le RSA de base en France, vous avez un différentielle qui est absolument énorme donc évidemment beaucoup de migrants vont tenter cette traversée et plus la France se montrera généreuse et accueillera d'Aquarus plus il y en aura à leur tour tenter de profiter de cette générosité...il y a des réalités démographiques l'Afrique subsaharienne en 2100 va atteindre 4 milliard d'habitants une énorme majorité de jeunes individus...170 millions d'européens autochtones parce que notre natalité est en chute libre à l'inverse de l'Afrique subsaharienne à un moment il faudra donner une limite ou être absorbé par ce tiers-monde qui va devenir le monde tout court......
euh...err...
 

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