vendredi 18 janvier 2019

J'ai vu un film

euh parce que les affiches partout dans la ville ont fini par rayer mes verres de contact...et surtout le traitement photoshop du visage, noire mais pas trop m'intriguait...le film sort le 23 janvier...nous étions prêt à payer....mais il est en ligne.....et j'ai donc regardé.....
Starr Carter, 16 ans, vit entre deux mondes très différents : Elle vient d'une zone résidentielle pauvre principalement habitée par des Noirs, mais fréquente une école privée pour élèves privilégiés, majoritairement blancs. Quand un jour elle voit son meilleur ami Khalil se faire tirer dessus par un policier, l'équilibre délicat entre ces deux mondes est perturbé. Bien que la pression s'exerce sur eux de toutes parts, Starr décide de ne se laisser aucune pression et de se battre pour la justice...
wikipedia
 
bon euh ! je n'ai pas lu le livre....et ce que j'ai vu sur l'écran ne m'a pas donner envie.....c'est une sorte d'illustration un peu lourde de Black lives matter.....
je l'ai ressenti comme un jet froid de colorism dans la tronche.....Amanda Stenberg est métisse, peau blanche elle porte des nattes pour qu'on comprenne bien qu'elle est noire...
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question : pourquoi des parents noirs ont une enfant métisse ?
réponse : le précédent Denise Huxtable du Cosby Show et....... Beyonce est la référence en matière de beauté noire
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le soir du bal de promo, elle est dans la limousine avec son petit ami blanc qui lui dit qu'il ne voit pas les gens pour leur couleur mais pour ce qu'ils sont, il est colorblind, elle lui répond qu'il ne la voit pas, s'il ne voit pas sa couleur.......
j'ai faillis m'étouffer de rire : quelle couleur ma grande ! tu es plus blanche que toutes les actrices blanches du casting...l'affiche est mensongère....après cette scène j'ai appuyé sur avance rapide....à la fin du film elle ne porte plus ses nattes.....ce truc dure 2 heures...c'est très studio, très Hollywood....le racisme pour les nuls....pas la force de regarder qui est derrière la production....
<<<<Amanda Stenberg est très photogénique, jolie, lumineuse, crédible en lycéenne, j'ai pas du mal à imaginer les auteurs des bonnes critiques de sa prestation en train de se palucher en la regardant......mais ça sent à des km le light skin privilège....l'auteur du bouquin a déclaré que son choix était très bien et qu'elle n'avait pas choisi une fille marron pour la cover de son bouquin.....
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les acteurs noirs peuvent être noir à l'écran, les actrices noires sont  priées de venir avec une négritude diluée.....là c'est un peu too much....et c'est une vraie distraction....
 
¨même jour de sortie  The green book
là encore des affiches partout où je pose le regard....je pensais que c'était une histoire de...migrants....
..... à l'écran l'histoire vraie de la tournée du pianiste noir Don Shirley en 1962, accompagné de son chauffeur et garde du corps Tony Lip, un videur italo-américain du Bronx. Les deux hommes doivent se rendre dans le Sud profond des États-Unis, en pleine ségrégation raciale
Mais quel est donc ce "livre de Green" auquel se réfère le titre du film ? L'ouvrage (dont le vrai titre est The Negro Motorist Green-Book) est un guide de voyage publié chaque année entre 1936 et 1966. Il recensait les commerces et autres établissements qui acceptaient la clientèle noire à une époque où celle-ci subissait de nombreuses humiliations et où le danger était permanent. Dans ce qu'on appelait les Sundown towns, il était par exemple officieusement interdit aux Noirs de se déplacer après le coucher du soleil. Cette ségrégation a été légalisée par les lois Jim Crow, une série d'arrêtés promulgués entre 1876 et 1964 dans la plupart des États du Sud du pays ou dans certaines municipalités.
Surnommé le "livre de Green", du nom de son auteur Victor Hugo Green, un postier afro-américain de New York, le guide ne couvrait à l'origine que la région de New York, puis s'est étendu à la majeure partie de l’Amérique du Nord, aux Caraïbes et aux Bermudes. Vendu dans des stations essence et par correspondance, le livre permettait aux voyageurs noirs de planifier leur trajet pour éviter tout harcèlement, toute arrestation et toute violence. L'abolition des lois ségrégationnistes Jim Crow en 1964 a rendu le "livre de Green" obsolète, dont la publication s'arrêta en 1966. Son auteur, décédé en 1960 (c'est sa veuve qui continue de publier le livre après sa mort), n'a pas connu la fin de la ségrégation.
(c)AlloCiné
 

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