samedi 17 octobre 2015

Ouille ! ouille ! vous avez dit migrant

Messe ce matin...err !....parce que ça faisait longtemps et j'étais d'humeur....le type qui a fait l'homélie, s'occupe du chant habituellement, mais là il a lu un texte d'une voix forte et froide...débité sur le même ton...mais surtout beaucoup de chant en...latin...est-ce qu'un intégriste a infiltré  les lieux ?...je suis sur l'affaire...
                                                               
Henriette Recker....qui ça ?....une candidate à la mairie de Cologne qui s'est fait poignardé par un chômeur parce que : " Recker et Merkel nous inondent d’étrangers et de réfugiés »....Henriette s'occupait de l’accueil des réfugiés dans la ville....voilà ! voilà !....il y a 10 000 personnes qui débarquent par jour....

                                                  
                                     

En écho à l'interview de Tiken Jah Fakoly sur Europ' :
http://femme-noire-et-negritude.blogspot.fr/2015/10/cest-octobre.html

p.60 : après la colonisation historiquement reconnue, règne maintenant une sorte de colonisation mentale : les jeunes joueurs vénéraient et vénèrent encore la France. A leurs yeux tout ce qui est enviable vient de France……Tenez, par exemple, la seule télévision qui leur permet de voir les matchs, elle vient de France. Son propriétaire, devenu un notable au village, a vécu en France. L’instituteur, très savant, a fait une partie de ses études en France. Tous ceux qui occupent des postes importants au pays ont étudié en France. Les femmes de nos présidents successifs sont toutes françaises. Pour gagner les élections, le Père-de-la-nation gagne d’abord la France. Les quelques joueurs sénégalais riches et célèbres jouent en France. Pour entraîner l’équipe nationale, on a toujours été cherché un Français. Même notre ex-président, pour vivre plus longtemps s’est octroyé une retraite française. Alors sur l’île, même si on ne sait pas distinguer, sur une carte, la France du Pérou, on sait en revanche qu’elle rime franchement avec chance….



Ils agissent la nuit et n’ont pas encore été repérés… Depuis environ un mois, les associations qui viennent en aide aux réfugiés sont la cible d’actes de vandalisme répétés. A chaque fois, le mode opératoire est le même : de la glu insérée dans les serrures, des tags sur les murs… Des plaintes ont été déposées à Paris, Strasbourg, Châteauroux et Nantes.
Un groupuscule radical. Derrière ces méfaits, se cache un groupuscule d’extrême-droite particulièrement discret… mais provocateur : les photos des serrures bouchées et des murs tagués sont systématiquement publiées sur les réseaux sociaux. Joint par Europe 1, un des membres du groupuscule justifie ces méthodes radicales contre tous ceux qui aident les réfugiés : "quand les élections ne servent plus à rien, il faut utiliser ces moyens-là", explique-t-il avant d'ajouter avec ironie : "vous savez, c'est 'Les Tontons flingueurs', il va falloir sulfater" ("arroser au pistolet mitrailleur", en argot NDLR).
L'objectif du groupuscule ? "On s'occupe pour l'instant des serrures et on espère bloquer toutes ces associations qui sont financées, avec notre travail, nos impôts. Il y a 150.000 SDF en France pour lesquels on n'a jamais débloqué d'hôtels comme on le fait avec des gens qui débarquent", a t-il dit à Europe 1 avant d'ajouter : "on n'a pas à subir cela".
Ne pas céder. Régulièrement, au petit matin, les associations soutenant l'accueil des réfugiés découvrent des serrures collées à la glu, voire des vitres caillaissées… A Nantes, "Accueil Migrants Intégration" a subi 7 actes de vandalisme en moins d'un mois. La mairie envisage de fermer le local de l’association au grand dam de la présidente, Catherine Libault : "je ne veux pas céder à ce genre d'intimidations alors à chaque fois on dépose plainte. Pour l'instant, ce sont des dégradations matérielles, je ne voudrais pas que l'on ait des dégradations humaines", s’inquiète-t-elle au micro d'Europe 1.

ou :

.... Des militants anti-immigration ont lancé ces derniers jours une offensive sur les réseaux sociaux contre les associations qui viennent en aide aux migrants en France. Réunis au sein d'un compte Twitter intitulé "On ferme", ils s'amusent à publier des photos de leurs actes de vandalisme sur les locaux de France terre d'asile, la Cimade, ou encore SOS Racisme.
Leur mode opératoire se résume principalement à mettre de la glue dans les serrures des portes, croyant, peut-être et à tort, que les migrants dorment dans les sièges sociaux et permanences des associations. Ou bien estiment-ils plus facile de dégrader un bâtiment qu'une tente de secours? A chacun de leurs méfaits, ces militants taguent des "On ferme" ou "Migrants dehors" sur les murs. Loin de prôner des valeurs de tolérance comme Gandhi, ils fustigent ce qu'ils nomment les "immigrationnistes". Plusieurs villes sont concernées, de Paris à Strasbourg en passant par Nantes.
Joint par L'Express, le directeur général de France terre d'asile, Pierre Henry, confirme que son association est la cible depuis deux mois de ces hurluberlus. "Des plaintes ont été déposées systématiquement. Je crois qu'il ne faut pas donner plus d'importance à ces zozos qu'ils ne le méritent. Quel courage et quelle lucidité de s'attaquer à nos locaux en pleine nuit!", ironise l'humanitaire.
Selon Pierre Henry, les lettres d'insultes anonymes se multiplient depuis le début de la crise migratoire. Son association est accusée d'être trop généreuse à l'égard des réfugiés alors que, jusqu'ici, elle ne recevait que des messages de soutien. Mais France terre d'asile refuse d'y voir le symbole d'une crispation d'une partie de la France. "Ce sont toujours des gens proches de l'extrême-droite, de la fachosphère, qui n'existent que de manière marginale et à travers leurs provocations", poursuit le patron de l'ONG. "Je suis moi-même en procédure judiciaire avec le fondateur du site Fdesouche à cause de menaces de mort!"
Contacté par L'Express, le collectif "On ferme !" n'a pas encore répondu à nos sollicitations. Mais sans aucune vergogne, les militants ont publié leurs échanges privés avec une consoeur de Metronews qui a tenté d'en savoir plus sur leur démarche. "Nous espérons [...] que l'ensemble des organisations subventionnées avec notre argent pour loger des 'clandos' dans des hôtels fermeront", veulent-ils croire. Et à ceux qui les critiquent sur les réseaux sociaux, ces anonymes répondent en parlant de "collabosphère". Un point Godwin qui en dit long sur leur niveau de contribution au débat sur les migrants.

"....moi je suis française et je suis de race blanche , la France reste française voilà...." 
"....quand on va à Paris quand on prend le métro on est presque, on ne sait plus si on est français...."
Le Petit Journal de Canal + assisté à l’un de ses meetings, organisé à Velaine-en-Haye. Une chose est sûre : il est quasiment impossible de distinguer les propos de l’ancienne ministre UMP et le discours de Marine Le Pen.“


http://www.franceculture.fr/player/reecouter?play=5093865
"Vous n'êtes pas les bienvenus" : c'est en ces termes que le maire de Béziers s'est adressé à une famille de réfugiés...

05:51 : le probleme est qu'il y a trop d'immigrés, le problème est qu'on est à saturation d'ailleurs on peut pas faire 3 mètres sans voir que des voilées………c'est effarant , trop c'est trop, moi de toute façon je suis pour sa politique, il a entièrement raison parce que ces gens là on sait pas d'ou ça vient...on a assez de misère en France sans recevoir les autres, d'abord qu'on s'occupe dejà des personnes agées et des rsa des rmistes, on a assez de misère sans s’occuper des autres….
la guerre elle est partout Mr, si on doit faire venir toute la misère du monde, qu’est-ce qui va se passer en France, on n’est plus un pays riche c’est fini on n’a plus les moyens de recevoir ces gens là, financièrement on est à la rue, moi je connais des jeunes qui veulent se loger, des étudiants ici et là et on va loger ces gens là, il faut arrêter , on leur donne tout, quelqu’un qui va travailler : le smic pour 1000 euros par mois, c’est pas la peine que j’aille travailler en prestation je vais les toucher et j’aurais droit à tout, c’est ça le problème de la France…la guerre c’est peut-être eux qui l’ont créé chez eux, ils ont qu’à le régler chez eux le problème s’ils veulent faire partir Assad de toute façon a sera un autre dictateur de toute façon dans ces pays là ce qui leur faut c’est la bâton, il faut qu’il soit tenu ces gens là, parce qu’ils sont ingérables, ils ont trop de jeunesse, le problème il est là , ils font trop de gosses, nous on les voit ici ils font des gosses pour toucher les allocations, c’est dans leur gênes de faire des gosses, il faut les empêcher de venir parce que dans ces gens là on sait pas ce qu’il y a , des terroristes, des gens biens, des docteurs, on sait pas….ça nous coûte combien l’immigration, ça nous coûte des milliard, ces gens nous rapportent rien du tout, au contraire donc que des emmerdes  ils nous apportent…….il y en a un sur 10 qui travaillent, les autres vivent des prestations, ici vous supprimez les allocations ici et là vous allez voir, ils vont partir….
09 :25….ce qui me dérange c’est ces prestations qu’ont leur donne avec le nombre de chômeurs qu’on a vous croyez que c’est possible de recevoir tout ce monde…. Un étranger touche 1500 euros/mois j’ai à peine 850….ils seront plus heureux que nous, on allait à l’école on nous donnait rien, on leur donne des livres, les cahiers et nous qu’est-ce qu’ils nous donnaient…ici y’a pas de travail, y’a rien, rien comme travail, y’a pas d’usine, y’a rien, qu’est-ce qu’ils vont faire ? hein ! alors ils seront dans notre croûte, on nous prive à nous pour eux, je ne suis pas raciste mais voilà, je suis un peu jalouse, mais je leur en veux pas…

11 :42….remarquez en France, on a beaucoup d‘étrangers, Béziers c’est plein, regardez que des étrangers là, moi je sors dehors, je n’ai plus de voisins français, j’ai que des marocaines, elles sont gentilles, elles sont aimables, mais y’a plus de français, y’en a plus….

 
La jungle de Calais a doublé en nombre de personnes, de 3000 à 6000...le député maire veut l'envoi de...l"armée...Eurotunnel et l'accès au port est plus difficile...

"....La  Jungle  ressemble désormais « plus à un village organisé qu’à un camp de toile », a poursuivi la préfète. Des écoles, églises, mosquées, salons de coiffures, restaurants ou encore épicerie, plus ou moins de bric et de broc, ont fait peu à peu leur apparition dans ce camp qui jouxte le centre d’accueil de jour Jules-Ferry où des repas gratuits sont distribués quotidiennement aux clandestins.
Selon Fabienne Buccio, la photo du petit Aylan, enfant syrien retrouvé mort sur une plage turque, « a provoqué un élan de générosité des associations et de nombreux dons », ce qui a pu attirer davantage de migrants certains d’y recevoir une aide.
Par ailleurs, la préfète a constaté une évolution de la population au sein de la  Jungle . « Avant, les migrants provenaient essentiellement de la corne de l’Afrique. Maintenant, il y a beaucoup d’Irakiens, d’Iraniens et de Syriens qui arrivent en famille, avec femmes et enfants »......

un énième sondage sur le destin de la blonde leader....le journal à gauche( sur l'écran) nous annonce que 31% des français sont prêt à voter pour elle au premier tour de la présidentielle...les médias reprennent la nouvelle en chœur...parce que seule la blonde leader de la droite extrême peut affoler les ventes de mag' et les courbes d'audience....je croyais qu'on devait dire 31% des personnes interrogées....avouent encore plus facilement qu’ils vont voter pour le parti....

vendredi 9 octobre 2015

"Mon pauv'e gars, vrai, alle est trop noire...On dirait Satan "

je l'ai retrouvé ! yessssss ! internet ne sert pas qu'à bitcher....ça fait trois ans que j'essaye de remettre la main dessus... just google it....

une nouvelle : Boitelle de Maupassant

Le père Boitelle (Antoine) avait dans tout le pays, la spécialité des besognes malpropres. Toutes les fois qu'on avait une aire à nettoyer une fosse, un fumier, un puisard, à curer un égout, un trou de fange quelconque c'était lui qu'on allait chercher.
Il s'en venait avec ses instruments de vidangeur et ses sabots enduits de crasse, et se mettait à sa besogne en geignant sans cesse sur son métier. Quand on lui demandait alors pourquoi il faisait cet ouvrage répugnant, il répondait avec résignation : "Pardi, c'est pour mes éfants qu'il faut nourrir. Ça rapporte plus qu'autre chose."
Il avait, en effet, quatorze enfants. Si on s'informait de ce qu'ils étaient devenus, il disait avec un air d'indifférence : "N'en reste huit à la maison. Y en a un au service et cinq mariés."
Quand on voulait savoir s'ils étaient bien mariés, il reprenait avec vivacité : "Je les ai pas opposés. Je les ai opposés en rien. Ils ont marié comme ils ont voulu. Faut pas opposer les goûts, ça tourne mal. Si je suis ordureux, mé, c'est que mes parents m'ont opposé dans mes goûts. Sans ça j'aurais devenu un ouvrier comme les autres."
Voici en quoi ses parents l'avaient contrarié dans ses goûts.

Il était alors soldat, faisant son temps au Havre, pas plus bête qu'un autre, pas plus dégourdi non plus, un peu simple pourtant. Pendant les heures de liberté, son plus grand plaisir était de se promener sur le quai, où sont réunis les marchands d'oiseaux. Tantôt seul, tantôt avec un pays, il s'en allait lentement le long des cages où les perroquets à dos vert et à tête jaune des Amazones, les perroquets à dos gris et à tête rouge du Sénégal, les aras énormes qui ont l'air d'oiseaux cultivés en serre, avec leurs plumes fleuries, leurs panaches et leurs aigrettes, des perruches de toute taille, qui semblent coloriées avec un soin minutieux par un bon Dieu miniaturiste, et les petits, tout petits oisillons sautillants, rouges, jaunes, bleus et bariolés, mêlant leurs cris au bruit du quai, apportent dans le fracas des navires déchargés, des passants et des voitures, une rumeur violente, aiguë, piaillarde, assourdissante, de forêt lointaine et surnaturelle.
Boitelle s'arrêtait, les yeux ouverts, la bouche ouverte, riant et ravi, montrant ses dents aux kakatoès prisonniers qui saluaient de leur huppe blanche ou jaune le rouge éclatant de sa culotte et le cuivre de son ceinturon. Quand il rencontrait un oiseau parleur, il lui posait des questions ; et si la bête se trouvait ce jour-là disposée à répondre et dialoguait avec lui, il emportait pour jusqu'au soir de la gaieté et du contentement. A regarder les singes aussi il se faisait des bosses de plaisir, et il n'imaginait point de plus grand luxe pour un homme riche que de posséder ces animaux ainsi qu'on a des chats et des chiens. Ce goût-là, ce goût de l'exotique, il l'avait dans le sang comme on a celui de la chasse, de la médecine ou de la prêtrise. Il ne pouvait s'empêcher, chaque fois que s'ouvraient les portes de la caserne, de s'en revenir au quai comme s'il s'était senti tiré par une envie.
Or une fois, s'étant arrêté presque en extase devant un araraca monstrueux qui gonflait ses plumes, s'inclinait, se redressait, semblait faire les révérences de cour du pays des perroquets, il vit s'ouvrir la porte d'un petit café attenant à la boutique du marchand d'oiseaux, et une jeune négresse, coiffée d'un foulard rouge, apparut, qui balayait vers la rue les bouchons et le sable de l'établissement.
L'attention de Boitelle fut aussitôt partagée entre l'animal et la femme, et il n'aurait su dire vraiment lequel de ces deux êtres il contemplait avec le plus d'étonnement et de plaisir.

La négresse, ayant poussé dehors les ordures du cabaret, leva les yeux, et demeura à son tour éblouie devant l'uniforme du soldat. Elle restait debout, en face de lui, son balai dans les mains comme si elle lui eût porté les armes, tandis que l'araraca continuait à s'incliner.
Or le troupier au bout de quelques instants fut gêné par cette attention, et il s'en alla à petits pas, pour n'avoir point l'air de battre en retraite.

Mais il revint. Presque chaque jour il passa devant le café des Colonies, et souvent il perçut à travers les vitres la petite bonne à peau noire qui servait des bocks ou de l'eau-de-vie aux matelots du port. Souvent aussi elle sortait en l'apercevant; bientôt, même, sans s'être jamais parlé, ils se sourirent comme des connaissances; et Boitelle se sentait le coeur remué, en voyant luire tout à coup, entre les lèvres sombres de la fille, la ligne éclatante de ses dents. Un jour enfin il entra, et fut tout surpris en constatant qu'elle parlait français comme tout le monde. La bouteille de limonade, dont elle accepta de boire un verre, demeura, dans le souvenir du troupier, mémorablement délicieuse; et il prit l'habitude de venir absorber, en ce petit cabaret du port, toutes les douceurs liquides que lui permettait sa bourse. C'était pour lui une fête un bonheur auquel il pensait sans cesse, de regarder la main noire de la petite bonne verser quelque chose dans son verre, tandis que les dents riaient, plus claires que les yeux. Au bout de deux mois de fréquentation, ils devinrent tout à fait bons amis, et Boitelle après le premier étonnement de voir que les idées de cette négresse étaient pareilles aux bonnes idées des filles du pays, qu'elle respectait l'économie, le travail, la religion et la conduite, l'en aima davantage, s'éprit d'elle au point de vouloir l'épouser.
Il lui dit ce projet qui la fit danser de joie. Elle avait d'ailleurs quelque argent, laissé par une marchande d'huîtres, qui l'avait recueillie, quand elle fut déposée sur le quai du Havre par un capitaine américain. Ce capitaine l'avait trouvée âgée d'environ six ans, blottie sur des balles de coton dans la cale de son navire, quelques heures après son départ de New York. Venant au Havre, il y abandonna aux soins de cette écaillère apitoyée ce petit animal noir caché à son bord, il ne savait pas par qui ni comment. La vendeuse d'huîtres étant morte, la jeune négresse devint bonne au café des Colonies.

Antoine Boitelle ajouta: "Ça se fera si les parents ne s' y opposent point. J'irai jamais contre eux, t'entends ben, jamais! Je vas leur en toucher deux mots à la première fois que je retourne au pays."
La semaine suivante en effet, ayant obtenu vingt-quatre heures de permission, il se rendit dans sa famille qui cultivait une petite ferme à Tourteville, près d'Yvetot.

Il attendit la fin du repas, l'heure où le café baptisé d'eau-de-vie rendait les coeurs plus ouverts, pour informer ses ascendants qu'il avait trouvé une fille répondant si bien à ses goûts, à tous ses goûts, qu'il ne devait pas en exister une autre sur la terre pour lui convenir aussi parfaitement.
Les vieux, à ce propos, devinrent aussitôt circonspects, et demandèrent des explications. Il ne cacha rien d'ailleurs que la couleur de son teint.
C'était une bonne, sans grand avoir, mais vaillante, économe, propre, de conduite, et de bon conseil. Toutes ces choses-là valaient mieux que de l'argent aux mains d'une mauvaise ménagère. Elle avait quelques sous d'ailleurs, laissés par une femme qui l'avait élevée, quelques gros sous, presque une petite dot, quinze cents francs à la caisse d'épargne. Les vieux, conquis par ses discours, confiants d'ailleurs dans son jugement, cédaient peu à peu, quand il arriva au point délicat. Riant d'un rire un peu contraint: "Il n'y a qu'une chose, dit-il, qui pourra vous contrarier. Elle n'est brin blanche." Ils ne comprenaient pas et il dut expliquer longuement avec beaucoup de précautions, pour ne les point rebuter, qu'elle appartenait à la race sombre dont ils n'avaient vu échantillons que sur les images d'Epinal.
Alors ils furent inquiets, perplexes, craintifs, comme s'il leur avait proposé une union avec le Diable. La mère disait: "Noire ? Combien qu'elle l'est ? C'est-il partout ?" Il répondait: "Pour sûr: Partout, comme t'es blanche partout, té !"
Le père reprenait: "Noire ? C'est-il noir autant que le chaudron ?"
Le fils répondait: "Pt'être ben un p'tieu moins ! C'est noire, mais point noire à dégoûter. La robe à m'sieu l'curé est ben noire, et alle n'est pas plus laide qu'un surplis qu'est blanc."
Le père disait: "Y en a-t-il de pu noires qu'elle dans son pays ?"
Et le fils, convaincu, s'écriait: "Pour sûr ! "
Mais le bonhomme remuait la tête.
"Ca doit être déplaisant ?"
Et le fils:

"C'est point pu déplaisant qu'aut'chose, vu qu'on s'y fait en rin de temps."
La mère demandait:
"Ca ne salit point le linge plus que d'autres, ces piaux-là ?
- Pas plus que la tienne, vu que c'est sa couleur."
Donc, après beaucoup de questions encore, il fut convenu que les parents verraient cette fille avant de rien décider et que le garçon, dont le service allait finir l'autre mois, l'amènerait à la maison afin qu'on pût l'examiner et décider en causant si elle n'était pas trop foncée pour entrer dans la famille Boitelle.
Antoine alors annonça que le dimanche 22 mai, jour de sa libération, il partirait pour Tourteville avec sa bonne amie.

Elle avait mis pour ce voyage chez les parents de son amoureux ses vêtements les plus beaux et les plus voyants, où dominaient le jaune, le rouge et le bleu, de sorte qu'elle avait l'air pavoisée pour une fête nationale.
Dans la gare, au départ du Havre, on la regarda beaucoup, et Boitelle était fier de donner le bras à une personne qui commandait ainsi l'attention. Puis, dans le wagon de troisième classe où elle prit place à côté de lui, elle imposa une telle surprise aux paysans que ceux des compartiments voisins montèrent sur leurs banquettes pour l'examiner par-dessus la cloison de bois qui divisait la caisse roulante. Un enfant, à son aspect, se mit à crier de peur, un autre cacha sa figure dans le tablier de sa mère.
Tout alla bien cependant jusqu'à la gare d'arrivée. Mais lorsque le train ralentit sa marche en approchant d'Yvetot, Antoine se sentit mal à l'aise, comme au moment d'une inspection quand il ne savait pas sa théorie Puis, s'étant penché à la portière, il reconnut de loin son père qui tenait la bride du cheval attelé à la carriole, et sa mère venue jusqu'au treillage qui maintenait les curieux.

Il descendit le premier, tendit la main à sa bonne amie, et, droit, comme s'il escortait un général, il se dirigea vers sa famille.
La mère, en voyant venir cette dame noire et bariolée en compagnie de son garçon, demeurait tellement stupéfaite qu'elle n'en pouvait ouvrir la bouche, et le père avait peine à maintenir le cheval que faisait cabrer coup sur coup la locomotive ou la négresse. Mais Antoine, saisi soudain par la joie sans mélange de revoir ses vieux, se précipita, les bras ouverts, bécota la mère, bécota le père malgré l'effroi du bidet, puis se tournant vers sa compagne que les passants ébaubis considéraient en s'arrêtant, il s'expliqua.
"La v'là ! J'vous avais ben dit qu'à première vue alle est un brin détournante, mais sitôt qu'on la connaît, vrai de vrai, y a rien de plus plaisant sur la terre. Dites-y bonjour qu'a ne s'émeuve point."
Alors la mère Boitelle, intimidée elle-même à perdre la raison, fit une espèce de révérence, tandis que le père ôtait sa casquette en murmurant: "J'vous la souhaite à vot' désir." Puis sans s'attarder on grimpa dans la carriole, les deux femmes au fond sur des chaises qui les faisaient sauter en l'air à chaque cahot de la route, et les deux hommes par-devant, sur la banquette.
Personne ne parlait. Antoine inquiet sifflotait un air de caserne, le père fouettait le bidet, et la mère regardait de coin, en glissant des coups d'oeil de fouine, la négresse dont le front et les pommettes reluisaient sous le soleil comme des chaussures bien cirées.
Voulant rompre la glace, Antoine se retourna.
"Eh bien, dit-il, on ne cause pas ?
- Faut le temps", répondit la vieille.
Il reprit:
"Allons, raconte à la p'tite l'histoire des huit oeufs de ta poule."
C'était une farce célèbre dans la famille. Mais comme la mère se taisait toujours, paralysée par l'émotion, il prit lui-même la parole et narra, en riant beaucoup, cette mémorable aventure. Le père, qui la savait par coeur, se dérida aux premiers mots; sa femme bientôt suivit l'exemple, et la négresse elle-même, au passage le plus drôle, partit tout à coup d'un tel rire, d'un rire si bruyant, roulant, torrentiel, que le cheval excité fit un petit temps de galop.
La connaissance était faite. On causa.
A peine arrivés, quand tout le monde fut descendu, après qu'il eut conduit sa bonne amie dans la chambre pour ôter sa robe qu'elle aurait pu tacher en faisant un bon plat de sa façon destiné à prendre les vieux par le ventre, il attira ses parents devant la porte, et demanda, le coeur battant:
"Eh ben, quéque vous dites ?"
Le père se tut. La mère plus hardie déclara: "Alle est trop noire ! Non, vrai, c'est trop. J'en ai eu les sangs tournés.
- Vous vous y ferez, dit Antoine.

- Possible, mais pas pour le moment." Ils entrèrent et la bonne femme fut émue en voyant la négresse cuisiner. Alors elle l'aida, la jupe retroussée, active malgré son âge.
Le repas fut bon, fut long, fut gai. Quand on fit un tour ensuite, Antoine prit son père à part. "Eh ben, pé, quéque t'en dis ?"
Le paysan ne se compromettait jamais. "J'ai point d'avis. D'mande à ta mé."
Alors Antoine rejoignit sa mère et la retenant en arrière:
"Eh ben, ma mé, quéque t'en dis ?
- Mon pauv'e gars, vrai, alle est trop noire. Seulement un p'tieu moins je ne m'opposerais pas, mais c'est trop. On dirait Satan !"

Il n'insista point, sachant que la vieille s'obstinait toujours, mais il sentait en son coeur entrer un orage de chagrin. Il cherchait ce qu'il fallait faire, ce qu'il pourrait inventer, surpris d'ailleurs qu'elle ne les eût pas conquis déjà comme elle l'avait séduit lui-même. Et ils allaient tous les quatre à pas lents à travers les blés, redevenus peu à peu silencieux. Quand on longeait une clôture, les fermiers apparaissaient à la barrière, les gamins grimpaient sur les talus, tout le monde se précipitait au chemin pour voir passer la "noire" que le fils Boitelle avait ramenée. On apercevait au loin des gens qui couraient à travers les champs comme on accourt quand bat le tambour des annonces de phénomènes vivants. Le père et la mère Boitelle effarés de cette curiosité semée par la campagne à leur approche, hâtaient le pas, côte à côte, précédant de loin leur fils à qui sa compagne demandait ce que les parents pensaient d'elle. Il répondit en hésitant qu'ils n'étaient pas encore décidés.
Mais sur la place du village ce fut une sortie en masse de toutes les maisons en émoi, et devant l'attroupement grossissant, les vieux Boitelle prirent la fuite et regagnèrent leur logis, tandis qu'Antoine soulevé de colère, sa bonne amie au bras, s'avançait avec majesté sous les yeux élargis par l'ébahissement.
Il comprenait que c'était fini, qu'il n'y avait plus d'espoir, qu'il n'épouserait pas sa négresse; elle aussi le comprenait; et ils se mirent à pleurer tous les deux en approchant de la ferme. Dès qu'ils y furent revenus, elle ôta de nouveau sa robe pour aider la mère à faire sa besogne; elle la suivit partout, à la laiterie, à l'étable, au poulailler, prenant la plus grosse part, répétant sans cesse:
"Laissez-moi faire, madame Boitelle", si bien que le soir venu, la vieille, touchée et inexorable, dit à son fils: "C'est une brave fille tout de même. C'est dommage qu'elle soit si noire, mais vrai, alle l'est trop. J'pourrais pas m'y faire, faut qu'alle r'tourne, alle' est trop noire."
Et le fils Boitelle dit à sa bonne amie:

"Alle n'veut point, alle te trouve trop noire. Faut r'tourner.
Je t'aconduirai jusqu'au chemin de fer. N'importe, t'éluge point.

J'vas leur y parler quand tu seras partie."
Il la conduisit donc à la gare en lui donnant encore espoir et après l'avoir embrassée, la fit monter dans le convoi qu'il regarda s'éloigner avec des yeux bouffis par les pleurs.
Il eut beau implorer les vieux, ils ne consentirent jamais. Et quand il avait conté cette histoire que tout le pays connaissait, Antoine Boitelle ajoutait toujours: "A partir de ça, j'ai eu de coeur à rien, à rien. Aucun métier ne m'allait pu, et j'sieus devenu ce que j'sieus, un ordureux."
On lui disait:
"Vous vous êtes marié pourtant.
- Oui, et j'peux pas dire que ma femme m'a déplu pisque j'y ai fait quatorze éfants, mais c'n'est point l'autre, oh non, pour sûr, oh non! L'autre, voyez-vous, ma négresse, elle n'avait qu'à me regarder, je me sentais comme transporté..."

dimanche 4 octobre 2015

C'est..... octobre !...

Je me suis niquée les cordes vocales...elles ne sont que douleur....et pourquoi ça ?....une soirée qui a dégénéré en...karaoké...elles ont donc été sollicité sur une durée manifestement inhabituelle...et euh ça fait mal...je suis passée d'une irritation à une dysphonie...un mot sur trois...pour oublier la douleur : des cookies au  chocolat, un beignet aux pommes ???...j'ai aussi bu des mélanges alcoolique  hasardeux, dont je n'ai gardé aucune trace...effet de la mono diète ?....cough ! cough !....

 ****waouh ! Nancy machin chose, l'autre connasse d'actrice et ses tweet  qui commentaient l'Emmy de V.Davis...m'a bloqué sur twitter...car je m'étais fait un devoir de lui dire qu'elle est : personne...

  
****Kanye West a un égo surdimensionné...il est dans son monde...où il n'y a pas de filtre...j'ai juste envie de lui réserver une place dans cette fusée qui doit partir loin, très loin...sa 2 ème collection en tant que styliste a fait du bruit dans mon verre d'eau, oui dans le mien...parce que les mannequins ont défilés par couleur de peau : les blancs devant, les marrons au milieu, les noirs en dernier....
bon la collection ressemble à la précédente...il est associé avec Adidas...son style défie la critique, en quelle occasion pourrais-je porter ça ?...je n'en vois aucune...que Kanye mette les noirs devant, derrière, nul part...je m'en fiche, c'est un putain de rapper, c'est pas comme si j'attendais quelque chose de lui, n'en attendant rien, je ne peux pas être déçue...

 celle dont on parle.......elle a repris les tics de langage de la blonde leader de la droite extrême, sans lui arriver à la cheville...il y en une qui a une voix viril et l'autre une voix de poissonnière...
...j'ai en tête, la séquence d'une vidéo où Nadine dit à un noir que "la France ne peut pas accueillir tous les sénégalais, car le pays a eu son indépendance"..elle a tout de même gagné 2000 followers de plus sur twitter....
"Nous sommes un pays judéo-chrétien, le général de Gaulle le disait, de race blanche, qui accueille des personnes étrangères. J'ai envie que la France reste la France et je n'ai pas envie que la France devienne musulmane....La France est un pays à majorité de race blanche, judéo-chrétien et qui, dans son ouverture universelle, c'est sa grandeur (...) a accueilli des personnes venant d'autres pays."

<<<je n'en peux plus des gens qui donnent leur avis sur "la race blanche"...la blonde leader de la droite extrême a dit que "nos compatriotes d'outre mer sont français"....ouais c'est ça !...
la blonde leader  était dimanche dernier sur ReTeLe, à l'heure du déjeuner, elle a dit croire en sa victoire aux régionales, jeudi matin elle a donné une fessée à son interviewer sur Europ'...elle peut dire, ce qu'elle veut, tout glisse, les journalistes ont plus besoin d'elle que le contraire...
le parti fait son entrée à Science Po....en tant qu'association et tous les privilèges qui vont avec, elle attend donc invitation....

Tiken Jah Fakoly...dans Les carnets du monde sur Europ'...
http://www.europe1.fr/emissions/carnets-du-monde/les-carnets-du-monde-sophie-larmoyer-041015

....quand on voit comment les africains sont obligés d'aller se suicider en mer...et voir comment d'autres réfugiés sont accueillis ce qui est bien d'ailleurs, je salue cet accueil des européens mais on a vu que quand il s'agissait des africains, les portes étaient complètement fermés et aujourd'hui  quand il s'agit des syriens ou d'autres personnes, voilà les portes ont commencé à s'ouvrir....
....
je pense que les gens ne sont pas bêtes,  voit l'injustice , la différence qui est faite entre les deux...il y a tellement de mort quand les gens venaient d'Afrique noire, il y avait un autre discours, voilà c'est dommage...
-elle : est-ce que c'est plus dur de fuir une guerre que de fuir la misère ?
lui : je pense que notre place c'est en Afrique, parce que si on fuit tous l'Afrique, qui est-ce qui va se battre pour la démocratie, le développement, etc...mais je pense que ces jeunes là ont le droit de bouger, ils ont le droit de venir à Paris, comme des français vont à Abdijan ou au  Mali
-elle: il faut qu'il y ai une réciprocité ?
 lui : exactement, sinon c'est pas juste, mais nous on croit en ce continent on pense que un jour le mouvement sera de l'autre côté...
elle : est-ce qu'il est difficile de se faire entendre en Afrique ?
lui : c'est très difficile parce que ceux qui sont ici ne nous aide pas c'est-à-dire que les photos de ceux qui sont  restés au pays reçoivent, c'est des photos qui sont pris sur les Champs-Elysées et donc ils ne prennent pas des photos quand ils dorment dans les rues donc je pense que dans l'avenir un film soit fait je ne sais pas qui va faire ce film, en tout cas il faut faire un film pour voir les conditions ans lesquelles les gens vivent ici, vous savez dans les foyers il y en a qui vivent à 10 dans une petite chambre, le lit est loué, le dessous du lit est loué, c'est des lits superposé dans une petite chambre

elle : vous allez les voir quand vous êtes ici ?
lui : je vais manger dans les foyers quand j'ai envie de manger

elle : cette image là elle n'est pas répercuté en Afrique, il y a une illusion qui entretenue dans les pays d'origines
lui : on n'a pas les bonnes nouvelles, on n'a pas les nouvelles concrètes des conditions dans lesquelles nos frères vivent ici...on envoi de l'argent...y'en a qui vivent dehors on des petit boulot et envoi quand même de l'argent....surtout il y en a qui on abandonné leur boulot...je connais un jeune guinéen qui a quitté sa boutique, a payé 8000 euros pour venir en France et je l'ai rencontré y'a pas longtemps et il regrette mais il peut pas retourner
elle : pourquoi ?
lui : le jour du départ, il y a une fête qui est organisée à la maison, le passeur suit le candidat et la famille quand il y a échec, le candidat a dû mal à revenir parce que c'est tout le quartier qui est venu à la fête donc quand ça se passe mal le candidat à honte de revenir, la famille ne veut pas qu'il revienne parce que c'est une honte pour tout le monde, donc c'est comme s'il avait échoué je veux dire
elle : il y en a qui sont en France qui galèrent et qui ne rentrerait sous aucun prétexte et il y en a qui n'arrivent pas à passer et qui n'entrent pas chez eux pour autant....
lui : il y a beaucoup d'ivoirien qui sont passer par le Mali, le Maroc, ensuite la Libye qui ont échoué qui sont revenu qui ne peuvent pas revenir en Côte d'Ivoire sont obligés de rester au Mali pour faire des petits boulots en attendant de trouver une solution pour partir
elle : pourquoi l'Europe n'arrive pas à définir une politique migratoire ?
lui : je pense qu'il faut faire d'abord, j'espère qu'il y aura une solution et que cette migration va s'arrêter...il faut que les pays européens jouent franc jeu avec les pays en voie de développement, qu'on ne continu pas à piller les richesses du pays qu'on tienne compte de ce que les pays doivent gagner il faut une vraie politique, une politique sincère en place qui puisse permettre à ces pays en voie de développement de se développer, il faut simplement au lieu de nous donner du poisson, il faut nous apprendre à pêcher, il faut nous aider à avoir une vraie démocratie en Afrique, il faut être sincère avec nous, il faut arrêter de soutenir des dictateurs chaque fois que le peuple se soulève quelque part, il faut respecter le choix du peuple je pense que c'est des choses qui manquent à l'Europe, je pense que aujourd'hui les conséquences de la migration quand vous fouillez quand vous faites des recherches dans ces pays où les gens bougent, ils ont une responsabilité quelque part soit ils ont provoqué des guerres pour piller le pétrole ou bien sont allés créer des situations pour piller l'or, etc...il faut que l'occident arrête d'être égoïste et accepte de partager le gâteau équitablement
elle : arguments développés dans vos chansons depuis des années...

<<< je n'ai plus de jus pour ça....des photos ?...y'a pas la télé ? les vidéos de rapper ? les feuilletons ?....photos des Champs Elysées ?......

"j'ai grandi dans les rues poussièreuse d'Afrique du sud, je n'ai jamais rêvé qu'un jour j'aurais des toilettes à l'intérieur et un travail comme présentateur du Daily Show"

je ne me souviens pas d'avoir vu d'affiche dans les rues pour ces deux films l'année dernière....nous étions dans ce lieu où il y a plein de films et au final on a fini par choisir Mission impossible avec T.Cruise qu'on n'a pas regarder....

<<<<ça sent le malheur.....au seeeeeeeeccccccccccoooooouuuuuurrs !

http://femme-noire-et-negritude.blogspot.fr/2015/09/un-livrela-france-noire-3-siecles-de_24.html
http://femme-noire-et-negritude.blogspot.fr/2015/08/camille-mortenol.html

Francois Gustave Perrinon, son nom était associé à Mortenol Camille....le fruit des amours entre deux métis martiniquais...bon, il n'a pas une tête à avoir morflé...donc bof !