samedi 13 avril 2019

Au seeecccooouuurrs !

en trainant sur twitter.....j'apprends l'existence de la Ligue de défense des noirs africains et de l'affaire de Madame Pauline....Libé en a fait un article dans sa rubique fact checking

Nous avons raccourci votre question: «A Levallois, selon des militants de la «Ligue de défense noire Africaine», une boulangère subirait de gravissimes actes de racisme. Aucun média n’en parle. Cette histoire est-elle vraie ?»
Votre question fait référence au témoignage d’une boulangère noire de Levallois-Perret, surnommée «Madame Pauline» qui, dans une vidéo tournée par la ligue de défense noire africaine (LDNA), raconte avoir été victime à plusieurs reprises d’insultes racistes et de harcèlement dans sa boutique.

Contactée par CheckNews, la LDNA, qui est a révélé les faits, n’a pas souhaité nous mettre en relation avec la boulangère d’une soixantaine d’années, qui «souhaite rester discrète» et estime qu’elle «a dit tout ce qu’elle avait à dire dans ses apparitions vidéo».
Dans le premier live Facebook diffusé par la LDNA, «Madame Pauline» raconte avoir été victime d’insultes racistes qui la comparaient à un «chimpanzé» et d’intimidations de la part de personnes qui se sont rendues dans la boutique et lui signifiaient qu’elle n’avait pas sa place dans la cossue ville de Levallois-Perret, mais plutôt à Nanterre.
Dans cette vidéo, la commerçante dit reconnaître ses agresseurs, mais ne les nomme à aucun moment. Elle accuse en revanche la copropriété de l’édifice d’être sur son dos et la mairie de ne pas avoir donné suite à ses signalements. Interrogée sur l’identité des agresseurs, afin de savoir s’il s’agit d’habitants de l’immeuble, de voisins ou autres, la LDNA a répondu que «Mme Pauline réserve ça a la justice», sans confirmer si une plainte avait été déposée. Dans son live, la commerçante indiquait avoir déposé une «main courante, dans laquelle je dis bien, s’il m’arrive malheur, Monsieur Balkany est au courant», comme les deux autres adjoints.
Considérant que la mairie n’a pas aidé la commerçante, la LDNA demande dans un communiqué, publié le 4 mars, la destitution de Patrick et Isabelle Balkany «pour faute grave impliquant la mise en danger d’autrui».

Du côté de la copropriété, CheckNews s’est entretenu avec Jean-Marcel Nataf, l’avocat du syndicat des copropriétaires de l’immeuble, qui «réfléchissent aux suites à donner puisque leurs noms ont été jetés en pâture», après les «méthodes assez répugnantes» de la LDNA. L’avocat explique que la commerçante «est titulaire d’un bail commercial. Elle souhaite avoir une extraction dans sa boutique. Or le règlement de copropriété stipule qu’il ne peut pas y avoir d’activité entraînant des nuisances d’odeurs et de bruits. Ce qui exclut les restaurants ou les endroits, où il y a de la cuisson, comme une boulangerie. Dans son cas actuel, elle possède un dépôt-vente. Conformément au règlement, chaque demande de modifications de cette dame lui a été refusée». CheckNews a obtenu une copie du règlement qui fait bien mention de ces interdictions.
 
la Ligue m'apprends l'existence de ce type qui veut partager sa conception de la négritude
de quoi ???
 
j'apprends que cette démocrate va aller partager son point de vue sur le monde et peut-être l'univers sur Fox news, chaine tres republicaine très protrump
 
 
oui S-Pierre en Martinique
 

 





 







 
 




dimanche 7 avril 2019

Assises des violences faites aux femmes

samedi matin, sur France Info interview de Mam' Clem sur ces assises....dont j'apprends l'existence donc...parait que c'est en Nouvelle-Calédonie que les femmes morflent le plus....dans la seconde vidéo, elle annonce la tenue de l'évènement....avec un enthousiasme....surjoué....
"entre le nord et le sud de la Martinique le trajet n'est que d'1 h 30, donc tout  le monde se connaît....."....euh err vraiment ?....
......les violences faites aux femmes sont plus nombreuses en outre-mer que dans l'hexagone.....
                                         
                                               Outre - Mer : assises des violences faites aux femmes  
                                                  https://www.youtube.com/watch?v=EI1gowNv_l0
                                           
                                                 Assises contre les Violences faites aux Femmes dans les Outre-mer  
                                                   https://www.youtube.com/watch?v=CPJUHb3OE4I
franceinfo : Pourquoi avoir créé ce rendez-vous ?
Chantal Clem : C’est né d’un besoin. Nous sommes dans un mouvement de libération de la parole, où les victimes ont besoin de sortir de ce fléau, de s’exprimer, de casser les chaînes pour pouvoir avancer librement. Nous sommes, en outre-mer, dans des taux beaucoup plus élevés que la moyenne nationale : 19% de femmes victimes d’agressions sexuelles pour la Nouvelle-Calédonie, 17% pour la Polynésie, autour de 6% pour la Guadeloupe et la Martinique, la moyenne nationale est de 2,5%. L’intérêt de ces assises n’est pas du tout de stigmatiser ces territoires, mais de pouvoir prendre part à ce mouvement où il y a de plus en plus de moyens et outils mis en place pour pouvoir lutter efficacement et mener des actions concrètes.

Pour poser la question autrement : le fait que 20% des femmes en Nouvelle-Calédonie aient été victimes de violences de la part de leur conjoint ou ex-conjoint ces douze derniers mois ne veut pas dire que les hommes sont plus violents en Nouvelle-Calédonie ?
Ça ne veut absolument pas dire que les hommes sont plus violents en Nouvelle-Calédonie, ça veut dire que nous sommes dans des dynamiques territoriales différentes. Il y a l’insularité, peut-être le rapport à la masculinité, le rapport de genre dans le couple, le contexte économique, social, qui est particulièrement compliqué. Le fait aussi, qu’il y a peu de moyens pour les associations pour pouvoir lutter efficacement, et ce problème de l’exiguïté des territoires. Je prends l’exemple de la Martinique, que je connais bien : vous avez une heure et demie à tout casser entre l’extrême-nord et l’extrême-sud. Lorsque vous avez une femme qui est victime de violences, comment faire pour pouvoir y échapper ?

La dynamique symbolisée par "Me Too", "Balance ton porc", a permis à de nombreuses femmes victimes de trouver le courage de prendre la parole. Est-ce pareil en Martinique ?
Ça prend, peut-être un peu plus lentement. Tout le monde se connaît, or, une agression sexuelle est la question la plus intime qui soit, donc le rapport à la honte, la culpabilité, est extrêmement fort. On n’a pas forcément envie de montrer cette souillure qu’on a sur soi, on la cache. On le constate universellement : une femme qui est agressée ne va pas le crier sur les toits, d’autant plus dans un territoire réduit où tout le monde se connaît.
https://www.francetvinfo.fr/societe/droits-des-femmes/assises-contre-les-violences-sexuelles-en-outre-mer
"30 femmes sont mortes tuées par leur conjoint ou ex-conjoint depuis le début de l'année, selon le collectif «féminicides par compagnons ou ex». Certaines avaient porté plainte auprès d'un commissariat, d'autres auraient dû être placées sous protection."

dimanche 3 mars 2019

Encore un article sur ce sujet

bon err euh....vraiment ?....au secoooooooouuuuuuuuuurrrs !....ses enfants et son mec ne savaient pas qu'elle enfonçait ses doigts dans le pot....vraiment ?....

La dépigmentation volontaire de la peau, une pratique taboue, répandue et dangereuse

Pendant vingt ans, elle a accompli le même rituel en cachette, dans sa salle de bain. Trente minutes le matin, une heure le soir à enduire son visage et son corps de crèmes et de lotions dépigmentantes, interdites en France, mais vendues sous le manteau dans les boutiques « afros », notamment à Paris, et sur Internet.
Aissata Ba, Sénégalo-Mauritanienne de 37 ans, ne voulait surtout pas que son entourage sache que sa couleur naturelle de peau était bien plus noire. Même son compagnon n’était pas au courant. Avec ces produits « décapants », cette maquilleuse et coiffeuse affichait un teint clair, à l’image de son modèle, Beyoncé, dont le portrait orne les murs de son coquet appartement, à Roubaix (Nord), où elle vit avec ses trois filles.
« J’ai mis tout ce qui était imaginable. Pour moi, la blancheur c’était la beauté, explique-t-elle. Le problème, c’est qu’une fois qu’on est là-dedans, c’est comme une drogue. C’est très difficile d’arrêter. » Il y a deux ans, Aissata Ba a failli y parvenir après avoir découvert une plaque suspecte sur sa poitrine. « J’ai eu la peur de ma vie. Je me suis dit : ça y est, j’ai un cancer, c’est foutu. Mais ça a fini par disparaître, alors j’ai continué. »
Des cas de cancer de la peau ont également été répertoriés ces dernières années
Les risques liés au blanchiment de la peau, apparu dans les années 1960, sont de mieux en mieux connus, et listés par les autorités sanitaires : infections cutanées (gale, mycoses, etc.), vergetures, hyperpilosité, problèmes de cicatrisation, mais aussi risques accrus d’hypertension, de diabète et de complications neurologiques. Plus grave encore, des cas de cancer de la peau ont aussi été répertoriés ces dernières années. « On redoute qu’ils se multiplient à l’avenir », avertit Antoine Petit, dermatologue à l’hôpital Saint-Louis, à Paris.
Rien ne semble pourtant dissuader les adeptes de la dépigmentation volontaire, nombreux dans le monde entier, en particulier en Afrique et en Asie, où ces produits sont autorisés dans plusieurs pays. La direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), chargée du dossier depuis 2005, s’en est alarmée dans une note publiée en juillet 2018 : l’utilisation de ces produits « se généralise de plus en plus » en France, entraînant des effets nocifs pour la peau « dans près de 60 % à 70 % des cas ».
Aucune donnée ne permet de connaître avec précision l’étendue du phénomène dans l’Hexagone, mais selon une étude menée auprès des femmes noires en Ile-de-France par l’association Esprit d’Ebène, 20 % d’entre elles y auraient recours.
 
Quand Morgane a commencé, elle avait 12 ans. Cette étudiante tchadienne de 28 ans installée à Amiens, voulait se débarrasser de ses boutons sur le visage. Son teint s’est éclairci, mais son corps est resté noir. Elle a donc étendu le périmètre d’application, tombant à son tour dans l’engrenage.
Jusqu’à récemment, ses tentatives pour arrêter sont restées vaines, d’autant qu’un jour ou deux d’interruption suffisent pour que la peau fonce de nouveau ou que des taches apparaissent. A chaque fois, les questions de son entourage et les remarques négatives des hommes l’ont incitée à reprendre. « Ils demandaient si j’étais malade, me disaient que j’étais vilaine, et que j’étais plus jolie en étant claire, raconte-t-elle au Monde. Mais ils oublient qu’on le devient en utilisant des crèmes dépigmentantes. »
Sur 83 produits éclaircissants analysés, 51 étaient « non conformes et dangereux »
Or quand les produits sont efficaces, c’est qu’ils sont dangereux, à base d’hydroquinone, de corticoïdes ou de mercure, des substances interdites en France. Les étiquetages promettant un traitement « naturel », « sans hydroquinone », voire « bio » sont en grande majorité mensongers, comme en témoignent les contrôles effectués par la DGCCRF en 2017 : sur 83 produits éclaircissants analysés, 51 étaient « non conformes et dangereux ».
Mais le marché mondial de la dépigmentation, évalué à plusieurs milliards d’euros, est si lucratif et la demande si forte que de nouvelles gammes de crèmes apparaissent régulièrement – y compris à destination des hommes et des enfants – et que les pratiques se diversifient, telles les injections de glutathion, un puissant antioxydant dont l’effet est pourtant méconnu pour cet usage.

En France, « il y a une prise de conscience du problème depuis trois ou quatre ans, mais c’est très difficile de l’enrayer », constate Mams Yaffa, président de l’association Esprit d’Ebène. D’abord parce que la dépigmentation est une pratique taboue, vécue comme honteuse : « Il y a une véritable omerta sur le sujet, avec un déni total des personnes qui le font. »
Aissata Ba fait partie des rares à avoir osé en parler publiquement. La Roubaisienne a franchi le pas en août 2018 en postant une vidéo sur sa chaîne YouTube, lancée quatre ans plus tôt sous le nom de Make up Perfect bambado. Elle y confie son envie d’arrêter, ses hésitations et ses craintes. Rattrapée par la peur de développer un cancer et sa gêne liée à la couleur de ses articulations, plus sombres et qui la « trahissent », elle a finalement réussi à arrêter.
Elle raconte, depuis, ce processus face caméra pour ses 10 000 abonnés, sans cacher les séquelles, en particulier ses larges cernes et ses vergetures. En revanche, elle n’a pas encore trouvé la force de faire la prise de sang que lui a prescrite son dermatologue, il y a trois mois. « J’ai trop peur d’avoir une mauvaise surprise, je sais que les produits passent dans le sang », souffle-t-elle.
« On m’a dit que j’étais une traîtresse de l’Afrique. Mais je n’ai pas fait ça parce que j’ai honte d’être Noire ! »
Témoigner à visage découvert est loin d’être simple tant le sujet est sensible. Si beaucoup saluent son courage et la soutiennent, une partie de ses abonnés la pressent de se taire. « Ça les embête que j’en parle, parce que tout le monde ne sait pas que des femmes noires s’éclaircissent la peau », analyse-t-elle. D’autres lui ont violemment reproché de s’être dépigmentée. « Un commentaire disait : Je te souhaite la mort, c’est ce qui m’a le plus choquée. On m’a dit que j’étais une traîtresse de l’Afrique et que je n’assumais pas ma couleur de peau. Mais je n’ai pas fait ça parce que j’ai honte d’être Noire ! Pour moi, c’est comme les femmes blanches qui font des UV. »

Couleur de peau et position sociale

Pression sociale, familiale, influence de la mode… les raisons qui poussent à s’éclaircir le teint sont multiples et complexes. C’est aussi pour cela qu’il est si difficile de lutter contre cette pratique, dont la dimension esthétique s’enracine dans l’histoire de la colonisation et de l’esclavage.
« C’est à cette époque qu’apparaît une hiérarchie des couleurs. Ceux qui avaient la peau claire étaient un peu plus avantagés que les autres, ce qui a ancré l’idée d’un lien entre la position sociale et la couleur de peau », explique Pap Ndiaye, professeur d’histoire à Sciences Po et auteur de La Condition noire (Calman-Lévy, 2008).
Avoir la peau claire est aujourd’hui encore perçu par beaucoup comme un gage de réussite et d’ascension sociale. « Contrairement à ce qu’on entend souvent, ceux qui se dépigmentent n’ont pas honte d’être Noirs, mais veulent être plus clairs par pragmatisme, parce que cela permet d’alléger le stigmate de la couleur de peau », poursuit l’historien.
« Le Black Power (…) ne touche pas la masse populaire pour qui les problèmes liés à la couleur de peau restent palpables, au travail ou face à la police »
Ni le mouvement de fierté noire revendiquée par le Black Power à partir des années 1960, ni le mouvement « nappy », né dans les années 2000 et prônant le retour au naturel des cheveux crépus, ne sont parvenus à enrayer l’essor concomitant de la dépigmentation.
« Le Black Power est visible mais minoritaire, explique Pap Ndiaye. Il concerne surtout l’élite militante et intellectuelle, mais ne touche pas la masse populaire du monde noir, pour qui les problèmes liés à la couleur de peau restent palpables, au travail ou face à la police. »

« La beauté n’est pas unique mais multiple »

Depuis quelques années, des organisations se mobilisent pour tenter d’éradiquer cette pratique, en prenant soin de ne pas stigmatiser ceux qui s’y adonnent. Au sein de l’association Ewa Ethnik, « on valorise la beauté noire et on explique que ce n’est pas parce que vous êtes Noir que vous n’allez pas réussir », détaille sa présidente Nathalie Migan, docteure en pharmacie et auteure d’une thèse sur la dépigmentation.
La médiatisation croissante de modèles issus de la diversité, à l’œuvre depuis quinze ans, en particulier sur Internet et sur les réseaux sociaux, pourrait, elle aussi, jouer un rôle essentiel, en rompant avec la prééminence du modèle occidental véhiculé jusqu’ici. « Cela passera par l’image, en montrant que la beauté n’est pas unique mais multiple », estime Aline Tacite, l’une des pionnières du mouvement « nappy » et cofondatrice du salon de coiffure Boucles d’Ebène, à Bagneux.
Six mois après avoir arrêté, Aissata Ba assure avoir « appris à s’aimer avec sa couleur de peau ». Elle a accueilli avec émotion et soulagement les compliments de son compagnon. Ceux de ses filles, âgées de 7, 11 et 17 ans et qui ne l’ont jamais connue qu’avec le teint clair, l’ont également rassurée. Leur mère ne leur a pourtant jamais révélé son secret ; le non-dit reste puissant. Ses collègues ont, eux aussi, été surpris de découvrir que sa peau était plus foncée, mais elle les a prévenus : « Il va falloir vous habituer. »
(c)Faustine Vincent
https://www.lemonde.fr/

très mauvaise interview, quelqu'un n'a pas potassé son sujet...
je m'en vais l'acheter
euh err....
hein ?
puis vendredi ces gens sont trending topic monde....au secooouuurrsss !
 
"Le colonialisme, une oeuvre civilisatrice" sujet d'un exercice à des élèves de CM2 à Nantes :
"Sans pour autant oublier les aspects négatifs de la colonisation, il ne faut pas oublier les bienfaits que cela a eu pour les populations colonisées. D'abord les colons ont apporté l'instruction et une langue commune à des peuples qui vivaient sur le même territoire (...). De plus, ils ont apporté les soins médicaux, et ont limité les morts d'enfants et d'adultes. Enfin, ils ont développé des trains et des routes, facilitant le transport des hommes et des marchandises.
<<<ça fait un clapotis...le président duCran, interviewé dans les infos radio du soir à comparer la colonisation à la Shoah....ah euh ! on en est là ?...
Grace Jones  était sur le podium pour défiler me dit le Mail....pour je ne sais quel couturier, Zendaya parrainait  l'évènement, y'a d'autres mannequins noires, mais Grace a fait le show  ou n'importe quoi...elle a 70 ans...