les nouvelles sont ce qu'elles sont....
des africains se sont fait tirés dessus parce que :
une fille de 18 ans a été découpé en morceaux, répartis dans deux valises...et il s'avère que le coupable est un clandestin du Nigéria, donc sans papiers et qui a déjà été condamné pour des affaires de drogues....
le tireur serait un certain Luca Traini, 28 ans, agent de sécurité, encarté à la Ligue du Nord(très anti immigré entre autres)...il s'est fait plaisir, en ce faisant arrêter devant le monument aux morts de la ville, avec une écharpe tricolore, un salut fasciste, bras levé, et de crier : vive l'Italie....
on nous dit qu'il est débordé de soutien de toute part....et que les gens qu'il a blessé n'ont reçu la visite d'aucun politique....
«
J'étais en train de me rendre en voiture au gymnase, quand j'ai entendu à la radio l'histoire de la jeune fille de 18 ans, tuée par un Nigérian dealer de drogue et retrouvée découpée en morceaux dans des valises. J'ai fait demi-tour, je suis rentré chez moi, j'ai ouvert le coffre-fort et j'ai pris le pistolet. J'ai décidé de tous les tuer »
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en mars prochain...élections législatives, les sondages donnent à la coalition de la droite et des nationalistes, 35% d’intentions de vote...yep...
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l'Italie aux italiens"
Selon les instituts de sondages, un bon tiers des électeurs réclame un gouvernement en mesure de garantir un contrôle plus sévère des flux migratoires....
Le nombre de migrants débarquant sur les côtes italiennes a sensiblement baissé l’an dernier. Il a diminué de 35 % par rapport à 2016 : 119 368 personnes ont été enregistrées en 2017 contre 181 436 l’année précédente. Et le mouvement s’est poursuivi durant ce mois de janvier.
La politique musclée impulsée par le ministre de l’intérieur Marco Minniti semble donc porter ses fruits au niveau du contrôle des flux. Pourtant, la question migratoire reste au cœur de la campagne électorale pour les élections législatives du 4 mars. « Perçue comme un danger, elle sera un thème déterminant pour les électeurs ».....
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Jusqu’à présent, les autorités ont fait preuve d’efficacité essentiellement dans l’urgence pour les sauvetages et lors du débarquement ».... « Cela a fait grossir les rangs des migrants vivant dans les rues des centres urbains, provoquant des comportements très réactionnaires dans l’opinion »
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Matteo Salvini insiste sur la « menace » que représente « l’islamisation hors de contrôle » et promet « l’abolition » de la protection subsidiaire. « Nous devons décider si notre ethnie, notre race blanche, notre société doivent continuer à exister ou doivent disparaître »
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https://www.la-croix.com/Monde/Europe/En-Italie-campagne-legislatives-theme-limmigration-2018-01-29-1200909511
pendant ce temps là en Israël.... :
Cash or custody: Israel kicks off deportation of African migrants
TEL AVIV (Reuters) - Israël a commencé à distribuer des avis à 20 000 migrants africains, leur donnant deux mois pour quitter le pays ou risquer d'être jetés en prison.Le gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu offre aux migrants, dont la plupart viennent du Soudan et de l'Erythrée, 3 500 dollars et un billet d'avion pour une destination sûre dans un autre pays d'Afrique subsaharienne.Le sort de quelque 37 000 Africains en Israël pose un dilemme moral à un Etat fondé comme refuge pour les Juifs de la persécution et d'un foyer national. Le gouvernement de droite subit des pressions de la part de son électorat nationaliste pour expulser les migrants, tandis que d'autres réclament leur prise en charge. Le gouvernement dit que les migrants sont des "infiltrés" cherchant du travail plutôt que l'asile, mais que les rebelles, un petit groupe de survivants de l'Holocauste nazi et des gens ordinaires qui disent qu'Israël devrait montrer plus de compassion aux migrants.
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Les premiers avis d'expulsion ont été distribués dimanche et des offres d'emploi pour les inspecteurs de l'immigration pour mettre en œuvre le plan d'expulsion ont été affichées sur les sites Web du gouvernement.Les groupes de défense des droits qui défendent les intérêts des migrants affirment que de nombreux exilés et guerres ont fui et que leur expulsion, même dans un autre pays d'Afrique, les mettrait davantage en danger. "Je ne sais pas quoi faire. Le Rwanda, l'Ouganda ne sont pas mes pays, qu'est-ce qu'un pays tiers va m'aider? ", A déclaré l'érythréen Berihu Ainom, après avoir reçu un avis d'expulsion dimanche. Les avis d'expulsion ne précisent pas le pays dans lequel les migrants seront envoyés, mais Netanyahu a déclaré que ce serait une destination sûre. Les groupes de défense des droits ont nommé l'Ouganda et le Rwanda comme pays hôtes possibles. Dans un quartier pauvre du sud de Tel-Aviv qui a attiré des milliers de migrants africains, les magasins sont ornés de panneaux en tigrinya et d'autres langues africaines tandis que les entrepôts abandonnés ont été convertis en églises. "Je suis venu en Israël pour me sauver la vie", a déclaré Afoworki Kidane, érythréen, assis sur un banc de rue. Il a dit qu'il préférait aller en prison plutôt que de prendre l'argent et le billet d'avion proposés pour quitter le pays qui a été sa maison pendant neuf ans.
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Le ministre de l'Intérieur, Aryeh Deri, a déclaré que la première obligation d'Israël concernait ses propres citoyens, plutôt que les migrants."Ce ne sont pas des chiffres, ce sont des gens, ils sont humains et je suis plein de compassion et de pitié", a déclaré Deri à Army Radio. "Mais le petit Etat d'Israël ne peut pas contenir un tel nombre d'infiltrés illégaux."Mais l'opposition au projet s'est développée et certains Israéliens offrent maintenant de prendre des migrants à risque d'expulsion dans leurs maisons.Jeudi, un groupe de 36 survivants de l'Holocauste a envoyé une lettre à Netanyahu lui demandant de ne pas expulser les migrants. L'Anti Defamation League, basée aux États-Unis, a également exhorté Israël à reconsidérer le plan, citant "les valeurs juives et le patrimoine des réfugiés".Rabbi Israël Meir Lau, président du mémorial Yad Vashem Holocauste et survivant de l'Holocauste, a déclaré dans un communiqué que la question exigeait «autant de compassion, d'empathie et de pitié que possible. Les expériences du peuple juif au cours des âges soulignent cet engagement. "Le rabbin Susan Silverman a lancé une campagne appelée Miklat Israel (Israel Shelter) pour que les Israéliens emmènent les migrants dans leurs foyers."Il est inadmissible que l'Etat juif expulse les gens à une vulnérabilité redoutable", a-t-elle dit.Rabbi Tamara Schagas, rabbin de Miklat Israël, a déclaré que 600 familles israéliennes s'étaient déjà inscrites et que l'organisation commencerait à connecter les migrants avec des hôtes potentiels cette semaine.
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La Cour suprême a statué en août que les autorités israéliennes peuvent détenir des migrants illégaux jusqu'à 60 jours
Les fonctionnaires de l'immigration ont déclaré que les femmes, les enfants et les hommes ayant des familles en Israël étaient autorisés à rester pour le moment, tout comme toute personne ayant des demandes d'asile en suspens.Sur les 6 800 demandes examinées jusqu'à présent, Israël a accordé le statut de réfugié à 11 migrants. Il a au moins 8 000 demandes supplémentaires à traiter.Les autorités israéliennes ont déclaré que les autorités israéliennes resteraient en contact avec les migrants acceptés dans un pays tiers pour superviser leurs progrès. Le Rwanda a déclaré qu'il n'accepterait que les migrants qui ont quitté Israël de leur plein gré. Néanmoins, l'agence des Nations Unies pour les réfugiés a exhorté Israël à reconsidérer, disant que les migrants qui ont déménagé en Afrique subsaharienne ces dernières années étaient dangereux et ont fini sur la périlleuse route des migrants vers l'Europe, certains souffrant d'abus, de torture et même de périr en chemin.Les groupes de défense des droits humains en Israël disent que le gouvernement se débarrasse simplement des personnes qu'il devrait reconnaître comme des réfugiés en Israël et qu'il n'y avait aucune garantie réelle pour leur sécurité.Une clôture qu'Israël a construite au cours des dernières années le long de sa frontière avec l'Egypte a presque empêché les migrants africains d'entrer illégalement dans le pays. Au début de la décennie précédente, quand la frontière était poreuse, un total de 64 000 Africains sont arrivés en Israël, bien que des milliers d'entre eux soient partis depuis.
Emmanuel Asfaha d'Erythrée s'est rendu en Israël en 2011 avec sa femme et son bébé. Son deuxième enfant est né en Israël.Un étroit magasin d'épicerie empilé avec des sacs de farine mène à leur appartement de deux pièces à Tel Aviv, une affiche de Jésus suspendu sur les murs fissurés au-dessus du lit de son fils. Asfaha est préoccupé qu'Israël finisse par expulser des familles aussi."Je suis inquiet de la situation", a-t-il dit en cuisinant Shiro, un ragoût traditionnel. "Demain, ce sera aussi pour moi."A quelques kilomètres de là, dans un quartier branché et haut de gamme de Tel Aviv, Ben Yefet, un courtier de 39 ans, a déclaré qu'il avait signé avec Miklat Israël pour loger deux ou trois migrants dans son appartement de deux pièces."En tant qu'Israéliens et Juifs nous sommes obligés. Nous avons une boussole morale, nous devons juste le faire ", a-t-il dit.
https://www.reuters.com/article/us-israel-africa-migrants/cash-or-custody-israel-kicks-off-deportation-of-african-migrants-idUSKBN1FP214
souvenons-nous:
extrait :" ...parti de droite du Premier ministre Netanyahou, avait effectivement dit des clandestins africains qu’ils étaient « un cancer qui prolifère ». La façon de nommer ces migrants en dit long sur la façon dont ils sont considérés. On les appelle « les infiltrés », mais aussi les « Soudanais », comme le raconte Oscar Olivier : « Ici, dès que quelqu’un est noir, il est soudanais. On parle donc même des Soudanais du Niger, des Soudanais du Congo ou des Soudanais du Ghana. » Quand nous abordons ce sujet ensemble, David Sheen, le journaliste américain, pèse ses mots et parle plus lentement : « Le niveau de racisme actuel en Israël, il peut être comparé à ce qu’on a connu dans d’autres pays occidentaux, il y a cinquante, soixante ans. Les gens se font insulter dans la rue. Souvent, quand les Noirs entrent dans les bus, les gens se bouchent le nez, bloquent les places à côté d’eux, ouvrent les fenêtres, pestent : “Ah ! Mais on n’a pas besoin de tous ces Noirs !” Dans les autres pays, les gens sont gênés par leurs pensées racistes. Ils ne les disent pas en public. Là, non. C’est un racisme assuré, et dont les gens sont fiers. »
http://femme-noire-et-negritude.blogspot.fr/2014/04/aie-ouille.html
mercredi 7, la ville est sous la neige et dans les infos du matin, il y a une interview de S.Smith qui a un énième avis sur le continent...err euh il a encore commis un bouquin...
...l'explosion démographique du continent ne pourra pas être contenue par son développement économique, trop lent, et dans les prochaines décennies, un flux migratoire sans précédent pourrait déferler vers l'Europe. En effet, le rapport démographique entre l'Europe et l'Afrique sera dans trente ans de un à cinq, soit 450 millions d'Européens pour 2,5 milliards d'Africains. C'est une fatalité, l'Afrique suit la courbe de toutes les autres régions. Quand je suis né en 1956, il y avait 180.000 habitants à Abidjan, aujourd'hui il y en a 4 millions. Il y avait 300 millions d'Africains au sud du Sahara, aujourd'hui ils sont 1,3 milliard, il y en aura 2,5 milliards en 2050.....
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Une jeunesse qui regarde ailleurs.... "C'est une pyramide de l'âge qui fait que 40% de la population a moins de quinze ans". Ainsi, jamais dans l'histoire les habitants d'une partie du monde n'ont été aussi jeunes que les africains sub-sahariens. Une jeunesse poussée à partir, notamment lorsqu'elle a pu avoir accès à une éducation. "La pression migratoire ne peut aller qu'en s'accroissant", mais le phénomène des départs ne concerne "pas les gens les plus pauvres". "Ce sont ceux qui sortent la tête de l'eau, qui ont une vue du monde, qui savent où aller, qui sont sur Facebook, qui ont un téléphone portable et les 2.000 ou 3.000 euros nécessaires pour se lancer dans le voyage". Selon une étude de 2016 réalisée par l'institut Gallup, 42% des jeunes Africains (de 15 à 24 ans) et 32 % des diplômés du supérieur déclarent vouloir émigrer. "Ils sont partis du village pour aller en ville, à la capitale, et maintenant c'est le débordement. Les gens vont partir à l'extérieur, pas forcément en Europe mais essentiellement en Europe". De quoi constituer un véritable "défi" pour le vieux continent.
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Les effets pervers de l'aide au développement ? Paradoxalement, c'est le co-développement, visant notamment à maintenir dans leur pays les populations défavorisées en leur donnant sur place accès à une éducation, qui favoriserait les phénomènes de déracinement,"C'est un paradoxe terrible", "Pendant trente ans le gens vont migrer, par la suite le pays va aussi atteindre un seuil où il sera plus intéressent, également pour des raisons affectives, de rentrer ou de rester chez soi, mais d'ici là il y a une période ou l'aide ou développement favorise l'immigration". L'aide au développement, on l'essaye depuis près de 60 ans. Est-ce qu'il y a des succès ? Les partis du monde qui s'en sont sorties ne sont pas les parties les plus aidées"
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Pas d'Europe forteresse. Pour lui, le renforcement des frontières, avec la construction de barrières physiques à l'image du mur que Donald Trump veut ériger entre les États-Unis et le Mexique, ne pourra pas endiguer le phénomène. "Quand vous voyez l'ampleur du défi, on a actuellement 200.000 Africains qui voyagent par an, lorsque l'on en aura des dizaines de millions, ça ne tiendra pas. Et ça ne tiendra pas non plus parce que nous ne voulons pas être un continent entouré de barbelés, et heureusement !
Rédaction Europe1.fr
tweet d'un fâcheux
