samedi 3 mars 2018

Clic ! clic !

vendredi, fin de journée...Auchan Bagnolet, je suis dans la queue, caisse moins de 10 articles...devant moi, deux ados, des filles, une asiat' sévèrement acnéique, et une arabe aux énormes seins s'étonnait bruyamment que des personnes  l'ayant connu plus jeune, l'a reconnaissent...alors qu'elle a changé...elle veut que les gens l'a regarde dans les yeux, quand ils lui parle, et non pas ses gros nichons...elle cherchait mon regard, mon approbation ? mon intérêt ?....
la file n'avançait pas, car sur les deux machines, une seule fonctionnait....un homme noir essayait de faire accepter à l'appareil son billet, quand derrière moi, une voix, mâle, grave dit :  " qu'est-ce qu'y fout il est con le nègre"....c'est tout...je n'ai pas bougé, fatigué, pas inspiré, je ne voulais pas lui faire plaisir par une quelconque réaction....il l'avait dit pour que je l'entende, c'était pour moi, merci...j'attends un petit moment, puis me retourne pour une appréciation physique...une belle tête de défavorisé, aviné, moustachu, cheveu  gris, rare, maintenu par tout le flacon de gel...
j'avais oublié que j'avais commandé chez amazon, l'une des chose qui me fait le plus rire au monde...
la personne, un enfant à qui je l'ai offert pour son anniversaire, n'a pas compris...
la députée qui avait mordu le chauffeur de taxi a reçu une lettre et a tenu à la partager sur twitter....il y a menace de mort, elle a porté plainte...
on peut en manger 5 en 1 heure....et faire un jeûne de 16 heures...
une chanson à fredonner
 Bougnoule, Niakoué, Raton, Youpin
 Crouillat, Gringo, Rasta, Ricain
 Polac, Yougo, Chinetoque, Pékin
 C’est l’hymne à l’amour
 Moi l’ nœud
 Niakoué, Négro, Blanc blanc, Touquin
 Métèque, Mocco, Ordure, Putain
 Rital, Maquereau, Macaque, Chien
 C’est l’hymne à l’amour
 Moi l’ nœud
 Ploume ploume, Barbot, Bouseux, Boudin
 Patate, Clodo, Fumier, Crétin
 Goudou, Homo, Tata, Tapin
 C’est l’hymne à l’amour
 Moi l’ nœud
 C’est l’hymne à l’amour
 Moi l’ nœud
 Enfin c’ qu’il en reste...
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-mour moi l'nœud.....ah!ah!ah!ah!ah!ah!....Gainsbourg pour les paroles
L'hymne à l'amour... (Moi l'noeud)  
 
entre 2011 et 2017 la droite extrême a progressé....à part en Belgique, en Irlande, en Espagne.....

les pubs asiatiques m'épuisent
des élus, 30....LFI, LRM, les Verts, LR, même FN, du Modem, de l'UDI.....à l'initiative d'une certaine
Mama Sy, élue je  ne sais pas où, éducatrice spécialisée....ont décidé d'aller à la rencontre de sdf et de passer une nuit dehors mais devant les caméras....pour je cite et sans rire :
  "montrer que la situation  des sdf  n'est pas normale" 
<<<err ! au secccooouuurrsss !....de toute façon le froid sibérien est parti....
vraiment vous n'avez pas une petite idée de ce que vivent les gens dans la rue...sérieusement ?.. au hasard, les trottoirs sont sales et durs, un connard a redessiné les abris bus, les grillages sur les sources de chaleur, les bancs anti sdf...les centres d'hébergement sont saturés, lieux de violences, de vols....
<<<<<mon initiative à moi est un rendez-vous au bord de la falaise, vous vous tiendrez la main et à trois, vous sauterez dans le vide....

lundi 26 février 2018

Brrrrrrrr !

putain de froid, un vent sibérien s'est abattu sur la ville...j'ai failli perdre mes oreilles...
dimanche, je mange des gaufres...quand tout à coup...glurp , broum, vloum....j'étouffe, vertige....quelqu'un a eu l'idée de lire sur le paquet : " ne convient pas au allergique au...lait"....je fais juste une intolérance.....
fini les orgies...alimentaires.....
mais qu'est-ce qu'elle fait ?
err....elle sourit ?....
Malcom X était bien rouquin....
 
 ben ouaiche  !
 épaules menaçantes....
j'ai vu American assassin....c'est  pas mauvais pour ce que c'est, dans le genre...cough! cough !....l'acteur a sorti sa langue et très vite, elle a rencontré un barrage de dents....
 Ai-je vraiment lu que  Cri-Cri prenait la défense de la chanteuse Mennel ?....qui ça...une chanteuse de télé crochet, tête enrubanné, yeux bleu, arabe....quelqu'un est allé déterrer ses tweets de jeunesse où elle rendait le gouvernement responsable des attentats, en mode complot....Dieudo et Ramadan étaient ses maîtres à penser.....bruit, bruit, la voilà poussé à quitter l'émission malgré des excuses....ne regardant pas l'émission, m'en battant les couilles, ne n'ai évidemment pas de neurones pour elle....euh ! sans moi...
"La France reste une terre de passion et de générosité, elle est une béance du monde d’où surgissent, toujours vives, des querelles et des fureurs qui n’ont jamais su dissoudre ses ardeurs fraternelles. C’est bien là qu’il faut vivre. Et d’abord, c’est votre pays. Ne vous le faites pas voler.
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non seulement elle découvre l'affaire après tout le monde, mais je ne vois pas l'intérêt de cet avis puisque la personne est retournée dans l'ombre....ou alors c'est pour faire plaisir aux fâcheux.....

dimanche 25 février 2018

Encore un bouquin...

voulant m'informer, je tombe, au milieu de l'interview de l'auteur de ce bouquin sur France Info....au seecccoouurrss !....pas le courage de réécouter....il y a un article sur le site du Monde....
Les footballeurs africains évoluent aujourd’hui sur les terrains du monde entier et ils n’ont jamais été aussi nombreux. Selon une enquête du Centre international d’étude du sport (CIES), ils représentent 23 % de l’ensemble des joueurs de première division en Europe. En Asie, la proportion atteint 27 %. Mais derrière ces joueurs de l’élite, combien sont-ils à avoir déjà confié leurs économies ou celles de leur village à un intermédiaire peu scrupuleux pour un test plus ou moins aléatoire dans un club ? Selon l’ONG Foot Solidaire, plus de 6 000 mineurs quittent chaque année l’Afrique pour tenter leur chance.
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Dans Magique système, l’esclavage moderne des footballeurs africains (éditions Marabout), un ouvrage coécrit avec le journaliste Barthélémy Gaillard, Christophe Gleizes, reporter pour les magazines So Foot et Society, dénonce la face cachée de ce système fait d’ambitions démesurées et de vendeurs de rêves.
Comment avez-vous réalisé votre enquête ?
Pendant neuf mois, nous avons parcouru six pays d’Afrique de l’Ouest [Sénégal, Gambie, Mali, Cote d’Ivoire, Ghana et Togo] et nous avons rencontré tous les acteurs du football local. Ce travail a permis de faire une radiographie du foot, du petit club de quartier aux fédérations nationales, en passant par les académies et les centres de formation.
Les histoires de joueurs que nous avons entendues sont tristement banales : un jeune se fait arnaquer de 3 000 ou 4 000 euros parce qu’il a l’espoir de jouer dans un grand club, et aujourd’hui il n’a plus rien, ne peut même plus rentrer chez lui. Même si la somme est colossale pour lui et son entourage, le montant n’est pas énorme vu d’Europe et l’arnaque n’est pas spectaculaire. Quand c’est la cinquantième fois qu’on vous raconte cette histoire, vous finissez par vous dire : « Comment ce trafic qui touche les plus démunis peut-il perdurer ? »
Ces arnaques artisanales ont en fait un rendement industriel, parce qu’à chaque coin de rue en Afrique, les enfants jouent au foot. C’est donc une main-d’œuvre inépuisable et bon marché. Il faut aller sur place pour se rendre compte de ce vivier incroyable dans lequel tous les clubs européens viennent piocher allègrement, de manière légale ou non.

Qu’est-ce qui vous a le plus surpris ?
C’est de voir à quel point les footballeurs africains sont aimantés par l’eldorado européen. L’Europe est totalement idéalisée et la force du rêve est incroyable. Je le savais, bien sûr, mais je n’avais pas conscience de l’ampleur, de la force de ce graal que représente la Ligue des champions, par exemple.
Même s’ils galèrent pendant dix ans, même s’ils ont été ruinés par un agent véreux, des joueurs continuent de penser qu’ils sont le joueur unique, la future star, le Didier Drogba de demain. Alors que, très sincèrement, beaucoup ne jouent pas mieux au foot que vous et moi ! Mais ils sont bercés de rêves et comme hypnotisés par des gens qui leur font croire n’importe quoi.
Peut-on comparer cet exode avec celui des migrants ?
Oui, parce qu’on retrouve les mêmes logiques, les mêmes problématiques. Les jeunes footballeurs utilisent le sport comme moyen d’immigration parce qu’ils pensent que c’est plus facile d’atteindre l’Europe par ce biais-là qu’en montant dans une barque et en traversant la Méditerranée. Quant aux agents de joueurs et autres rabatteurs, on peut les comparer à des passeurs. Ce sont des illusionnistes, des marchands d’esclaves.

Vous comparez ce trafic à une forme d’esclavage moderne ?
Il y a effectivement certains cas qui peuvent être considérés comme tels. En bout de course [après des tests non concluants dans les championnats plus prestigieux], les migrants footballeurs se retrouvent en situation irrégulière en Hongrie ou en Grèce… On leur confisque leurs papiers et ils deviennent clandestins, endettés jusqu’au cou et traités comme du bétail.           
Ils connaissent des moments de désespoir ultime car ils ne peuvent pas repartir chez eux à cause de la honte provoquée par leur échec. Il faut savoir que leur famille s’est parfois endettée pour leur permettre de passer un test dans un club et que la pression de la communauté est très forte.
Certains joueurs sont récupérés par des réseaux criminels de prostitution, de trafic de drogue… Ce que raconte ce livre, c’est le système de traite des footballeurs africains, car il s’agit bel et bien d’un commerce d’êtres humains.

Les clubs européens sont-ils complices ?
Ils se cachent souvent derrière ces petites académies poubelles qui pullulent en Afrique. Elles s’appellent Deportivo Academy, Young Star Academy… C’est un business misérable qui n’a rien à voir avec un mastodonte comme Aspire [un programme de détection de footballeurs financé par le Qatar et qui prospecte principalement en Afrique].
En ne payant pas toujours ou pas intégralement les indemnités de formation [un mécanisme de solidarité assurant aux clubs formateurs une contrepartie financière], les clubs européens nuisent au développement du football local. Un jeune Africain ne peut donc pas gagner les 300 ou 400 euros par mois qui lui permettraient de nourrir sa famille avant de s’exiler en Europe. Au Brésil par exemple, ces indemnités sont versées aux clubs formateurs. Elles permettent aux jeunes footballeurs de vivre de leur passion et rehaussent le niveau du championnat.
Mais, en Afrique, tout est fait pour que la situation des jeunes joueurs reste la même afin qu’on puisse piller massivement les ressources et sortir les joueurs de ce vivier. C’est une marchandisation de l’être humain.
Les joueurs ont-ils une part de responsabilité ?
Ils sont broyés dans un système plus puissant qu’eux. On peut dire quand même qu’ils sont complices dans la mesure où ils acceptent souvent de mentir sur leur âge pour augmenter leur valeur. On leur fait des papiers où on modifie leur date de naissance pour les rajeunir. Lors de la dernière Coupe du monde des moins de 17 ans, 26 joueurs nigérians sur les 60 sélectionnés avaient triché sur leur âge. Deux semaines plus tard, ce sont 14 Camerounais qui ont été démasqués…  
Les clubs européens sont également complices. Ils sont dans une attitude coloniale qui se manifeste par une extorsion de « matières premières » sans aucune contrepartie pour le continent africain.
Quel serait le conseil à donner aux jeunes footballeurs africains ?
Ils pensent tellement être le joueur d’exception, le prochain Yaya Touré, que je pense qu’un conseil ne servira à rien. C’est difficile de répondre… Il faudrait quand même leur dire de se méfier, de faire attention aux réseaux. Un papier de Manchester United ou une lettre d’invitation signée par le Real Madrid est tellement facile à imiter. Je leur conseillerai aussi de s’inscrire au sein de leur fédération nationale. Mais la force du rêve est si puissante qu’ils continueront de penser qu’« ailleurs vaut mieux qu’ici » ou qu’« il vaut mieux mourir que renoncer ».
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2018/02/18/en-afrique-quand-le-reve-de-football-aboutit-a-la-traite-d-etres-humains_5258873_3212.html