que j'ai lu à cause de la couverture et du titre...que j'ai relu dernièrement...un français aux States dans les années 50, tombe amoureux d'une noire(alors qu'il est marié à Armande qui est en France) il l'épouse, la tue, en se cachant pour échapper à...il devient fou, la belle lui apparaît, mais ce sont des moutons...pia...pia...
c'est ni bien écrit, ni mal écrit, c'est rien, zéro intérêt...mais...dans quelle mesure J'irai cracher sur vos tombes de Vian a influencé l'écriture de ce truc...
Ma sale peau blanche, 1958
p.16 : Cynthia était une vraie négresse. Pourtant les caractéristiques de sa race étaient très atténués : elle avait un nez rectiligne, menu et à peine élargi aux ailes, de longs cheveux qui ne frisaient qu'à leur extrémité et une bouche normale comme en ont toutes les femmes blanches un peu sensuelles.L'intérêt de son visage venait surtout de ses grands yeux bleus. J'avais déjà rencontré des noirs aux yeux bleus au cours de ce voyage, mais aucun d'eux ne possédait ce regard intense et pur...
Elle a réussi à me faire face et à être aimable sans me regarder. Les noirs ont l'art de ne jamais livrer leurs regards.
p.39 : une grosse mexicaine suifeuse faisait le ménage dans la pièce voisine...elle dégageait une sale odeur de rance qui m'a chaviré...
p.60 : un sourire a égayé son beau visage grave, trop sculptural. Elle avait comme tous les nègres des dents de carnassier, immaculées.
p.74 : le vieux docteur a tressailli en constatant que je l'appelais par son prénom. Ca lui paraissait suspect. Elle avait baissé les yeux. A cet instant, il y avait en elle toute la soumission héréditaire de sa race.
p.78 : Miss Moore, lui ai-je lancé, vous avez les plus beaux yeux du monde; la plus belle peau du monde. Croyez que je déplore ma sale peau blanche.
p.94 : d'elle-même elle a remis sa main noire dans la mienne...Je m'étais toujours imaginé stupidement que les nègres avaient la peau brûlée Ce contact imprévu me surprenait un peu.
p.125 : Cynthia offrait la plus parfaite image du bonheur. Sa joie faisait remonter en elle toute la candide insouciance de sa race. Elle parlait beaucoup, riait sans raison et avait des élans imprévus.
p.141 : j'aimais Cynthia à en perdre la raison, mais d'un amour exclusivement cérébral. En général une négresse nous porte cela que dans tous les bons bordels on en trouve au moins une. La loi des contrastes.
Avec Cynthia, c'était juste le contraire qui se produisait. Non seulement je n'avais plus du tout envie d'elle, maintenant, mais l'idée de la posséder m'épouvantait.
Je pensais à notre accouplement et ça me donnait l'envie de vomir. Ce corps noir et ce corps blanc entrelacés composaient à mon sens un spectacle hideux. Pour tout vous dire, c'était ma peau blafarde qui m'écoeurait le plus. Je la trouvais indigne de celle de Cynthia. Je mentais en lui assurant que seuls les échiquiers sont noirs et blancs. Nous avions la même âme, le même coeur...Notre sang aussi avait une couleur identique, pas notre peau....
p.198 : -Non Cynthia, je ne t'aime pas. j'ai cru...c'était un truc, tu ne peux pas comprendre, j'avais toujours eu envie de m'envoyer une négresse. Des fois j'allais dans une maison...une maison où il y avait des femmes à vendre, pas à vendre : à louer...des blanches... des noires...je désirais les noires mais je me contentais des blanches. La timidité...ou bien, attends...LA PEUR! Quand je t'ai vue, si noble, si pure si belle, j'ai cru que c'était de l'amour...et c'en a été jusqu'à ce que je te tienne dans mes bras et que tu m'embrasses; après c'est redevenue de la peur! de la peur toute noire, toute froide, avec une odeur que les blanches n'ont jamais.....
Quand les hommes du shérif arrivèrent au ranch, ils trouvèrent cadavres égorgés sur le chemin menant à l'habitation...4 cadavres...dont trois moutons