de Michel Giraud, que j'ai lu, il y a longtemps....mais ne fait pas parti des résolutions de l'année de le relire
"être antillais c'est recevoir sa différence de l'extérieur en tant qu'homme de couleur vivant dans une société blanche"
-clichés: "le nègre est sauvage, grossier, il a de mauvaise manière, porte pas de cravate, mange avec ses doigts, marche pieds nus, danse en roulant les hanches, bat sa femme, parle mal, jure, écorche le français, aime boire"
- les noirs de peau sont au bas de l'échelle sociale, c'est la couche populaire inférieure, ils sont pauvres, les chabins sont violents, les mulâtres sont hypocrites
- neg gros sirop, neg Guinée : noirs venus d'Afrique après 1848, n'ont pas été mélangés
- peau chappée
<<<<<.....sur RFO1, Tempo, ATV tous les présentateurs étaient claires de peau, à part Serge Bilé(qui est africain), qui avait des clignements d'yeux insupportables, comme s'il envoyait des messages codés à des amis sur une autre planète, il a commis le texte de cette chanson, con et sirupeux :
" on n'est jamais tout blanc
on n'est jamais tout noir
on est tout simplement
porteur d'espoir
tout ce qui nous sépare
c'est dérisoire
c'est dérisoire "
« La peau. Ils sont obsédés par la peau. Une seule idée en tête : éclaircir la race. D'un enfant qui naît plus clair que les autres, ils disent qu'il est "sauvé". (...) Plus d'esclavage, plus de fouet, et pourtant il nous suffit d'un claquement de doigts pour qu'elles s'allongent et écartent les cuisses. Éclaircir la race. J'ai cru remarquer que vous regardiez mes servantes. Des négresses, n'est-ce pas ? Mais non. Vous n'imaginez pas la variété des noms qui marquent une toute petite différence de couleur : mulâtresse, chabine, métisse, quarteronne, et j'en passe ...Ici, celui qui est un peu plus clair méprise celui qui est un peu plus sombre. Et nous ? Avec notre peau blanche, nous représentons l'idéal absolu, nous sommes en haut de l'échelle et nous les regardons se bousculer pour escalader les échelons et se casser la gueule, bien évidemment, car survient toujours un gros nègre tout noir qui les fait retomber dans le goudron, comme ils disent ... »
Gilles Perrault