j'ai lu, dans le passé...Le marché des amants, sur sa relation avec Bruno Beausire alias Doc Gynéco...317 pages, un style très...euh...libre...pas structuré, faussement naïf, faussement direct, énervant, oh elle ne cache rien...je ne recommanderai jamais à qui que ce soit cet auteur, ni ce bouquin....j'en avais lu un autre avant, mais n'a laissé qu'un souvenir vague, elle sortait avec un type marié qui ne voulait pas quitter sa femme et son enfant....
p.49 : on faisait l'amour, on jouissait. Il me prenait dans le vagin mais par derrière en me demandant de serrer les jambes et de croiser les chevilles, il serrait mes chevilles dans les siennes, ça cambrait mes reins, il faisait des va-et-vient rapides...
p.48 : j'avais peur qu'il ait le sida, je me méfiais de lui, je ne
voulais pas qu'il me pénètre_ on n'avait pas de préservatifs.
p.75 : il n'admirait rien. Sauf une fois une petite fille de couleur
avec des nattes qui suivait sa mère dans un parc_ elle est belle cette enfant
p.91 : ça c'est mon père...je pense qu'il était assez raciste . Un jour
il m'avait dit que les noirs, le soleil avait très bien pu modifier leur
cerveau autant que leur peau, ce qui expliquait leur retard, leur développement
retardé et qu'il n'y avait rien d'extraordinaire à ça. -Ah bon ?(il riait)
p.130 : Serge l'orientait (la conversation) sur l'esclavage, les
ancêtres des africains qui avaient collaboré à la traite, les antillais
porteurs de la négritude et sur qui
était vraiment noir_ ceux d'origine africaine cherchaient à se blanchir
la peau avec des produits . Serge disait "ne t'inquiètes pas, ils sont
bien punis, ils font des cancers de la peau". Puis sur l'islam, pourquoi
les contestataires noirs avaient repris l'islam, la religion de ceux qui avaient collaboré à
la traite. Toute la table était en faveur des noirs et des juifs, personne ne
soutenait l'islam.
p.200 : mais un type d'une cinquantaine d'année, brun, le crâne dégarni,
méditérranéen, interpellait Bruno, à 10 mètres_ "t'as pas honte toi de
voter Sarkozy, kharlouch, t'as oublié que t'es un négro"...ça veut dire
fils d'esclave en arabe. Et il a dit nègre.
p.213 : sur le ton des choses qu'il fallait que je sache, mon père me
disait que "sur le marché des amants, le noir vaut moins qu'un blanc"