samedi 25 avril 2020

C'est bien du malheur...épisode 53

je parcours des articles sur le Covid 19 et les risques de famine dans le monde...surtout chez lez pauvres...
la télé est allumée sur une chaîne ricaine qui diffuse un bêtisier...de gens qui se cassent la gueule...je ne suis pas le public visé...donc...j'appuie au hasard sur un bouton : une fille noire, voilée dans une barque nous dit qu'elle va à l'école mais les djihadistes empêchent les profs d'accéder aux classes...non...nnnnoooonnn ...laissez-moi tranquille....
je retourne à mes articles...déjà anxiogènes...j'appuie sur un autre bouton, c'est toujours cette histoire de bêtisier....j'appuie sur un autre bouton, je suis sur, Public Sénat, un type noir, érythréen est en Suède et raconte comment il y arrivé....un membre de sa famille l'a invité au Soudan, pour le vendre à Dieu sait qui et appeler ses parents pour une rançon de 30000£$, il s'est retrouvé en Egypte.....sa mère au téléphone lui dit qu'elle a mendié 7 mois pour payer la rançon....un trafiquant arabe à la peau blanche témoigne qu'au Sinaï, il n' y a rien donc...lançons nous dans l"enlèvement, qui grâce à l'argent a pu faire des placements....les érythréens qui témoignent ont des têtes d'arabes et s'expriment en anglais...il y en a un qui ils ont fait un sort à ses mains : aouch ! sur 10 doigts, ils en reste 3 brûlés....les dos sont marqués....
je m'en vais sur le site de la chaîne ....
il y a un imam barbu qui dit sans rire que que l'islam est contre ce trafic et qu'il va taper sur les doigts des trafiquants   en leur disant que c'est....mal...
à la fin sur les 3 gars qui témoignent, l'autre sans mains va se faire réparer en Allemagne, le 2ème expulsé en Belgique, le 3ème peut rester en Suède....
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me voilà à googeliser  pour savoir ce qui se passe dans ce Mont Sinaï.....le documentaire date de 2014....

La frontière israélo-égyptienne est, depuis 2009, le théâtre d’un gigantesque trafic d’êtres humains. Des réfugiés, souvent érythréens, y sont détenus et suppliciés par des rançonneurs bédouins. Un drame méconnu et impuni

La trentaine, le visage émacié, il aspire avec frénésie des bouffées de cigarette. La fumée se déverse aussitôt en propos confus, à peine audibles dans la cacophonie de ce bar du Caire. Tout son corps crie encore l’effroi de sa détention dans le désert du Sinaï. Yonas Habte est érythréen. C’est grâce à sa famille qu’il a survécu à l’une des plus grandes traites d’êtres humains contemporaines. Sept jours auparavant, après que ses proches ont versé les 40 000 dollars (environ 30 000 euros) de rançon exigés par les ravisseurs, Yonas a pu gagner la capitale égyptienne. Bien qu’épuisé, il s’est précipité à l’ambassade d’Erythrée : «Des dizaines d’autres sont encore détenus, aidez-nous !» Yonas écrase son mégot, silencieux. Son regard, noir d’ivoire, traduit à lui seul sa colère contre ces diplomates qui l’ont alors congédié sans ménagement. L’index pointé vers le ciel, il reprend d’un timbre grave : «Otage, j’ai fait une promesse à Dieu. J’ai juré que, si je survivais, je tenterais tout pour mettre fin à ce trafic d’êtres humains. Si personne ne nous porte secours, je veux que le monde sache.»
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Cette crise s’amorce en 2007, lorsque des migrants et réfugiés subsahariens prennent la route de Tel-Aviv, alors un eldorado. Des Bédouins locaux saisissent leur chance et se convertissent en passeurs. A raison de 1 000 dollars par tête, leur activité est lucrative. D’autant que, entre 2007 et 2012, 62 000 clandestins ont ainsi rallié l’Etat hébreu, selon les autorités israéliennes......
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En 2009, Tel-Aviv riposte. Des politiques draconiennes sont mises en place à l’encontre des «infiltrés». Le flux diminue. Pour compenser leur manque à gagner, les Bédouins se lancent dans un nouveau commerce. Ils séquestrent les candidats à l’immigration durant leur traversée du Sinaï. Les otages sont affamés, brutalisés et violés dans l’attente de leur libération. Celle-ci ne survient qu’une fois que leurs proches s’acquittent de sommes comprises entre 10 000 et 40 000 dollars (7 300 et 30 000 euros), assurant la ruine des communautés rançonnées. Pour pérenniser ce négoce, les Bédouins vont commanditer des enlèvements, principalement d’Erythréens qui fuient leur pays pour trouver asile dans des camps de réfugiés au Soudan. Interviennent les complices, des membres d’une tribu arabe peuplant les rives de la mer Rouge, les Rachaïdas. Ils organisent des rafles aux alentours ou à l’intérieur de ces camps et transfèrent leur butin dans le Sinaï.
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Jusqu’en 2012, on comptait plus d’un millier de captifs. Or, depuis la construction par Israël d’un mur de défense le long de sa frontière avec l’Egypte, «plus aucun migrant ou réfugié ne vient volontairement dans le Sinaï», constate Heba Morayef, directrice en Egypte de Human Rights Watch. Les détenus actuels ne sont donc plus des clandestins en route vers Tel-Aviv, uniquement des réfugiés enlevés au Soudan. 
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La voix nouée, Yonas raconte avoir exécuté avec cinq codétenus les lubies de leurs geôliers. Sous l’emprise de drogues, ils se sont sodomisés.

Au début, les ravisseurs visaient tous les migrants de la Corne de l’Afrique, mais avec le temps, ils se sont concentrés uniquement sur les Erythréens. Ce choix s’explique par la présence d’une forte diaspora érythréenne en Europe et en Israël, particulièrement unie et susceptible de pouvoir payer la rançon. Mais ce choix est aussi lié au désespoir de ces jeunes réfugiés, qui prennent parfois des risques inimaginables, et au manque d’attention médiatique et politique que le monde leur porte.
Le phénomène de la traite des êtres humains dans la péninsule du Sinaï a déjà été dénoncé à plusieurs reprises : d’abord par les organisations non gouvernementales, puis par les Nations unies et récemment encore par le Parlement européen, dans une résolution adoptée en mars 2014.
Les ramifications de ce trafic s’étendent également en Europe, où les familles érythréennes sont sommées de payer les rançons et où les réseaux d’intermédiaires s’occupent de transférer l’argent, dans l’indifférence quasi générale.
En Erythrée en effet, aucune famille n’a les moyens de payer des sommes pareilles, et même à l’étranger, les réfugiés se battent pour nouer les deux bouts. Des collectes sont organisées, en s’adressant aux associations, aux églises, aux voisins et aux parents éloignés.
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Les premières années, les migrants érythréens étaient capturés directement dans la péninsule du Sinaï, en tentant de traverser la frontière israélienne. L’accord anti-immigration passé entre l’Italie et la Libye avait en effet rendu impraticable la voie de la Méditerranée.
Mais depuis la chute du régime de Kadhafi (2011) et la décision du gouvernement Netanyahu de construire un mur de 230 km pour fermer sa frontière (2012), la route des migrations passe à nouveau par la Libye et par la mer.
Les réfugiés sont donc enlevés au Soudan, par la tribu Rashaida, voire directement en Erythrée, puis revendus aux bédouins du Sinaï. Le tout avec la bénédiction des forces de sécurité soudanaises et égyptiennes, comme l’a dénoncé le même Parlement européen.
https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-monde/20140924.RUE5876/dans-le-sinai-un-trafic
Ils ont besoin que la famille paye plus rapidement pour ensuite libérer le prisonnier et en prendre un autre…
Absolument. Ensuite, plus on avance dans les mois de détention, plus les tortionnaires deviennent nerveux, ont envie de récupérer leur argent et s’ils ne voient pas leur argent venir, la torture s’intensifie. Il faut bien comprendre que ce ne sont pas des gens qui sont torturés une fois par jour, ils sont torturés toutes les heures quand ils sont en détention, toutes les heures. Nuit et jour. Ce sont des gens qui deviennent une sorte de bouillie de chair humaine, ils sont complètement à vif à force d’être torturés. Et quand ils n’arrivent pas à payer rapidement, les tortionnaires basculent dans une forme de folie. C’est là qu’ont lieu les pires atrocités, dont très souvent les détenus ne se remettent pas, c'est-à-dire qu’ils meurent des suites de leurs blessures bien sûr.
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Les Erythréens valent de l’or pour les Bédouins du Sinaï parce qu’ils savent parfaitement que c’est la principale population en fuite dans la Corne de l’Afrique. Vous avez des Soudanais qui sont en mouvement, des Ethiopiens également, des Somaliens, mais les Erythréens quittent massivement le pays. Il y en a 3 000 à 4 000 par mois qui quittent l’Erythrée parce qu’ils fuient la dictature. Issayas Afeworki est un dictateur complètement paranoïaque, alcoolique, qui enferme les gens dans un service militaire à vie. Les Erythréens savent ce qui les attend quand ils partent au service militaire, donc ils fuient. Et les Bédouins savent que les Erythréens fuient massivement et ils savent aussi qu’il y a une forte diaspora à l’étranger. Donc ils savent qu’ils peuvent récupérer de l’argent. Et ça les a même surpris d’ailleurs. Les tortionnaires nous le disaient : « On ne s’imaginait pas  qu’on pouvait en tirer autant ».
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Le gouvernement égyptien a une position très fautive dans cette histoire puisque les trafiquants franchissent la frontière égyptienne comme ils veulent et en versant moult bakchichs. En plus de cela, dans le Sinaï, l’Etat égyptien n’a jamais mené aucune opération de recherche de déportés. Et pour finir, une fois que les rescapés du Sinaï sont relâchés et qu’ils arrivent pour certains par miracle jusqu’au Caire, au Caire ils ont une vie extrêmement dure. Personne ne vient à leur secours. Il y a un fort racisme envers les Erythréens.
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 Vous avez des dizaines, des dizaines de maisons de torture en Libye déjà, il y en a plusieurs dizaines également au Soudan, le Yémen commence à s’y mettre. Partout où vous avez des migrants de la Corne de l’Afrique qui affluent, les gens ont compris : vous les parquez, vous les séquestrez, vous les torturez terriblement, et ils finissent par cracher un peu d’argent. Donc forcément, ça fait des petits.
les migrants noirs morflent évidemment en Egypte....le contraire eu été surprenant.....

Alors que l'Egypte souffre d'une économie en perte de vitesse, les migrants et réfugiés d'Afrique subsaharienne sont de plus en plus victimes de violences et de rejet de la part de la population.
Mais si dans la plupart des cas, les personnes originaires de pays arabophones ont pu compter sur une population accueillante, les migrants venant des pays d'Afrique subsaharienne sont régulièrement victimes de racisme et de discrimination. Selon une enquête de l'agence de presse AP, l'Egypte a pendant longtemps fermé les yeux sur ce phénomène de violence vis-à-vis de la population noire.
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Certaines personnes racontent ainsi avoir vécu "des insultes racistes, du harcèlement sexuel et d'autres abus". Parmi les migrants interrogés, quatre enfants expliquent qu'on leur a "jeté des pierres et des déchets sur le chemin de l'école".
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D'autres affirment être régulièrement traité d'"esclave", une insulte raciste très répandue dans la langue arabe pour parler des personnes de couleur.

vendredi 24 avril 2020

Reposte


Oooooh encore

J'allume la boîte à images, je tombe sur Quotidien...un reportage à Aulnay-sous-Bois, où une asssoc' distribue de la nourriture aux habitants défavorisés, une longue file, composé de noirs et arabes...le journaliste, interroge une fille noire africaine, enceinte qui attend son 3ème enfant, qui nous dit que les prix ont explosés, elle nous dit que son mari est chauffeur de bus, qui ne travaille pas, on la retrouve dans son appart,petit, en désordre, surchargé, elle fait visiter toutes les pièces, le mari est assis l'air hébété avec les deux enfants yeux grand ouvert, elle nous dit qu'elle pose un matelas sous le lavabo.....la voix off nous dit que c'est une des villes les plus pauvres du pays et que le RSA augmentera de 150 euros....
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l'émission a son reportage misérabiliste et la fille noire envoyait un message à son office HLM....
<<<tout ce qui restera de tout ça : les noirs sont pauvres...certaines personnes devraient arrêté de se jeter sous les caméras.....
ou autre hypothèse j'attire ce genre de reportage....

Ce

 photographe italien dans le passé du blog

mercredi 22 avril 2020

Paaaaaauuuuuuuuvvvvvvvres

le vent tourne et "on" commence à regretter d'avoir donné la parole aux médecins...ils vont plomber l'éco et créer des émeutes de la faim....
quoiqu' avec la sortie de confinement on nous parle d'une 2ème vague de contamination....
"on" s'étonne que l'Afrique ne croule pas sous les agonisants...
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Je n'ai pas regardé la téloche pendant 10 ans... mais dès que je me pose devant, j'ai droit à "l'Afrique est pauvre"... à la radio c'est...fatiguant...dans la boîte à image c'est encore plus...fatiguant...
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j’appuie sur un bouton au hasard, c'est Arte, un  reportage sur les migrants des îles grecques, deux camerounais remercient en anglais un grec qui leur a offert un toit et de la bouffe...sur l'île de Samos un camp débordé, les habitants s'opposent en barrant le passage  à la poursuite de la construction d'un 2ème camp, le premier opposant à l'affaire de dire : ces gens viennent d'Afrique centrale, ils vivent dans des cases recouvert de feuilles de palmiers, quand ils voient ici ce nouveau camp avec cuisine, toilettes, de l'argent, de la nourriture, ça va les attirer, on ne veut pas de ce camp"....

<<<< puis la pub de l'UNICEF, où des enfants blancs se demandent pourquoi des enfants noirs et basanés meurent de faim, ne vont pas à l'école, sont sales ....en illustration ces enfants dans des situations de pauvreté,  je n'en ai pas aperçu avec des mouches dans les yeux ou autour de la bouche....gna,gna,gna, mais on peut les rendre heureux en donnant 10 euros par mois....
ça me rappelle, le sketch de Trevor Noah
Trevor Noah: You Laugh But It's True - The UNICEF Fly


<<<<3 jours avant, j'appuie sur le bouton 8 et tombe au moment où Hanouna dit qu'en cas de changement de vie il se voit joueur de poker et aider l'Afrique....
Je zappe me retrouve sur Arte...reportage au Bénin, Les routes impossibles, on suit un transporteur de coton, de l'usine jusqu'au port....un camion pourri, les routes en très mauvais état, où l'on roule à tombeau ouvert....le chauffeur a 3 épouses, qui sont dans la vente de sac de charbon au bord de la route....de la poussière partout....un autre chauffeur vit avec sa femme,dans une maison en taule rouillée....on a droit, au village, qui n'a pas d'eau, et les jeunes filles calebasse et bassine sur la tête,  doivent faire des km pour aller chercher une eau marron....
c'était filmer putassièrement.....cette façon de filmer la pauvreté renforcent quoi vous savez....
le jour suivant, je tombe sur un reportage sur un étudiant népalais qui retourne dans son village, un trou, ils sont pauvres, très pauvres, mais la façon de filmer cette pauvreté était distante, digne...tout le contraire de celui du Bénin.....
<<<<l'Etre du fond de sa campagne me recommande France 24, et là bonne surprise, je tombe sur un journal....on parle du virus dans un pays dont je n'ai pas retenu le nom, on interroge la population, et les intervenants médecins sont noirs, on a même vu un hôpital, avec des murs propres, avec des lits des médecins et infirmiers noirs...d'autres sujets et les spécialistes en commentaire étaient noirs....
...j'étais choquée, premières images positives depuis des siècles....

les chinois reprochent aux africains de propager le virus, et donc ils morflent et c'est filmé, mais les vidéos sur twitter seraient des altercations entre noirs ricains et asiat' du passé...j'ai essayé de suivre l'affaire, mais pas d'énergie pour ça.....
[CHINE:KEMI SEBA SUR LE RACISME ANTI-NOIR]

........je m'adresse maintenant aux autorités chinoises, on va jamais vous forcer à nous aimer, jamais, nous on est pas des gens qui mendions l'amour par contre on va vous forcer à nous respecter et donc si dans les prochains jours les autorités ne font rien et surtout les autorités africaines ne font rien face à ces situations, je le dis, je le répète les ambassades chinoises ne vont pas être en sécurité sur le continent africain, ça il faut que ça soit clair pour tout le monde les commerces chinois non plus, je n'appelle pas à la haine, je veux la justice, je veux la paix, et pour qu'il y ait la paix il faut qu'il y ait la justice vous ne pouvez pas laisser les gens traiter comme des sous-hommes et en retour penser qu'on va vous traiter comme des rois, j'appelle à l'intelligence et l'intelligence est lorsque quelqu'un se fait marcher dessus une fois deux fois trois fois quatre fois, au bout de la 6ème fois, on prend le pied de celui qui marche dessus on coupe le pied ils finiront par comprendre.....

moi : euh ! hein ! ahahah !! ahahahahhahahahahahahahahahahahahahahahahahahhahah ! hihihihihihi!
hohohohohohohohohohoho! qu'il est drôle celui-là....
"Honnêtement, l'image d'une personne noire est négative pour la plupart des Chinois. Mais il y a une raison : partout dans les films, les mauvais rôles à caractère violent sont joués par les acteurs noirs (ou couleur jaune d'ailleurs...Pour les Chinois, les Africains sont plutôt des gens pauvres et ont besoin d’aide. Et malheureusement, dans la coutume chinoise, la couleur noir porte malheur. Donc psychologiquement ils restent distants de tout ce qui est noir (sauf certains cas spéciaux).  
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oui, je comprends très bien...un de mes confrères africains ( francophones) a connu la même expérience que vous.. les mêmes insultes...porteur du sida, bête noire etc.. et les gens dans la rue lui touchaient la peau pour voir si ce n'était pas de l'excrément..incroyable non? c'est un chercheur et professeur et résultat: il ne veut plus enseigner et faire des recherches en Chine......  
A l'université, c'est beaucoup plus triste! même certains professeurs (donc des intellectuels) demandent que les étudiants chinois n'aient pas de connexion avec les étudiants noirs. la traduction du continent africain en est aussi une preuve: ?? feizhou fei: erreur; mal ....."

 Plus de 95% de tous les programmes de la Chine en Afrique ont une clause qui stipule un accord à couper le souffle: tous les programmes liés à l'infrastructure sont tenus d'avoir 70% de personnel sous contrat chinois. Seulement 30% des personnes embauchées dans ces programmes d'infrastructure sont des Africains. La dernière fois que j'ai vérifié  égalité veut dire 50-50, et non 70-30 . En outre, alors que les gouvernements africains choisissent où l'infrastructure est nécessaire, ils doivent rembourser l'argent en ressources naturelles, et sont pratiquement obligés de donner de l'emploi à des milliers de Chinois au lieu des Africains.
Ils construisent des routes conçues pour les aider à prendre des minéraux de l'Afrique; Chinois deviennent, privilégiés pour les produits qu'ils font partir d'Afrique (pétrole, le bois, le charbon, le cuivre, le coltan, etc.); ils créent des quartiers distincts pour les chinois seulement: Chinatowns ont surgi sur tout le continent, tout comme les fermes blanches de l'ère de l'apartheid; ils paient les Africains des salaires très bas et souvent les licencient quand ils essaient de contester les conditions de travail (voir les cas enregistrés en Zambie, l'Afrique du Sud et l'Angola). Tout cela considéré, nous avons toujours pas obtenu le «nouveau» colonialisme. Tout ce qui précède sont des répliques des politiques utilisées par les racistes blancs il y a 50 ans.
https://femme-noire-et-negritude.blogspot.com/2015/08/toujours-en-aout.html
en attendant de retrouver dans mes archives les bases du rejet de la couleur noir par les asiatiques, nous pouvons relire :
https://femme-noire-et-negritude.blogspot.com/2018/08/qui-ca.html
https://femme-noire-et-negritude.blogspot.com/2017/04/des-asiat-causent-de-racisme.html
ou
jusqu'à récemment, les Sud-Coréens ont appris à l'école à être fiers de «l'ethnie unique» du pays, avec une race et une langue qui dure depuis des siècles.Une histoire d'invasions répétées par de puissants voisins, la Chine et le Japon, a amplifié le sentiment de victimisation et le nationalisme ethnique rampant, disent de nombreux analystes.En outre, selon Choi Hang-Sub, professeur de sociologie à l'Université Kookmin de Séoul, la culture ultra-compétitive de la Corée «vénère ceux qui ont de l'argent et du pouvoir et méprise ceux qui n'en ont pas»."La règle s'applique également aux étrangers", a-t-il déclaré à l'AFP. "Ainsi, les Blancs des nations avancées sont accueillis à bras ouverts, et ceux qui sont perçus comme issus des nations les moins développées sont constamment méprisés.