jeudi 4 juin 2020

Aouch !


j'appuie au hasard sur un bouton, sur des chaînes d'info en continu, un type noir dit qu'il en a marre, que les noirs n'ont mis en esclavage personne, qu'on en a marre de subir, il y a eu l'esclavage, la ségrégation, ce peuple noir en a assez....sur l'écran il y a écrit Rost
une des voix du plateau dit vous n'avez souffert de rien....on donne la parole à un type qui dit que les manifestants du jour sont calmes, et que les pillards prennent la relève, que les gens devant La Maison Blanche sont des gauchistes qui ont un agenda....
j'appuie sur un autre bouton....
dans le Daily Mail, des gens célèbres se mettent en scène pour dire que le racisme c'est mal et qu'ils vont l'inclure dans l'éducation de leurs enfants....
Bon heu, le racisme contre la peau noire...long combat, on part de trop loin pour en venir à bout....moi je veux juste que les 4 types soient inculpés de quelque chose...on ne peut passe contenter d'une démission....
...la seule question intéressante est : que se passe-t-il dans les centres de formation ?
"on" cherchait un événement qui chasserait le confinement du haut de l'affiche, bon ben c'est tombé sur Mr Floyd, nous voilà servi, on a épuisé cette histoire de virus jusqu'à la lie....donc...
la leçon à en tirer : si ça ne se passe pas aux States et que c'est pas filmé : ça n'existe pas : ouille ! ...du moins jusqu'à la prochaine fois....

j'apprends l'existence de Virgil Abloh
Virgil Abloh est un créateur américain pluridisciplinaire aux intérêts multiples, dont directeur artistique pour homme chez Louis Vuitton : architecte de formation, il est donc un styliste, fondateur de la marque Off-White basée à Milan, ayant l'habitude de mélanger luxe et streetwear.
                                                          
il a donné  50$ = 44,61euros et a posté la capture d'écran qui le prouve... 
rattrapé par la patrouille il dit : 
"Je peux comprendre votre frustration si vous pensiez que ma contribution s'était limitée à 50 dollars. Mais c'est purement faux .Au total j'ai donné 20 500 dollars pour les fonds de caution et les autres causes liées à ce mouvement".
et il se souvient qu'il est noir :

le conseiller pour la sécurité nationale du président américain Donald Trump, Robert O’Brien, a dénoncé les commentaires critiques de la Chine, la Russie, l'Iran et le Zimbabwe sur cette affaire, les qualifiant "d'adversaires étrangers". C'était lors de l'émission This Week présentée par George Stephanopoulos sur la chaîne ABC.
Mécontent de ses propos, Harare a "convoqué l'ambassadeur américain", a déclaré à l'AFP un porte-parole du ministère zimbabwéen des Affaires étrangères, James Manzou. "Il est en ce moment en réunion avec le ministre", a-t-il ajouté.

"Le Zimbabwe ne se considère pas comme un adversaire de l'Amérique", a pour sa part tweeté le secrétaire à l'Information du gouvernement zimbabwéen, Nick Mangwana.
Les Etats-Unis maintiennent depuis près de vingt ans des sanctions contre quelque 100 personnes et entités juridiques zimbabwéennes, dont l'actuel président Emmerson Mnangagwa, en réponse à la répression sanglante infligée aux opposants.
La Chine...a dénoncé la «maladie chronique » du racisme aux États-Unis. Pour la puissance chinoise, les troubles dans plusieurs villes américaines sont le signe de « la gravité du problème du racisme et de la violence policière », a déclaré devant la presse le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Zhao Lijian.
Selon lui, la réponse des États-Unis aux manifestations contre les violences policières sur leur sol sont « un cas d’école de leur deux poids - deux mesures de renommée mondiale ». « Pourquoi les États-Unis traitent-ils en héros les partisans de la violence et de la soi-disant indépendance de Hong Kong, tout en qualifiant ceux qui dénoncent le racisme “d’émeutiers” ? », s’est-il interrogé. Pékin estime que « des forces étrangères » sont responsables de l’agitation à Hong Kong et qualifie les manifestants violents les plus radicaux de « terroristes ».
L’Iran s’est également fendu d’une réaction lors d’une conférence de presse par la voix de son porte-parole du ministère des Affaire étrangères iranien Abbas Moussavi : « Au peuple américain : le monde a entendu votre cri sur l’état d’oppression. Le monde est à vos côtés « Et aux fonctionnaires et à la police américains : arrêtez la violence contre votre peuple et laissez-le respirer. »
https://www.la-croix.com/Monde/Mort-George-Floyd-villes-americaines-haute-tension                                           
Aïssa Maïga

La manifestation était attendue, même si interdite en début d’après-midi par la préfecture de police de Paris en raison de l’état d’urgence sanitaire. Mais la vague inattendue. Par son ampleur, sa détermination, sa colère sourde contre «l’injustice», malgré l’encadrement très serré par les forces de l’ordre. Ils étaient donc autour de 20 000 personnes à se rassembler devant le tribunal de grande instance de Paris pour réclamer justice pour Adama Traoré, mort en juillet 2016 quand il avait été interpellé par les gendarmes dans le Val-d’Oise. En écho, d’autres mobilisations ont également été observées à Marseille, Lyon ou Lille. A Paris, la dispersion a donné lieu à quelques échauffourées.
......
Quatre ans après, une nouvelle expertise médicale, réalisée à la demande de la famille de ce jeune homme noir de 24 ans, décédé lors d’une arrestation à Beaumont-sur-Oise en 2016, attribue son décès à un plaquage ventral, une technique d’interpellation largement contestée et décriée. Vendredi 29 mai, la dernière expertise médicale de l’enquête avait pourtant à nouveau écarté la responsabilité de la technique d’interpellation.
......
trois jeunes femmes se demandent comment elles vont pouvoir quitter le rassemblement et observent la situation ainsi: «Pourquoi est-ce qu’ils ont brûlé l’arrêt de bus ? Ils vont encore dire que c’est à cause de nous, que les noirs sont des sauvages»
New York, Washington, DC, Boston, Los Angeles, Philadelphie, Seattle… après la mort de George Floyd, les manifestations contre les brutalités policières et le racisme se sont propagées dans au moins 140 villes américaines. Elles ont aussi gagné l’Italie, la Grande-Bretagne, l’Allemagne, le Canada, la Nouvelle-Zélande, le Brésil ou la France.

Une autre manifestation contre le racisme a également rassemblé plusieurs milliers de personnes dimanche à Vancouver. Et la veille, plusieurs milliers de personnes avaient manifesté dans le calme contre le racisme et les violences policières à Toronto, la plus grande ville du pays, où les manifestants demandaient aussi justice pour Regis Korchinski-Paquet, une femme noire de 29 ans, tombée d’un balcon du 24e étage au cours d’une intervention policière le 27 mai.
MarcusThuram, fils de...
"Faisons savoir aux États-Unis d'Amérique, à nos frères et sœurs noirs que nous sommes avec eux, Je vous parle avec mon cœur. Je ne sais pas si je vais avoir une carrière après cela mais tant pis" 
Toni Yoka
"C’est à nous de faire ce qu’il faut. Peu importe ce qui se dira après ce post, brûlez tout, niquez tout. Je ne reviendrai pas sur ma parole tant qu’on ne sera pas considérés comme leurs semblables. Putain j’ai la haine"
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"Mon message a fait beaucoup parlé, en positif comme en négatif. J'ai écrit ce message à 6h du mat' après avoir passé la nuit à regarder ces vidéos. j'ai la rage, la haine (...) Jamais je n'ai pointé du doigt la police car il faut du courage pour en être mais c'est le système qu'il faut changer"
«Bougnoules», «nègres», «fils de pute de juifs» sont notamment utilisés au sein du groupe de conversation privée, qui comprend une dizaine de membres, des coéquipiers d’Alex. Comme le précise le documentaire d’Arte, «certains sont encore stagiaires en école de police, d’autres, comme lui, sont policiers titulaires depuis plus de vingt ans». Parmi eux, plusieurs n’hésitent pas à se revendiquer du fascisme et du suprémacisme blanc. Une source judiciaire citée par Paris Normandie, qui a sorti l’affaire cet hiver, fait part d’autres propos : «C’est du type : "arabo-négroïde", une blanche qui fréquente un noir se voit qualifiée de "pute à nègre" – une insulte acronymisée en PAN –, "un Noir ne fera jamais du aussi bon boulot qu’un Blanc"…» 


"babines de pneu"...waouh ! connaissais pas

Est-ce qu'il y a du racisme dans la police ? Le Moment Meurice

"............en France ce sont les noirs qui dégradent l'image de la police en mourant dès qu'on s'assoit dessus....
...bin c'est un peu normal qu'il y ait du racisme dans la police, parce que sur 10 arrestations il y 9 africains, c'est normal qu'ils deviennent racistes selon vous ? 
-c'est normal
-c'est normal qu'à force de contrôler des noirs et des arabes tu deviens raciste, l'appétit vient en mangeant, le racisme vient en contrôlant
quand je me fais arrêter, je m'arrête, ils sont polis et courtois,donc si on a rien à se reprocher, ils sont polis et courtois
mais si on est arabe ou noir ill y a plus de chance de se faire contrôler ?
évidemment, j'ai un ami noir qui m'a dit un jour : il n'y a pas plus raciste qu'un noir...
moi je n'aime pas qu'on parle de violence policière,il n'y a pas de violence policière il y a des policiers violents....
ne me mettez pas sur le chemin du racisme,on est tous un peu raciste, faut pas charrier....
il vaut mieux mourir du coronavirus ou étouffé parl a police 
écoutez moi je suis pour la police de toutes façons................................"


Je lis


aaaaauuuuu sssseccooooours !

une lettre de l'écrivain Virginie Despentes à l'attention de ses amis blancs :
euh...err...ben euh...Christine Taubira, elle était blanche ?
et Angot C. elle, est sortie avec un noir et la négrophobie des arabes n'est pas à ignorer, je dis ça, je ne dis rien :
https://femme-noire-et-negritude.blogspot.com/2013/02/un-angot.html

Lettre adressée à mes amis blancs
En France nous ne sommes pas racistes mais je ne me souviens pas avoir jamais vu un homme noir ministre. Pourtant j’ai cinquante ans, j’en ai vu, des gouvernements. En France nous ne sommes pas racistes mais dans la population carcérale les noirs et les arabes sont surreprésentés. En France nous ne sommes pas racistes mais depuis vingt-cinq ans que je publie des livres j’ai répondu une seule fois aux questions d’un journaliste noir. J’ai été photographiée une seule fois par une femme d’origine algérienne. En France nous ne sommes pas racistes mais la dernière fois qu’on a refusé de me servir en terrasse, j’étais avec un arabe. La dernière fois qu’on m’a demandé mes papiers, j’étais avec un arabe. La dernière fois que la personne que j’attendais a failli rater le train parce qu’elle se faisait contrôler par la police dans la gare, elle était noire. En France on n’est pas raciste mais pendant le confinement les mères de famille qu’on a vues se faire taser au motif qu’elles n’avaient pas le petit papier par lequel on s’auto-autorisait à sortir étaient des femmes racisées, dans des quartiers populaires. Les blanches, pendant ce temps, on nous a vues faire du jogging et le marché dans le septième arrondissement. En France on n’est pas raciste mais quand on a annoncé que le taux de mortalité en Seine Saint Denis était de 60 fois supérieur à la moyenne nationale, non seulement on n’en a eu un peu rien à foutre mais on s’est permis de dire entre nous « c’est parce qu’ils se confinent mal ».  

J’entends déjà la clameur des twitteurs de service, s’offusquant hargneusement comme ils le font chaque fois qu’on prend la parole pour dire quelque chose qui ne corresponde pas à la propagande officielle : « quelle horreur, mais pourquoi tant de violence ? »

Comme si la violence ce n’était pas ce qui s’est passé le 19 juillet 2016. Comme si la violence ce n’était pas les frères de Assa Traoré emprisonnés. Ce mardi, je me rends pour la première fois de ma vie à un rassemblement politique de plus de 80 000 personnes organisé par un collectif non blanc. Cette foule n’est pas violente. Ce 2 juin 2020, pour moi, Assa Traoré est Antigone. Mais cette Antigone-là ne se laisse pas enterrer vive après avoir osé dire non. Antigone n’est plus seule. Elle a levé une armée. La foule scande : Justice pour Adama. Ces jeunes savent ce qu’ils disent quand ils disent si tu es noir ou arabe la police te fait peur : ils disent la vérité. Ils disent la vérité et ils demandent la justice. Assa Traore prend le micro et dit à ceux qui sont venus « votre nom est entré dans l’histoire ». Et la foule ne l’acclame pas parce qu’elle est charismatique ou qu’elle est photogénique. La foule l’acclame parce que la cause est juste. Justice pour Adama. Justice pareille pour ceux qui ne sont pas blancs. Et les blancs nous crions ce même mot d’ordre et nous savons que ne pas avoir honte de devoir le crier encore, en 2020, serait une ignominie. La honte, c’est juste le minimum. 

Je suis blanche. Je sors tous les jours de chez moi sans prendre mes papiers. Les gens comme moi c’est la carte bleue qu’on remonte chercher quand on l’a oubliée. La ville me dit tu es ici chez toi. Une blanche comme moi hors pandémie circule dans cette ville sans même remarquer où sont les policiers. Et je sais que s’ils sont trois à s’assoire sur mon dos jusqu’à m’asphyxier – au seul motif que j’ai essayé d’esquiver un contrôle de routine – on en fera toute une affaire. Je suis née blanche comme d’autres sont nés hommes. Le problème n’est pas de se signaler « mais moi je n’ai jamais tué personne » comme ils disent « mais moi je ne suis pas un violeur ». Car le privilège, c’est avoir le choix d’y penser, ou pas. Je ne peux pas oublier que je suis une femme. Mais je peux oublier que je suis blanche. Ça, c’est être blanche. Y penser, ou ne pas y penser, selon l’humeur. En France, nous ne sommes pas racistes mais je ne connais pas une seule personne noire ou arabe qui ait ce choix. 
au sssseeeeccccooouuurrrsss !

Pod' 138

 

mardi 2 juin 2020

Je lis

que W. Tsonga a connu le racisme...

interview de Tsonga :

"En tant que métis, ce genre de comportement m'est insupportable et j'ai l'impression que ça devrait l'être pour tous", réagit le joueur de tennis Jo-Wilfried Tsonga lundi 1er juin sur France info. "C'est juste une tragédie de trop" qui "donne envie de crier plus fort", ajoute le tennisman, qui confie avoir été plusieurs fois victime de racisme depuis son enfance. Comme Serena Williams, Naomi Osaka ou Coco Gauff, mais aussi Gaël Monfils, il s'est joint à l'initiative du joueur de tennis Frances Tiafoe pour dénoncer le racisme dans une vidéo, "Rackets down, Hands up".

Quelle a été votre première réaction quand vous avez appris la mort de George Floyd ?
- Ç'a été de la tristesse, comme d'habitude. Ce n'est pas parce que je m'exprime rarement à ce sujet que je n'en pense pas moins. En tant que métis, ce genre de comportement m'est insupportable et j'ai l'impression que ça devrait l'être pour tous. Le monde entier a été frappé par ce fléau, ça divise les peuples. Et être derrière ce pauvre George [Floyd], ce n'est pas juste être derrière la communauté noire américaine, c'est beaucoup plus que ça pour moi.

Ce fléau dont vous parlez, c'est le racisme.
- On peut l'appeler comme on veut, c'est juste la non-acceptation de la différence. Le racisme, c'est connoté comme noir ou blanc. Mais la confrontation, elle est bien plus vaste que ça. La sexualité, les origines, les religions, ce sont toujours des raisons pour commettre des atrocités. Je trouve ça dégueulasse.

Vous même, avez-vous déjà été confronté au racisme ?
- Oui, j'ai été régulièrement confronté au racisme, très régulièrement, et depuis ma plus tendre enfance. Et pourtant, j'ai un papa noir, une maman blanche. Je me considère Noir et Blanc. J'étais l'un des seuls enfants d'un père immigré dans mon école primaire. Je vous laisse imaginer la suite. Il m'a été inculqué de ne jamais mettre ça en avant pour en faire une revendication, de ne pas donner du grain à moudre aux ignorants. C'est vrai que je n'en parle jamais, mais je ne suis pas naïf à ce sujet. Cette tragédie, c'est juste une de trop. Forcément, ça donne envie de crier plus fort, de crier ma peine.

Comment le racisme se traduisait-il dans votre enfance ?
- Au début, ça commence par des petits surnoms, à l'école. J'étais très sensible à ces choses-là. Ensuite, il peut y avoir des petites insultes, c'est quelque chose d'assez latent, qui est là mais qu'on ne voit pas vraiment, mais que les gens concernés ressentent très fort. Ensuite, étant interne au Centre national d'entraînement dans le 16e arrondissement de Paris, je me faisais souvent contrôler pour mes papiers d'identité dans la rue, alors que mes camarades, eux, n'étaient jamais contrôlés. J'ai été refusé dans des établissements alors que mes amis, eux avaient le droit d'entrer. On me disait : "Toi, tu n'entres pas, mais vous, vous pouvez entrer". J'ai vu mon père qui, parfois, était traité avec mépris ou avec peur. C'était douloureux pour moi.
Au début de ma carrière, certains médias sportifs m'interpellaient comme Jo-Wilfried Tsonga, fils d'un père congolais. Je ne comprenais pas pourquoi c'était si important, alors que j'étais Français. On avait déjà 'Yannick Noah, le Franco-Camerounais', mais bizarrement on n'entendait jamais 'Cédric Pioline, le Franco-Roumain'.
Pas besoin d'être un génie pour trouver l'erreur. J'adore Cédric Pioline, ça n'a rien à voir avec lui ! C'était toujours très gênant. Il a pu arriver que mes camarades, mes équipiers, parfois sans vraiment le vouloir, aient des phrases déplacées sur des aptitudes liées soi-disant à mes origines. Ou même, pire, des gens dans la rue qui cachaient leur sac. Ça, ça me faisait très mal. 

Comment combattez-vous le racisme ?
J'ai l'impression d'avoir construit mon identité de A à Z. Aucune place ne m'était réservée. C'était difficile de trouver ma place, d'un côté comme de l'autre, je n'avais pas l'impression d'être le bienvenu. Je ne m'assimile à aucune communauté ou plutôt à toutes les communautés. Ici, en France, j'ai toujours été considéré comme un Noir français, en Afrique comme Blanc africain. Mon fils est originaire de six pays, j'espère qu'il parlera plusieurs langues. C'est comme ça que je combats le racisme.