mardi 14 décembre 2021

Vers la fin de l'année

le type, un africain(je ne sais pas de quel pays), qui s'occupe de surveiller les clients dans le magasin discount où je me procure du lait de soja et d'amande à un prix décent, m'a dit "vous vous plaignez, vous avez le rsa, nous en Afrique on n'a pas le rsa, on doit se débrouiller"....
moi intérieurement : est- ce que quelqu'un résume, réduit les  Antilles  au rsa ?.....pas d'énergie pour lui...
La nouvelle Calédonie était invité lors d'un 3ème référendum a se prononcer pour ou contre l'indépendance...le  non l'a emporté, il fallait entendre dans la boîte à son des intervenants très   à droite être contre un : oui....il y a du nickel, 20% de la production mondiale....et des bases militaires...
les chinois étaient aux aguets, secouaient leurs  bourses sous le nez de certains, leur disant qu'ils pouvaient satisfaire leurs besoins....
la vie est très chère, les produits sont très chers, et il n' y a pas de rsa....cough ! cough !
non ! juste les frites
j'ai plissé des yeux sur des textes, sur cette acrobate....et euh ! j'ai pas tout compris, rien sur son métissage, elle serait née dans un pays de l'Est....et au final, on s'en fout, je l'ai repoussé dans les fosses de l'oubli où manifestement elle a sa place....
la Queen félicite Althea Gibson....qui ça ?
la première femme noire a avoir remporté  en 1956, Roland-Garros, Wimbledon  en 1957 et l’US Open en 1958....ah oui ?
née en 1927 en Caroline du Sud, de parents ouvriers agricoles pauvres, grandit à Harlem.....
c'est moi ou on nous a fait croire que les soeurs Williams étaient preum's...
c'est moi ou elles enfoncent leurs doigts dans le pot, qui permet de changer de couleur...
je googelisais le nom de ma grosse chanteuse préféré et suis tombée sur :
Bree Runway...qui ça ?....elle fait chanteuse, anglaise...elle a peut-être du talent, une belle voix, je sais pas, je m'en fous, pas curieuse....par contre la fantaisie capillaire sur son caillou, donne à penser...what the fuck ! pas d'amis ? pas de miroir ?....

And yet growing up, you were bullied, right? What happened?
Now I’m older, I realise it was not to do with me – it was more the connotations around dark skin. “Dark skin is ‘lesser than’, so why does the hottest boy like you?” “You can sing and you can dance, but we don’t want to make you the Beyoncé.” But I was. Like, I really, really was. Sorry. “We’re lighter and brighter, we’re supposed to be better than you.” But, put facts by facts, I’m the better singer, I’m the better dancer, I’m the better creative. Certain people don’t want you to see your light when you’re a bit shaky in it yourself. If I was standing by it fully, do you think anyone could tell me anything?

But I was also swayed by what people were saying, because I didn’t know myself. Fair, I was like nine or 10, but I started to believe those things about dark skin, that’s why I started to bleach my skin. Look for products so people would be quiet. I literally thought, “Give it about two weeks… I’m gonna be lighter and everything will be fine.” But the chemical reaction… no. I’ve just finished repairing my skin fully, which cost me grands. The first layer of my face was completely burnt and patchy. Grands. Maintenance isn’t cheap either.


ouf ! google images me dit qu'elle ne se promène pas en permanence avec ce truc blond sur la tête, mais qu'elle est dans un trip métamorphose....oh lala regardez moi comme je suis bizarre....regardez comme je vais loin dans mon apparence...
est-ce que musicalement elle m'intéresse ? : non
est-ce que j'ai été vers youtube ? : non...quelque chose me dit que je ne suis pas le public visé
Mr M.Brando, qui assiste à un hommage à Bobby Hutton, un Black Panther arraché à la vie par les keufs, ouaip ! 
- et alors ?
- et alors rien...
Barbara Hilary n’a pas eu une vie facile. Son père est mort quand elle était bébé, sa mère a du l’élever toute seule, sans beaucoup d’argent, dans un quartier pauvre de Harlem, en faisant des ménages. Barbara s’est réfugiée dans les livres, elle s’est accrochée, jusqu’à devenir infirmière, pour soigner des personnes âgées. Elle a exercé ce métier pendant 55 ans.
Ça n’a pas été facile non plus pour Barbara lorsqu'elle a été touchée par un cancer du sein quand elle avait une vingtaine d’années, puis un cancer des poumons à la soixantaine. Après l’opération, elle avait perdu un quart de ses capacités respiratoires. 
Après toutes ses épreuves, elle a découvert, passé 70 ans, qu’aucune femme noire n’avait jamais atteint les deux pôles Nord et Sud. Elle s’est dit, qu'il fallait que quelqu’un le fasse. Et elle y est allée.
Mais d’abord elle s’est entraînée en prenant des vitamines et en allant courir régulièrement sur un tapis roulant. Puis, elle a collecté de l’argent. 13.000 dollars alors qu’il aurait fallu le double. Après avoir passé les tests d’endurance, elle a rejoint la Norvège à 75 ans. Dans son sac, Barbara avait emmené un appareil photo, de la nourriture de survie, et un couteau de chasse. Elle disait alors au New Yorker que c’était au cas où elle rencontrerait un ours polaire, "s’il n’avait pas de bonnes manières à table".
Barbara a été déposée par un hélicoptère sur une banquise. Pendant plusieurs nuits, elle a du camper avec un Russe qui ronflait. La journée, elle avançait à ski, alors qu'elle n’avait jamais skié de sa vie. Un rythme épuisant, mais elle a tenu bon. Et quand elle a atteint le pôle Nord, que son guide lui a dit qu’elle se trouvait au sommet du monde, elle a explosé de joie, au point qu’elle a retiré ses gants pour brandir le poing en dansant. Elle sautait, en criant. Son pouce était gelé, mais tant pis, Barbara disait qu’elle n’avait jamais ressenti une telle excitation, une joie aussi pure.
Elle a ensuite été au pôle Sud. La même chose, à 79 ans ! Elle a atteint l’objectif qu’elle s’était fixée, fière d’être la première femme noire a atteindre les deux pôles. Et avec ces deux explorations, Barbara a pris conscience de l’urgence climatique, elle a donc passé les années suivantes à essayer de parler, de mobiliser tous ceux qui voulaient bien l’écouter.
https://www.rtl.fr/actu/international/etats-unis-a-79-ans-elle-devient-la-premiere-femme-noire-a-atteindre-les-2-poles
                                                          

dimanche 5 décembre 2021

What the hell...4

 



Patrick Chamoiseau sur la crise aux Antilles : « Le système outre-mer est une aberration morte »
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Depuis la Guyane, où il se trouve actuellement en tournage, l’auteur de « Texaco » a accepté de commenter pour « l’Obs » la situation critique aux Antilles.

Sa voix est aujourd’hui l’une des plus influentes de la Caraïbe. Patrick Chamoiseau est l’auteur d’une œuvre littéraire et théorique majeure où se mêlent imaginaire foisonnant et conscience politique. Avec son ami disparu Edouard Glissant, il invite à penser la globalisation au niveau de l’humain et du vivant, en termes de « Tout-monde » et de « créolisation », plutôt qu’en termes de mondialisation économique. Depuis la Guyane, où il se trouve actuellement en tournage, l’auteur de « Texaco » a accepté de commenter pour « l’Obs » la situation critique aux Antilles.

Si le passe sanitaire et l’obligation vaccinale imposée aux soignants ont mis le feu aux poudres, les protestataires dénoncent des problèmes multiples et endémiques, déjà à l’origine de la grande grève de 2009, soutenue par l’écrivain : le coût de la vie, de l’alimentation et du carburant ; les difficultés d’accès à l’eau potable ; le chômage des jeunes et les inégalités sociales ; l’état du système éducatif et hospitalier ; le scandale sanitaire du chlordécone, ce pesticide largement utilisé dans les champs de bananes entre 1972 et 1993 et responsable de nombreuses maladies cancéreuses parmi la population ; la pollution par les algues sargasses… Autant de sujets qui nourrissent la défiance envers le gouvernement. Entretien.