Peut on mâcher 50 chewing-gum en une après midi ? Oui.... 5 paquets de 10 dragées.
Et ?... et alors ?..... et alors rien.
De la bio sur Dumas...
p. 21: son père Thomas Alexandre nait en 1762 dans la colonie sucrière de St Domingue. Il est l'aîné des 4 enfants naturels qu'ont eu le marquis Alexandre-Antoine Davy de la Pailleterie et son esclave concubine Marie Cecette Dumas. Si le parcours extraordinaire de ce métis devenu général de la République........
le grand-père paternel embarque pour St-Domingue en 1738 pour y rejoindre son frère, marié à une riche héritière créole et propriétaire d'une grande plantation sucrière.... Mais Antoine Davy de la Pailleterie s'échappe de chez son frère en entraînant dans sa fuite quelques esclaves"marrons"(fugitifs) dont Marie-Cecette Dumas). Il est donc contraint de se cacher dans les montagnes de l'ouest. Entre 1749, année de son établissement à Jeremie et son retour en France en 1775, on croit savoir qu'il a vécu maritalement avec la mère de ses enfants, on est sûr en revanche de la préférence qu'il a accordé à son aîné : au moment de vendre ses 4 enfants et leur mère pour payer son retour en France, le marquis négocie une clause de rachat de son premier fils.........
Un an après être rentré en possession de ses titres et droits, le marquis de la Pailleterie rachète son fils et le fait venir en France sous un faux nom et doté d'un propriétaire fictif_ puisque la législation coloniale interdit à un métis des îles d'embarquer seul pour la métropole. Il le reconnaît officiellement et lui fait donner l'éducation d'un gentilhomme destiné à briller à la cour.
On ne peut que spéculer sur les états d'âme du jeune Thomas Alexandre, passe brutalement à l'adolescence, de la société coloniale esclavagiste à celle des élégants de la capitale et gentilhomme métis proche de la cour alors qu'une loi de 1777, un an après son arrivée au port du Havre défendait "l'entrée du royaume à tous les Noirs et gens de couleur" : sa situation personnelle est à l'évidence des plus paradoxales au regard du contexte.
Au milieu de l'élégante jeunesse de notre époque, parmi les La Fayette, les Lameth, les Dillon, les Lauzun, qui furent tous ses camarades, mon père vivait en vrai fils de famille. Beau de visage, quoique son teint de mulâtre donnât un caractère étrange à sa physionomie, élégant comme un créole, admirablement fait à l'époque où c'était un avantage d'être bien fait, avec des pieds et des mains de femme, prodigieusement adroit à tous les exercices du corps, un des meilleurs élèves de Laboissiere, le premier maître d'escrime du temps......
Mes mémoires, chapitre II.
Ce portrait qui figure dans les Mémoires de Dumas inscrit le succès mondain de Thomas-Alexandre, attesté par sa proximité avec des hommes qui sont bien en en cour, en regard de celui d'un autre métis au parcours exceptionnel, élève comme lui de Laboissiere : Joseph de Boulogne, chevalier de Saint-Georges.
p. 25 : au sein de son régiment qui compte quelques camarades noirs ou métis, le jeune homme ne semble n'avoir pas souffert du préjugé de couleur. MoiIl n'en rencontre apparemment pas plus en 1789 quand stationné à Villiers-Cotterets, il s'éprend de Marie-Louise Labouret et en est aimé en retour. Le père de celle-ci, Claude Labouret est issu d'une famille qui a longtemps servi les princes d'Orléans, Dumas tient à le préciser au début de ses Mémoires, ce qui est une manière d'ancrer sa généalogie dans l'histoire de France. Labouret tient l'auberge de l'Ecu et commande la toute nouvelle garde nationale. Le jeune Dumas lui est sympathique, il partage ses convictions républicaines, mais il ambitionne un beau parti pour sa fille, aussi conditionné-t-il le mariage à une promotion militaire, que la marche des évènements historiques concrétise rapidement.
p.37: la mort du général laisse les Dumas dans la précarité. Marie-Louise tente à son tour de fléchir Napoléon que sa rancune et le racisme rendent aussi inflexible à l'égard de la veuve qu'il l'a été envers son ancien compagnon d'armes..... en 10 ans de démarches... Elle n'obtient ni pension pour elle-même, ni bourse d'étude pour son fils, pas même la promesse d'une place en lycée. Heureusement, elle peut composer sur un cercle familial élargi, de sorte qu'Alexandre, malgré le deuil et une régression dans l'échelle sociale, a eu une enfance heureuse et bien entourée.
p. 40 : il excelle en revanche au activités physiques, notamment la chasse, qui est l'occasion pour lui d'évoquer dans ses Mémoires, comme incidemment mais de manière très explicite, son métissage : après avoir été un enfant blond aux yeux bleus, il brunit à l'adolescence au moment où justement, il passe de 'longues journées au grand air pour courir le gibier. Il est alors, écrit-il "aussi blanc que les ancêtres du Nouveau monde", autrement dit Noir.
Une telle comparaison souligne la conscience qu' il ne pouvait manquer d'avoué cette différence, qui faisait vraisemblablement de lui une exception à Villers-Cotterêts en 1812, mais il ne fait nulle mention d'une quelconque manifestation raciste à son égard : de ses premières humiliations scolaires à son premier dépit amoureux, Dumas ne raconte dans ses Mémoires que les aléas d'une adolescence ordinaire. Il n'est évidemment pas exclu que son récit taise d'éventuelles mésaventures liées à sa couleur de peau : on verra qu'il ne commente pas davantage de racisme patent qui caractérise la plupart des caricatures de lui relayée dans la presse. Ces renvois toujours discrets aux origines nous semblent représentatifs de la manière qu'à rue Dumas de négocier son identité, avec les difficultés éventuelles que cela pouvait poser.
p. 149 : Grace au feuilleton, Dumas atteint comme romancier une popularité jusque-là inégalée qui s'explique par le fait que le lectorat des journaux est à la fois plus divers et plus nombreux que celui des théâtres.... Ce succès à une contrepartie et imprimé un double stigmate sur la réputation de l'écrivain : d'abord, celui de la littérature industrielle, qui frappe la presse en général..... l'autre grief qui est fait à Dumas, l'écriture en collaboration.
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p. 150 : l'attaque la plus virulente survient avec la publication d'un pamphlet haineux signé Eugène de Mericourt, Fabrique de romans, : Maison Alexandre Dumas.
Son origine est écrite d'un bout à l'autre de sa personne, mais elle se révèle beaucoup plus encore dans son caractère.
Grattez l'écorce de M.Dumas et vous trouverez le sauvage. Il tient du nègre et du marquis tout ensemble. Cependant le marquis ne va guère au-delà de l'epiderme [...] Le marquis joue son rôle en public, le nègre se trahit dans l'intimité [...]. Le beau sexe ne tarde pas à recourir au flacon d'ether pour neutraliser certain parfum suspect qui vient se mêler indiscretement au charme du tête à tête : nègre.
Ce n'est qu'après trois pages de cette boue que Mericourt, qui qualifie encore Dumas de "grand enfant [...] apporté par hasard au berceau de la civilisation" que " nos mœurs n'ont pu réussir à apprivoiser", en vient à formuler ses reproches_ le romancier vit surtout de la plume des autres_ choisissant tout exprès d'employer le mot "nègre" au sens de prête-plume, pour son double sens infamants au vu des origines haïtiennes de Dumas. Le pamphlet de Mericourt contribue d'ailleurs à populariser le terme, avec la connotation volontairement dégradante qui lui est accolée.
Dumas réagit cette fois, uniquement contre la remise en cause de son statut d'auteur, car il n'existe alors aucun délit d'injure raciale et assigne Mericourt devant le tribunal, qui le condamne pour diffamation à une amende et à 15 jours de prison.
Mais le mal est fait. L'écrivain à beau protester que son association avec Maquet est tout simplement un contrat qui bénéficie aux deux parties, ses détracteurs se réjouissent : le libelle venimeux de Mericourt ancre dans les esprits l'image du "nègre" de Dumas, un écrivain dont notre auteur exploiterait la misère pour en tirer des romans qu'il se contenterait de signer, édifiant ainsi sa fortune sur le labeur d'une troupe d'esclaves _ avec un sous-texte suggerant qu'il est scandaleux qu'un homme de couleur renverse la situation de domination traditionnelle en faisant travailler des Blancs....
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Une autre anecdote plusieurs fois relayée témoigne cependant de la finesse des réparties qu'il savait opposer à une provocation : à un fâcheux qui, après avoir longuement causé des Noirs en guettant en vain une réaction de Dumas, finit par l'interpeller : " Au fait, cher Maître, vous devez bien vous y connaître en nègres ?", l'écrivain aurait répondu : "Mais très certainement. Mon père était un mulâtre, mon grand-père était un nègre et mon arrière-grand-père était un singe. Vous voyez, Monsieur : ma famille commence là où la vôtre finit."
C'est une bio vampire...aspiration d' énergie. ..effectivement, il sous traitait, écrivait en collaboration... pour la presse... ses écrits sur les situations coloniales, comme Georges, n'ont rien de percutants.
Malcom X était rouquin
Dumas était blond aux yeux bleus...
Ça donne à penser...
Et j'en ai fini d'attribuer à Dumas, Bug jargal, c'est un bouquin de Victor Hugo... que je redoute de relire...que j'avais beaucoup lu, le bouquin était en un sale état...
Sur ma To Do List : j'ai ajouté relire Bug Jargal....
J'ai essayé de relire À l'ami qui ne m'a pas sauvé la vie de Guibert....à la page 5, je me suis dit que j'avais mieux à faire...
même Le parfum de Suskind, ne passe plus, le style agressif, et les images du film devant lequel j'avais tenu 20 mn, me parasitaient....
J'ai longuement conversé avec quelqu'un de la Reunion, son accent créole est... est err... est... pêchu, une voix haute, claire, qui pourrait dire n'importe quoi, ça passerait crème...
la dernière personne de la Réunion avec qui j'ai échangé était une brunette devant une machine à café, à la peau très blanche, avec de longs cheveux noirs, maigrichonne, ambigu, il y a très longtemps... je l'ai en tête, parce que les hommes de plus de 50 ans, avaient du mal à cacher qu'ils voulaient la niquer.... en dessous de cette tranche aussi, mais moins frontalement.....
Celui là, pourrait être confondu avec un arabe, mais cet accent Big dick énergie, nous dit que non... Et alors ?
et alors, je me rends compte, que je sais que dalle sur "le comment du statut de département de l'île ... Je peux citer des noms de personnalités nées là-bas, bouffe, volcan...qui était leur Amiral Robert, non lo so...
En 1946, l'île abandonne son statut colonial pour devenir un département français, sans pour autant accéder à l'égalité sociale et salariale avec les départements français de l'Hexagone, elle prend le code départemental 974[. nous dit Google.
Chez (...) , qui essaye vainement de me faire
comprendre, quoique ce soit aux mangas....
qui a une vraie biblio qui ne me fait pas envie.je jette mon dévolu sur :
Chroniques du Léopard, une putain de BD....
l'action se passe à la.... Réunion, pendant la guerre...l'auteur nous raconte son année lycée avant la Libération.... le dessin : bof.... j'ai continué parce que dans le lycée en question, il y avait les frères Vergès et Raymond Barre.....
Je n'ai rien compris aux 10 dernières pages, qui fait quoi, qui est qui, qui a comploté quoi, l'arrivée des forces extérieures liberatrices.... et surtout cette photo, balaye toute la sympathie qu'on a pour le narrateur...... et en dit plus que les 185 pages de dessins... Mais regardez-les... j'ai l'impression qu'on m'a servie une version édulcorée de ce passé......
Bon, j'en peux déjà plus, de la Réunion....
Et je ne connais toujours personne de la Guyane, je connais deux personnes qui y sont allées.....