samedi 4 juin 2016

Stock d'or en Martinique pendant la guerre

....entre Brin d'amour et Le nègre et l'amiral de R.Confiant.....j'avais choisi le moins copieux....reculant le moment d'entrer dans le vif du sujet : l'Amiral Robert....
j'ai commencé par sa page Wikipédia :
quand...
"En outre, il assure la protection d’un stock de 286 tonnes d’or de la Banque de France évacué de métropole".....
je n'ai jamais entendu parler de cette histoire d'or...

le magot était gardé dans le Fort Desaix
"Durant la Seconde Guerre mondiale, sous l'administration du Haut-Commissaire de Vichy dans les Antilles, l'amiral Georges Robert, le fort abrite 286 tonnes d'or de la Banque de France, apportées par le croiseur Émile Bertin. À l'origine, cette réserve d'or était destinée au Canada.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fort_Desaix_(Martinique)

cette page Facebook nous dit qu'il y avait 350 tonnes
350 tonnes d'or en Martinique en 1940
Au début de la seconde guerre mondiale, devant l'avancée allemande, la France charge le croiseur Emile Bertin d'amener l'or de la Banque de France à Halifax au Canada. Le premier voyage se passe bien. Cependant, le second périple, en marge de la signature de l'Armistice par le Maréchal Pétain, se passe moins bien. A Halifax, les Alliés décident de ne pas laisser le navire repartir avec son chargement d'or, inquiets de ce que la France pourrait en faire.
Face à cette nouvelle donne, le croiseur Emile Bertin est sommé de partir pour la Martinique, mais la Royal Navy menace le navire de ses canons. Le commandant Battet, à force de négociation, de ruse et de persuasion, va parvenir à franchir le barrage établi au port d'Halifax, le 23 juin 1940. Aucun coup de feu ne sera tiré, mais l'Emile Bertin sera pris en chasse par un autre croiseur lourd, le Devonshire. L'or de la Banque de France sera « sauvé » grâce à la nuit et à la puissance des machines du croiseur français qui ralliera Fort-de-France dès le 24 juin. La cargaison d'environ 350 tonnes d'or (en lingots) sera stockée dans plus de 9 000 caisses de 35 kg chacune, pour faciliter la manutention, dans une salle souterraine du Fort Desaix située dans l'enceinte de l'Ecole militaire interarmées (EMIA).
-L'or va rester dans le fort Desaix jusqu'au début de 1946......

Il  y a cette très intéressante interview.....paru en 2004
Vichy vaincu par la pression populaire
Face au zèle déployé par les autorités locales pour appliquer les lois de Vichy, de très nombreux Antillais entrent en dissidence et rejoignent la Résistance. Fait exceptionnel, les deux îles se libèrent sans aucune aide extérieure. Entretien avec l'historien Eric Jennings, auteur de Vichy sous les tropiques (Grasset)

Si loin de la France et du conflit qui débute en Europe, en quoi les Antilles constituent-elles un enjeu de la Seconde Guerre mondiale?
Rappelons d'abord que c'est tout l'empire colonial qui représente un enjeu stratégique énorme. A l'été 1940, la France est envahie, mais l'empire, lui, est indemne. Toute la question est de savoir de quel côté - Vichy ou la France libre? - il va basculer. Comme on le sait, le Guyanais Félix Eboué, alors gouverneur du Tchad, se rallie dès le début à la France libre. Ce qui, par un «effet domino», fait basculer toute l'Afrique-Equatoriale française (le Tchad, l'actuel Congo-Brazzaville, le Gabon, l'actuelle République centrafricaine) dans le camp de De Gaulle. Résistant de la première heure, Eboué lui apporte sur un plateau un bon morceau des possessions françaises d'Afrique! Quant au reste de l'empire, à l'exception notable de la Nouvelle-Calédonie (lire page VIII), des Nouvelles-Hébrides (actuel Vanuatu) et des comptoirs de l'Inde, il choisit le camp de Vichy. La destinée de la Martinique et de la Guadeloupe est étonnante, dans la mesure où, bien que situées au coeur de la zone d'influence américaine, elles se rallient tout d'abord à Pétain. Le contexte le permet: au début de la guerre, les Etats-Unis ne participent pas au conflit. Les administrateurs coloniaux peuvent donc choisir le camp de Vichy sans être inquiétés. Les populations locales, elles, ne sont pas consultées. Si elles l'avaient été, il ne fait guère de doute qu'elles auraient choisi le camp de la France libre.

Comment pouvez-vous l'affirmer?
C'est très simple. Les habitants de ce que l'on appelait alors les «anciennes colonies» (Guadeloupe, Martinique, Guyane, Réunion) sont, à la différence des sujets d'Afrique ou d'Indochine, des citoyens à part entière. Ils participent au suffrage universel et sont représentés à Paris à l'Assemblée nationale et au Sénat. Aux Antilles, le républicanisme est solidement ancré, car, par deux fois, c'est la République qui a aboli l'esclavage. Tout ce qui prend un air autoritaire et antirépublicain est donc vécu comme un retour en arrière. D'instinct, les Antillais sentent que Vichy va représenter une régression. L'attitude des parlementaires martiniquais et guadeloupéens (mais aussi réunionnais et guyanais) n'en est, avec le recul, que plus choquante. Aucun d'entre eux ne figure sur la liste des 80 députés et sénateurs ayant voté contre la loi du 10 juillet 1940 attribuant les pleins pouvoirs à Pétain.

Concrètement, comment le régime de Vichy s'impose-t-il aux Antilles françaises?
Il se produit une sorte de coup d'Etat discret. Après la défaite de juin 1940, une partie de la flotte française met le cap sur les Antilles. Le vaisseau-école Jeanne-d'Arc, le porte-avions Béarn (avec à son bord 107 appareils), mais aussi l'Emile-Bertin, l'un des croiseurs les plus rapides au monde, transportant 300 tonnes d'or de la Banque de France, jettent l'ancre devant Pointe-à-Pitre et Fort-de-France. Dans un premier temps, il s'agit de mettre à l'abri plusieurs bâtiments de guerre qui ont échappé à la débâcle. Mais cette présence militaire est également utilisée pour maintenir fermement les Antilles dans le camp de Pétain. En Guadeloupe, le gouverneur Constant Sorin, en fonction depuis le mois d'avril 1940, retourne sa veste de manière spectaculaire. Après avoir proclamé son soutien à de Gaulle au lendemain de l'appel du 18 juin, il se transforme soudain en pétainiste convaincu, sous la pression de son supérieur hiérarchique, l'amiral Robert. Ce dernier, un homme âgé et ultraconservateur, a été nommé avant guerre au poste de haut-commissaire du gouvernement aux Antilles. Installé à Fort-de-France, il applique avec zèle les directives très impopulaires de la «Révolution nationale», venues de Vichy.
En Martinique, l'alter ego de Sorin est le gouverneur Bressoles (remplacé en 1941 par Nicol), mais c'est le nom de Robert qui est resté dans l'Histoire. En métropole, le ministre des Colonies est un certain Henry Lémery, mulâtre martiniquais et ami intime de Pétain. En septembre 1940, Lémery est toutefois révoqué - selon certains historiens pour des motifs racistes. Son successeur au secrétariat d'Etat aux Colonies, le fanatique et farouchement anglophobe vice-amiral Platon, devient à son tour le grand exportateur de l'idéologie pétainiste vers l'outre-mer. Le ralliement des Antilles au gouvernement de Vichy est donc le résultat d'une sorte de révolution de palais, d'un putsch, et non celui d'un ralliement spontané au «héros de Verdun», comme on l'affirmait à l'époque contre toute évidence.
Mais la classe politique locale ne reste pas les bras croisés. En effet, Paul Valentino - le «de Gaulle guadeloupéen» - accomplit le premier acte de résistance.
Le conseil général de la Guadeloupe, longtemps considéré comme la voix du peuple, se réunit à Basse-Terre le 1er juillet 1940 pour défier Sorin, qui a prononcé sa fidélité absolue à Pétain le matin même. Le socialiste Paul Valentino, avocat mulâtre, domine les débats. Son brillant discours dénonçant l'illégalité du régime de Vichy est acclamé par ses collègues. Puis, avec une poignée d'entre eux, il demande une audience à Sorin pour exiger de gouverner à sa place. Bien entendu, ce dernier refuse de les recevoir. En Martinique, le député maire de Fort-de-France, Victor Sévère, manifeste également son opposition et donne sa démission.
 Face à ce sursaut démocratique, la reprise en main est aussi rapide que brutale?
Très vite, en effet, la répression bat son plein dans les deux îles. Valentino est arrêté le 21 juillet et banni dans les îles du Salut. S'ensuit une vague d'arrestations et d'exils, soit en Guyane, soit au fort Napoléon (aux Saintes), transformé en prison politique. Le 27 octobre, les conseils généraux des deux îles sont dissous. Sorin et Robert sont investis des pleins pouvoirs et se transforment en petits dictateurs. Le suffrage universel est aboli. De citoyens, les Antillais deviennent des sujets. Les conseils municipaux sont massivement révoqués, au prétexte qu'ils seraient gravement corrompus. Outre-mer comme en métropole, les autorités de Vichy voient des scandales financiers partout, inhérents, selon elles, à la IIIe République. Sorin remercie par exemple Fernand Alidor, maire de Deshaies, pour le soupçon jamais étayé de détournement de fonds. De même, tous les conseils municipaux de Marie-Galante sont balayés. A la fin de l'année 1941, 21 maires sur 32 ont déjà été révoqués en Guadeloupe! L'historien Dominique Chathuant a démontré le caractère raciste de ce balayage: il a calculé que, sous Vichy, seuls cinq maires de couleur ont conservé leur poste dans l'archipel .
Non content de bâillonner la vie politique, Vichy s'attaque également au système judiciaire?
Oui. Le système des jurys populaires est, par exemple, remis en cause. Le gouverneur Sorin envisage de les abolir complètement. Truffé de clichés racistes, son projet évoque, à propos des jurés antillais, «une moralité inférieure à celle qu'on rencontre en France». En réalité, il s'agissait surtout d'éviter que des jurés fassent preuve de mansuétude à l'égard d'éventuels opposants. Finalement, les jurys sont ramenés de 12 à 4 membres, mais leur autonomie est sérieusement amputée, puisqu'ils délibèrent désormais sous le contrôle de magistrats professionnels aux ordres. Du jour au lendemain, les peines prononcées s'alourdissent. Certaines sont démesurées: pour une parole hostile à Pétain ou favorable à de Gaulle, l'on encourt cinq ans de prison. La justice est expéditive. Et la délation bat son plein. L'anthropologue Claude Lévi-Strauss a décrit dans Tristes Tropiques comment, après son arrivée à Fort-de-France, en 1941, il a assisté au procès d'un autochtone impliqué dans une rixe: le malheureux est condamné, en cinq minutes, à huit années d'emprisonnement. Quant à la police, elle est connue par la population sous le nom pur et simple de «Gestapo». Celle-ci persécute non seulement les personnes soupçonnées de sympathies à l'égard du gaullisme, mais également un certain nombre de boucs émissaires. Parmi eux: les commerçants libanais et syriens, auxquels on interdit le porte-à-porte, mais aussi les francs-maçons et les juifs. Quoique très peu nombreux, ces derniers sont persécutés avec un zèle incroyable. Les lois antisémites métropolitaines sont transposées et appliquées à la lettre. Juifs et francs-maçons sont recensés et leurs biens, confisqués.
Sur ces entrefaites, la situation économique et matérielle se dégrade rapidement ?
Le blocus, initialement mis en oeuvre par la marine britannique, puis organisé par la flotte américaine, commence dès août 1940. Avec un objectif clair: obtenir la reddition de Vichy aux Antilles. Le cordon ombilical avec la métropole est pour ainsi dire coupé: le trafic transatlantique entre la France et les Antilles ne représente plus qu'un dixième de ce qu'il était avant guerre. On manque de tout. Les prix flambent. Le marché noir et les tickets d'alimentation font leur apparition. Face aux disettes, la population recourt au système D et se nourrit notamment des ressources fruitières de l'île. C'est alors que Robert et Sorin lancent les fameux «effort guadeloupéen» et «effort martiniquais», alliant recyclage et restriction. Cette politique vise à augmenter les rendements agricoles, à récupérer des pneus pour en faire des semelles ou encore à produire localement toute une panoplie de produits finis jadis importés de métropole. Des journaux publient des recettes permettant de fabriquer du pain sans blé à l'aide de fruits à pain cuits au sel, puis grillés, ou encore à l'aide de farine de manioc et de saindoux initialement

Ce blocus naval est-il réellement absolu ?
Non. Pas tout à fait, car l'amiral Robert a négocié à Fort-de-France avec l'amiral américain Greensdale certaines facilités d'approvisionnement en échange de quelques assurances, dont celle d'un préavis sur l'appareillage de tout bâtiment français. Dans les faits, la marine américaine ferme les yeux sur certains trafics. Ce laxisme rend le blocus relativement perméable. Et, jusqu'en décembre 1942, l'on continue de manger des accras, grâce à l'arrivée de chalutiers remplis de morues, venus de Terre-Neuve sous pavillon britannique.
Comment les Antillais suivent-ils les actualités mondiales?
Difficilement. Car Robert et Sorin interdisent notamment l'écoute des radios anglaises, bien avant que cet ordre ne leur soit intimé par Vichy. La censure est si draconienne qu'il est fréquent pour un journal d'être caviardé aux neuf dixièmes. Bien entendu, aucun article critiquant le régime de Vichy n'est toléré.

Paradoxalement, cette période qu'on nomme «An tan Sorin» à la Guadeloupe et «An tan Wobé» à la Martinique a aussi laissé de bons souvenirs dans la mémoire collective!C'est vrai. Parallèlement à une mémoire de souffrance, il subsiste, aujourd'hui encore, dans certains milieux, une nostalgie de cette époque où les Antilles se suffisaient à elles-mêmes, où les gens recouraient à leur propre ingéniosité et où l'autarcie avait remplacé l'état de dépendance à l'égard de la métropole.
Comment le remplacement de la devise «Liberté, égalité, fraternité» par «Travail, famille, patrie» est-il ressenti dans l'opinion?
Globalement, l'idéologie de la «Révolution nationale», paternaliste et rétrograde, est très mal perçue, même si elle séduit certains conservateurs du clergé, des notables, les békés et quantité de fonctionnaires. Ces derniers doivent d'ailleurs prêter serment de fidélité à Pétain. Avec un certain machiavélisme, Vichy exporte d'abord les mesures susceptibles de plaire aux catholiques, comme l'abrogation de la séparation entre l'Eglise et l'Etat. Dans les moindres bourgs, dans les écoles ou les tribunaux, on réintroduit l'image du Christ crucifié.
De même, l'idéal du «retour à la terre» donne lieu à une nouvelle vénération de la récolte de canne. Mais d'autres lois, comme celles portant sur le travail féminin, sont très mal acceptées. Ainsi, des dizaines d'institutrices martiniquaises et guadeloupéennes sont renvoyées dans leurs foyers, afin de les inciter à avoir des enfants. Il y a un grand mécontentement et une polarisation autour de cette question. Parallèlement, les écoles sont transformées en profondeur. Le salut au drapeau devient obligatoire tous les matins. Le cursus général équilibré est remplacé par la priorité accordée au sport, à la hiérarchie, à la morale, à la religion, au patriotisme. La propagande prend le pas sur l'enseignement. L'on chante Maréchal, nous voilà dans les cours de récréation. L'on prie à tout moment. Et des enfants de 10 ans participent, comme en métropole, à un concours de lettres destinées au maréchal Pétain.


De plus, les autorités mettent l'alcool à l'index?
Une loi métropolitaine interdisant la présence de débits de boissons à moins de 200 mètres des cimetières et des églises est appliquée. A l'occasion du carnaval de 1941, Sorin ordonne aux restaurants, dancings et cafés de fermer à 22 heures, afin de «maintenir l'ordre moral dans les heures graves et douloureuses que traverse la France». On s'en doute, s'attaquer au carnaval n'est pas très populaire. La chasse à l'alcool est menée avec un tel zèle que les inspecteurs fouillent les maisons à la recherche de bouteilles de rhum. Cet esprit prohibitionniste contribue au mécontentement général.

Comment s'organise la résistance, appelée aux Antilles «dissidence»?
La perte des libertés politiques et la montée du racisme - exprimée notamment par les propos déplacés de marins métropolitains ivres qui se bagarrent régulièrement avec des Antillais - galvanisent la dissidence. Les actes de résistance passive se multiplient dès 1940. Il arrivait souvent aux opposants d'arborer, ou de tenir ostensiblement à la main, une pièce de 10 sous (50 centimes) lorsqu'ils croisaient un fonctionnaire de Vichy. Le message implicite était que Vichy avait dissous la République. De la même façon, des automobilistes klaxonnent la lettre V (pour «victoire») en morse. Sorin est obligé d'interdire cette pratique. Il y a aussi cette vente aux enchères à Pointe-à-Pitre, où un portrait du maréchal Pétain est le seul objet à ne pas trouver preneur. Autre exemple: lorsque, le 24 janvier 1941, la place de la Victoire est rebaptisée «place du Maréchal- Pétain», la plaque nominative est recouverte dans la nuit d'un enduit noirâtre qui la rend illisible.

A partir de quel moment s'organise la résistance active?
Dès les débuts, mais surtout à partir de 1942, des dissidents entreprennent, à bord de frêles esquifs, la périlleuse traversée jusqu'en Dominique et à Sainte-Lucie, où la France libre a installé des centres d'accueil. Ils y sont formés. Puis ils partent au Canada, aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne, d'où ils se préparent à libérer la France. Il est intéressant de noter que ce phénomène s'inscrit dans l'histoire du marronnage. Au total, environ 2 000 Guadeloupéens rejoignirent la dissidence en Dominique. Et autant de Martiniquais gagnèrent Sainte-Lucie. Une proportion de résistants nettement plus importante qu'en France métropolitaine!

Puis, en quelques jours, tout bascule.

Oui. Et il faut souligner que la chute de Vichy aux Antilles constitue l'un des rares cas où la population locale s'est libérée par elle-même.

 Comment se déroulent les événements?
Tout commence à la Guadeloupe, puis le feu se propage à la Martinique. Le 30 avril 1943, à Port-Louis, à l'extrême nord de Grande-Terre, la résistance est lancée dans une atmosphère d'extrême tension. Les employés de l'usine sucrière de Beauport se révoltent contre leur patron, accusé de pratiques sociales odieuses. Or, ce mouvement social se transforme vite en vraie révolution. Le poste de gendarmerie est pris d'assaut par une soixantaine d'individus armés de machettes et de bâtons. Les lignes téléphoniques ont été préalablement coupées par les insurgés. Lesquels parviennent à se procurer des armes et à attaquer l'usine. Deux jours plus tard, une autre manifestation, pacifique cette fois, éclate spontanément à Basse-Terre. Là, les manifestants protestent contre le fait que le 1er mai, fêté la veille, n'est plus férié

Cela paraît anecdotique?
Cela ne l'est pas! Car cela traduit un malaise généralisé en Guadeloupe. Mais écoutez plutôt la suite! Cette première colonne de manifestants est rejointe par une autre, composée de supporters de football revenant d'un match à l'issue duquel le Cygne noir a battu le Racing Club grâce à une belle prestation du gardien de but Micaux. Les deux colonnes réunies alternent alors les cris de «Vive le goal!» et ceux de «Vive de Gaulle!». Devant la principale place de Basse-Terre, le Champ-d'Arbaud, cette foule rencontre la police  qui tire. Plusieurs manifestants sont blessés. Et Serge Balguy, un supporter du Cygne noir âgé de 17 ans, est tué. La foule se disperse provisoirement avant de se retrouver devant la maison d'un médecin suspecté de sympathie pour Vichy. Cette pression populaire entraîne la démission en masse du conseil municipal (nommé) de Basse-Terre, qui a senti le vent tourner. Ces divers événements ne renversent pas directement le régime, mais sont déterminants pour la chute de Vichy en Martinique.
Comment cela?
Galvanisés par ces premiers succès, les résistants antillais affinent leur stratégie. Ils comprennent que, pour éloigner Sorin, il faut impérativement éliminer Robert. Arrive le 18 juin 1943. Une manifestation est organisée à Fort-de-France pour célébrer le 3e anniversaire de l'appel du général de Gaulle. C'est un immense succès. Le glas de Vichy aux Antilles sonne lorsque la police et l'armée - deux institutions où les désertions se multiplient - refusent de tirer sur la foule. Robert et Sorin parviennent à négocier en coulisse avec les Etats-Unis des sauf-conduits pour l'Afrique du Nord. Comble de l'ironie: Constant Sorin - décidément bien inconstant! - rejoindra ensuite la France libre pour se battre en Alsace contre les Allemands! L'amiral Georges Robert, lui, sera condamné à dix ans de travaux forcés par la Haute Cour, mais il sera libéré après six mois. L'ancien ministre des Colonies, Henry Lémery, écope de cinq années d'indignité nationale. Quant à son successeur, le vice-amiral Platon, il est arrêté par la Résistance et exécuté en août 1944.
Nous voici à l'épilogue. Comment se déroule le rétablissement de la République aux Antilles?
Pour les résistants, la transition est franchement décevante. Non seulement délateurs et collaborateurs de Vichy ne sont pas inquiétés, mais, de plus, la plupart des défenseurs de la «Révolution nationale» conservent leurs situations. Quant aux dissidents, ils tentent de faire reconnaître leur bravoure en métropole auprès du Conseil national de la Résistance (CNR), mais un veto est mis à cette reconnaissance. Motif ? Ils ne se sont jamais battus contre les nazis! Si l'on songe à la proportion de volontaires ayant rallié les îles anglaises et à tous ces Antillais qui ont fait tomber Vichy sans aucune aide extérieure, une telle fin de non-recevoir est tout de même scandaleuse! Sans nul doute, cela reflète la naissance du mythe qui se met en place dès la fin de la guerre, selon lequel le résistant «authentique» est coiffé d'un béret, fait sauter des trains et est de couleur blanche.
http://www.lexpress.fr/region/vichy-vaincu-par-la-pression-populaire_4798

dimanche 29 mai 2016

Mai en sa fin

on a les lecteurs qu'on mérite....
 
  
  dans la liste d'articles à lire du  Daily Mail...il y avait cette photo....
 Tessa Sanderson, née en Jamaïque, qui pose avec mari et enfants....on s'arrête parce que....donc elle a 60 ans, le type c'est son mari, et les enfants, jumeaux, 3 ans sont adoptés....elle est médaillée d'or olympique de lancé de javelot...en 1984....j'ai rien compris au pourquoi ils ont choisi ces jumeaux là précisément, ça nous rappelle Viola Davis et sa fille adoptée.....si on avait le temps on y verrait du colorism...mais....chacun fait ce qu'il veut....on ne fait que constater....sinon ce sourire tout en gencives est...est...err....well euh ! ...est vilain....
donc, ils ont décidé "d'adopter directement leur petit-enfants"....car, quand ils  auront 20 ans, elle en aura 77....


 Lupita N, qui ne nous avait pas rayé le verre de contact sur grand écran depuis son oscar....est à l'affiche d'un film : Queen of Katwe...ah ?....elle joue la mère....pauvre...d'une fille qui se découvre un don pour les échecs...d'après une histoire vraie(non ça ne m'intéresse pas)....c'est produit par Disney : hola ! c'est réalisé par une indienne....bon euh...errr...la bande-annonce fait un résumé un peu trop...complet, on devine que ça finit bien....et je n'ai pas envie de payer de place pour voir ça....misère et échec : non non non..... 

 
  
 
j'avais refusé de voir les images des manif'' et de de la voiture de police attaquée...mais quand j'ai entendu le nom... Kevin Philippy....oh la ça sent les Antilles et effectivement....il est du Carbet, a raté le concours de gardien de la paix ....et le voilà récompensé.....
quand on compare avec les exploits des flics ricains ces derniers temps, par exemple : je te tire dans le dos pour un feu défaillant....waouh !.....je n'ai pas été voir ce qu'en dit la fachosphère....qui bandait dur avec Black M.....
                                                    Beyonce a été des nôtres.....avant que....
                                                                holà ! quelle vilaine peau

Photoshop à l'action
 
 des nouvelles de nos amis asiatiques.....
est-ce étonnant ?...non...parce que....il parait que c'est une copie d'une pub italienne....
la voix noire vaut peanuts en Chine.....donc on ne peut que constater
....des noirs réagissent en voyant la vidéo....ça n'a aucun intérêt à part la fille, qui surjoue la consternation...

regardez-moi cette fantaisie capillaire


tandis que je me battais avec un ces putain de sandwich au poulet, je capte le journal d'Inter vendredi dernier, pour illustrer un reportage, une certaine Madjguène Cissé est interrogée sur l'occupation de l'église St-Bernard par des sans-papiers africains, en 1996, donc il y a 20 ans....
j'avais déjà entendu Mam' Cissé dans un très court reportage, toujours sur Inter, j'avais retenu qu'elle était prof d'allemand, qu'elle faisait la promotion d'un bouquin sur cette expérience de porte-parole du mouvement de 1996, mais comme nous étions en voiture, mon attention n'avait retenu que ces seuls faits....
donc je réécoute cette intervention:

journaliste :....des sans-papiers continuent d'occuper des squares dans Paris et que la question migratoire est en train de faire imploser l'Union européenne.....revenir sur les faits avec une des figures de cette occupation de l'église Saint-Bernard, qui a choisi de repartir en Afrique, il s'agit de la sénégalaise Madjiguène Cissé, ancienne porte-parole des sans-papiers que l'on a pu joindre à Dakar où elle travaille désormais dans le domaine du développement...
Bonjour Madjguène Cissé ça a été dur un combat difficile ?

- c'est sûr très difficile, un combat un eu à armes inégales, d'un côté les sans-papiers qui étaient là et de l'autre côté, le gouvernement de la France...c'était un eu un combat à armes inégales

- y'a eu quand même un élan de solidarité à votre égard à cette époque

- mais bien sûr c'est grâce à cette solidarité que nous avons pu tenir pendant quand même assez longtemps  pour pouvoir nous organiser....j'ai joué cette partie de mon destin et je suis retournée en Afrique, parce que moi ma vision c'est plutôt de construire l'Afrique quand même, défaire en sorte que les enfants de l'Afrique puissent s'épanouir en Afrique, je pense que le combat c'est ça...

- qu'est-ce que vous dîtes aujourd'hui aux jeunes africains qui rêvent d'aller en Europe

- en fait c'est compliquer de leur parler, c'est pratiquement impossible d'atteindre l'Europe à moins de risquer sa vie et moi j'estime que ça n'en vaut pas la peine, mais l'autre versant aussi c'est que l'Afrique ne leur offre rien, quand les gouvernements africains ne font pas la cour à ses jeunes là, ne leur offrent pas d'opportunité, désemparés, c'est aussi par désespoir qu'ils tentent de partir, mais c'est vrai que le combat est ici, le combat de l'Afrique, le combat déjà pour l'indépendance de l'Afrique, je continu à me battre pour cet idéal là, le combat pour le développement de l'Afrique, le combat c'est pour que les richesses de l'Afrique puissent profiter aux enfants de l'Afrique, c'est le combat que je continue à mener en Afrique ici

- combat que vous menez auprès des femmes aujourd'hui au Sénégal

- auprès des femmes, auprès des jeunes aussi

- Madjiguène Cissé, les personnes qui sont en France qui sont sans-papiers ont du mal à le dire aux personnes qui sont restées au pays pour quelle raison ? c'est parce qu'il y a un sentiment d'humiliation

- oui ils ont honte d'avouer qu'une fois arrivée en Europe qui est considéré par les jeunes d'ici comme un eldorardo, ils vivent dans des conditions parfois pire qu'en Afrique c'est ça, ça on peut pas l'avouer à sa famille, à ses amis, à ses voisins

- l'essentiel pour vous, c'est le développement de l'Afrique pour que les jeunes générations n'ai plus qu'un seul rêve celui d'aller en Europe

- ouais c'est ça mon combat pour que plus jamais aucun africain ne parte, pour que les richesses de l'Afrique profitent aux africains, voilà je pense que la bataille c'est ça, c'est la bataille que je mène pour que les africains vivent dans leur continent

- un grand merci d'avoir témoigner sur l'antenne de France Inter, merci

- de rien

<<<<<errr euh !....waouh ! j'attends le même genre d'interview avec des arabes et des asiatiques....donc avec ses petits bras musclés, elle va sauver l'Afrique, pas le Sénégal, mais tout un continent.....quelqu'un à des nouvelles de Jean-Louis Borloo et son projet à 1 milliard pendant 10 ans pour électrifier ?....mon radar ne le détecte plus....
ça nous rappelle l'interview de Tiken Jah Fakoly

                                                                            
on n'avait pas de nouvelle et puis une petite piqûre de rappel...parce qu' élection....et qu'il faut se positionner....

Dans le quartier où j’ai grandi, il y avait quatre familles africaines, quatre. Dont une est restée ma meilleure amie. Quand vous retournez dans ce quartier, regardez la Gare du Nord, on n’a plus l’impression d’être en France, on a l’impression d’être en Afrique. Vous arrivez dans la Gare du Nord, c’est l’Afrique. Ce n’est plus la France. On n’a pas le droit de le dire? C’est vrai!
Quand vous arrivez Gare du Nord, je vous laisse juger par vous même. Et je laisse juger aussi tous ceux qui viennent, de regarder pourquoi il y a dans ce quartier une concentration d’une population, dont on voit bien que c’est une population immigrée, dont on voit bien que c’est une population qui est concentrée dans ces quartiers, comme vous avez plein de ghetto en France....Je suis allée Gare du Nord, et ça m’a intéressée. Une fois je suis descendue du taxi, et j’ai remonté à pied, pour discuter avec ces personnes.  J’ai noté que la grande majorité de ces personnes qui étaient dans le quartier de la Gare du Nord étaient des personnes d’origine africaine, et pour beaucoup d’entre elles, n’avaient pas d’emploi. (…) Mais je n’ai pas besoin d’aller Gare du Nord pour voir ce qu’il se passe (en France). Je vois bien que dans le quartier où j’ai grandi la population n’est plus du tout la même".....
                          
                                                      
c'est Michael Jace .....qui ça ?.....mais oui l'acteur, et il jouait le policier gay du placard dans The Shield....ah oui ?.....et bien y'a deux ans il a tiré sur sa femme, et elle en est....morte....lors d'une dispute, pour des problèmes d'argent et il la soupçonnait de voir un autre coquin....cette nouvelle n'est pas passée devant mon radar.....le procès a commencé et notre ami qui a reconnu les faits, risque 50 ans de taule.....bon ben cette carrière d'acteur....et il y a deux mômes dans l'affaire....c'est bien du malheur....
<<<sous l'angle du colorism....c'est révélateur...je dis ça, je ne dis rien....

vendredi 13 mai 2016

Pour les facheux, encore une victoire

  
Comment la « fachosphère » a fait annuler le concert de Black M à Verdun
La blogosphère d’extrême droite exulte : le concert gratuit du rappeur Black M prévu à l’occasion du centenaire de la bataille de Verdun, le 29 mai, n’aura pas lieu. La Mairie l’a annoncé dans un communiqué, vendredi 13 mai, arguant de « risques forts de trouble à l’ordre public ». Retour sur une campagne qui, en l’espace de trois jours, a fait plier la mairie socialiste.....
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A ce moment précis, la polémique est surtout restreinte à la « fachosphère ». Et pour cause : mis à part les propos homophobes de Sexion d’Assaut en 2010, Black M n’est pas un rappeur particulièrement polémique. Loractu.fr s’était interrogé le 9 mai sur « un choix étonnant pour un événement politique majeur ».
Mais au lendemain de la publication de l’article de fdesouche.com, dont l’exposition a été décuplée par les élus FN, la polémique se diffuse au-delà de ces sphères. Dès la matinée du 11 mai, Le Figaro y consacre deux articles. Le maire (PS) de Verdun, Samuel Hazard, y dit notamment être « harcelé par des mails et des appels à connotation raciste. “Si ça avait été White M, ça n’aurait pas posé problème”, a dit par exemple une dame ». Et de dénoncer « les racistes qui instrumentalisent cette polémique à des fins politiciennes. »
Comme le relève l’élu, de nombreux messages racistes circulent à l’encontre du rappeur, évoquant un « négro de souche », un « étranger » ou le comparant aux djihadistes de Daech.
Les nombreux articles de médias généralistes qui suivent (Les Inrocks, L’Obs, BFM-TV, une première dépêche de l’AFP dans l’après-midi du 11 mai, etc.) vont élargir le cercle des mécontents. Des personnalités de droite comme Nadine Morano ou Hervé Mariton demandent à leur tour l’annulation du concert.
Selon lui, le rappeur doit en fait se produire en marge des cérémonies et regrette que cette polémique fasse « oublier le sens de la cérémonie officielle du centenaire de la bataille de Verdun voulue par le président de la République ». Contacté par l’AFP, le secrétaire d’Etat ajoute que l’Elysée et François Hollande n’ont rien à voir avec le choix de Black M. « Le nom a été proposé par l’Etat ! », a rétorqué le maire de Verdun.
Nouvelle pierre dans le jardin de Samuel Hazard, un recours en justice est déposé dans l’après-midi contre la venue du rappeur par le petit-fils d’un poilu. L’avocat de ce dernier, Antoine Beauquier, affirme qu’on peut « légitimement craindre que [le chanteur] use de termes outrageants pour la mémoire des soldats de Verdun ».
La Mission du centenaire, l’opérateur de l’Etat pour ces commémorations, décide dans la foulée de ne pas accorder la subvention de 67 000 euros demandée par la mairie pour financer le concert, sur un budget total de 150 000 euros.

La Mairie de Verdun annule le concert

Vendredi 13 mai, la mairie décide finalement d’annuler le concert. Contacté par Le Monde, le cabinet du maire dit ne plus vouloir s’exprimer sur le sujet après avoir été inondé de messages pendant trois jours de polémique. Les élus d’extrême droite s’en félicitent 
http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/05/13/comment-la-fachosphere-a-fait-annuler-le-concert-de-black-m



 

 
 
<<<<de la musique classique et militaire seront jouées dans le cadre de la cérémonie....le concert est donné en marge, après....pour les jeunes allemands et français présent, le concert n'est pas central...
la fachosphère  : 1, nous autres : 0......c'est pas que la campagne électorale va être chaude, mais ça sent pas bon avec un président-candidat que personne ne craint ni ne respecte....
bon ben j'apprends l'existence de Black M.....dont je ne sais quoi faire....lui et sa musique....une solidarité de circonstance ?....il doit sentir aux fesses  le souffle chaud du facheux....Black M. devrait demander à son agent, qui a accepté...qui ne pouvait cracher sur 157 000 euros....
<<"ils" avaient réussi à annuler un concert de Joey Starr, dans je ne sais quel trou, l'accusant d'avoir frapper une femme dans le passé....
tous les intervenants entendu sur le sujet ont commencé par dire "qu'ils avaient un grand-père qui avait participé à cette guerre"...ce qui équivaut à "j'ai un ami noir, j'ai un ami arabe".....peut-être que moi aussi...quelqu'un dans la famille.....

 


lundi dernier à l'heure du déjeuner....le numéro 2 du parti de la droite extrême est invité...sur la radio commerciale putassière....et parmi les chroniqueurs il y a :
                              sourire tout en...gencives, 37 ans chargée de clientèle dans le logement.....
j'arrive au moment où il y a cet échange....j'ai dû arrêter la lutte avec mon sandwich et ces énormes morceaux de poulet....en réécoutant le podcast, c'est bien ce qu'il m'avait semblé....

RMC du 09/05/2016
- Mr Philippot, vous nous proposez un retour en arrière, on remet les frontières, on arrête l'euro, c'est ça moi j'ai 37 ans excusez-moi j'avance avec mon temps, je n'ai pas envie de revenir avec des frontières et arrêter l'euro, j'ai un frère qui vit à Londres depuis 15 ans, j'en ai un autre qui vit en Australie, j'ai ma cousine qui a fait ses études à Barcelone puis à Londres et qui travaille au Vietnam, je ne me vois pas revenir à un truc fermé sur nous, j'aime la France, mais j'aimerais que l'on soit plus ouvert au monde

- pour votre famille, les 3 pays que vous citez ont des frontières, le Royaume-Uni,  le Vietnam et l'Australie, donc vous donnez raison  à ce que je dis, on peut parfaitement aller et vivre dans ces pays à l'étranger, c'est très bien, c'est parfait, mais ces pays ne sont pas comme nous suffisamment naïfs pour se désarmer et ouvrir les frontières
-le fait de partir étudier à Barcelone, c'est l'Europe, c'est erasmus
- c'est le seul exemple, vous avez raison, ils sont dans Shenghen
-donc ça a permis l'ouverture à cette personne et moi je ne suis pas d'accord pour que vous nous nous rameniez en arrière, à fermer les frontières pour quoi faire
- pourquoi vous ne voulez pas entendre ce que l'on dit, qui a dit fermer les frontières
-non vous voulez fermer les frontières

-avoir des frontières ça n'a rien à voir avec les fermer.....

<<<<<<le type est no2 du parti de la droite-extrême....est-ce cette personne sait ce qu'est  la droite extrême ? .....j'étais vaguement embarrassée  pour elle....elle n'est pas le public que le parti cherche à plaire...

 <<<<le lendemain, devant une salade composée moins résistante, j'entends Babette de Rozières, oh là....qui s'affirme de droite, nous dit que Rama Yade est une ingrate et qu'elle na pas oublié que Taubira était une indépendantiste, prête à faire du mal à la France...quant à Mde Pécresse, la nouvelle présidente de la région qui a eu la géniale idée de la mettre sur sa liste, elle n'est pas compétente, non, elle est super compétente....pas le courage de réécouter....