dimanche 10 février 2013

Dans Histoire de la femme cannibale...de Conde

paru en 2003, lu, là aussi dans le passé, ai pris des notes...c'est bien, trop de flashback...et au final, le Stephen, son compagnon pendant 20 ans était en fait un pède...ah!ah!ah! il est mort car a refusé un chantage, mais comme elle était occupée à s'apitoyer sur elle, elle ne s'est pas rendu compte qu'il était amateur de jeune homme...ça se lit, on se perd un peu dans les flash-back...on a envie de le conseiller à Nicolas Fargues...trop tard il a déjà commis Beau rôle....

p.15 : elle a toujours été une "belle négresse"_ en Guadeloupe, l'expression signifie ce qu'elle signifie. Elle qualifie une femme noire, ni rouge,  ni câpresse, ni chabine, ni noire; cheveux fournis; 32 dents de perle; bien en chair et haute de taille...

p.24 : et les passants, nombreux en cette fin de journée, leur avaient décoché les premiers de ces regards, qui dès lors n'allaient plus les lâcher _ hostilité et mépris.

p.46 : le Cap...aucun lieu n'avait été plus marqué par son histoire, jamais elle ne s'était sentie plus niée, exclue, reléguée au loin à cause de sa couleur

p.47 : Rosalie pressait le pas pour éviter d'être foudroyée par leur regards...elle n'irritait plus, elle ne choquait plus. Elle était redevenue invisible . Triste choix ! exclusion ou invisibilité! invisible woman!

p.55 : c'est alors qu'Alinie(mère de Stephen),le teint échauffé, la voix pâteuse, se tourna vers Stephen pour le supplier_ pas de petit-fils métis_ jamais au grand jamais, elle ne pourrait serrer un petit-fils métis dans ses bras...
dans le Code noir : défendons à nos sujets blancs de l'un et l'autre sexe de contracter marage avec les Noirs, à peine de punition et d'amende arbitraire...

p.63 : dans les fréquentes occasions où elle représentait la France aux côtés de son mari, elle était systématiquement niée, ignorée- sous son propre toît, à ses réceptions, les convives ne lui adressaient pas la parole. A celles des autres, elle était reléguée en bout de table. Personne ne voulait croire qu'elle avait étudié à Science-Po. A l'école de ses enfants, on la prenait pour leur bonne.

...car sur cette planète, il n'est pas une femme noire qui un jour ou l'autre n'ait été doublement humiliée à cause de son sexe et de sa couleur...

p.70 : le couple mixte est une institution fort ancienne et fort honorable. Ca'da Mosto et Valentin Fernandes l'attestent . Il date de 1510 quand un groupe de Portugais de Lisbonne, parmi lesquels des criminels fuyaient la couronne, s'installèrent à l'embouchure du fleuve sénégal et adoptèrent les moeurs africaines, prirent des épouses noires__ s'ils étaient fort mal vu de leur compatriotes, ils étaient adorés des africaines et se baptisèrent lançados en terra : ceux qui sont jetés sur le rivage, ou tangos maos, les commerçants tatoués. A la même époque, exactement en 1512, d'autres portugais échouèrent sur les côtes du Brésil près de Sao Paulo, parmi lesquels Joao Ramalho qui prit pour femme la fille d'un chef indien tamoia. Le 14 juin 1874, Lafcadio Hearn épousa Alethea Foly, métisse de Cincinnati.

p.72 : Arthur(mi anglais-mi allemand): les blanches sont un repas sans sel, ni épices, un plat sans condiments ! je n'y touche plus.

...l'amour d'un blanc pour une noire n'est pas simple quête d'exotisme ou désir exacerbé de jouissance ! ah ! remplacer les mots d'érection, blow-job, orgasme, par ceux de tendresse, de communication, de respect...


p.108 : Thomas Jefferson...le récit de la mulâtresse, les mémoires de Jane Jefferson que sa mère plaça à 15 ans et qui porta 10 bâtards mulâtres ! elle n'obtint jamais sa liberté_ son maître l'aimait trop pour la perdre.

p.134 : Thérèse n'éprouvait qu'antipathie pour l'Afrique du Sud. Tout l'indisposait : la rudesse des afrikaners, l'arrogance des métis, la xénophobie des noirs...

p.147: je n'étais pas préparée à ce que les victimes retiennent si bien les leçons des bourreaux, à ce que les noirs apprennent si vite à frapper,  tuer, à violer

Ils l'ont toujours su! mais vous ne vouliez pas le reconnaître. D'après vous ils étaient des anges rieurs et gauche afin de recevoir les soufflets_ pour le meilleur et pour le pire, ils vous démontrent qu'ils sont des hommes, tout bonnement des hommes. Ni anges, ni bêtes

p.173 : ....le peuple des femme de chambre hésitait entre la rage et l'envie_ qu'avait-elle de spécial, celle-là pour s'être dégoté un blanc et se vautrer à ses côtés dans l'opulence sans souffrance du Palm Beach, 5 étoiles à l'abri des 3 S des tropiques : soleil, sida, sous-développement ? pas si belle. Pas si claire. Plus si jeune. Pas de bon cheveux.

p.200 : il fallait plaindre une soeur qui restait avec ce caucasien de l'espèce la plus dangereuse. Masochisme ? Non ! elle était l'illustration du complexe de lactification à la Mayotte Capecia, si magnifiquement dénoncé par Fanon, encore lui "elle ne réclame rien, n'exige rien sinon un peu de blancheur dans sa vie"


p.238 : les stéréotypes concernant les femmes antillaises ont la vie dure. Elles sont censées haïr et mépriser les peaux noires

p.239 : mais la famille, les amis de Cheryl lui reprochaient d'avoir sali ses draps avec un nègre
noir comme moi. Si nous n'aimons pas notre couleur, comment pouvons-nous reprocher aux blancs de ne pas l'aimer ?

p.242 : vous savez comment les haïtiens appellent un homme quelle que soit sa couleur ? Un nègre. Un jour viendra où le noirisme, cette théorie qu'on a tellement défigurée, sera réhabilité.


p.244 : quelle ville est plus raciste que Londres ? sa réputation de paradis multiculturel est une invention d'intellectuel comme Salman Rushdie qui a d'ailleurs émigré aux Etats-Unis

p.245 : le cerveau d'Olu suivait la voie du militantisme nègre. Son coeur et son sexe l'avaient conduit au piège du mariage mixte

p.262 : les mariages entre métis sont une affaire complexe__ ce n'est pas seulement comme partout ailleurs une affaire de classe, d'éducation. Bourgeois entre bourgeois. Diplômés entre diplômés. Héritage des parents, des grands-parents. Compte en banque. Morçeau de terrain sur lequel bâtir une villa principale ou secondaire. La règle imprérative est de ne pas marier plus noir.


p.294 : j'ai perdu ma virginité à 19 ans, âge canonique, même à mon époque_ je n'ai jamais connu de partouzes, de partenaires multiples. Je n'ai jamais forniqué dans un lieu public : musée, ascenseur, église. Peu de fellations. Pas du tout de sodomisation. Pour moi le sexe n'a jamais été prouesse, ni performance. Il a toujours rimé bêtement avec amour_ voilà pourquoi je ne sais pas si un noir vaut 2 ou 3 ou 4 blancs_ je n'ai jamais comparé mes hommes

p.315 : le couple mixte est un vin fort pour tempérement  robustes_ que les faiblards s'en abstiennent .

samedi 9 février 2013

Beyonce...grimaçante au Super Ball

Beyonce...le Super Ball...blah!blah!...
                un de ses agent à essayer de faire interdire ces photos donc réaction du net :
 
 
 
 
 
 
                                mon préféré : si  seulement c'était possible et loin très loin
 

Sur ma playlist 2013

je garde : Chez Max coiffeur pour hommes : " petite j'te sors ce soir ok !"
Chez Max coiffeur pour hommes
Où un jour j'entrais comme
Par hasard me faire raser la couenne
Et rafraîchir les douilles
Je tombe sur cette chienne
Shampouineuse
Qui aussitôt m'aveugle par sa beauté païenne
Et ses mains savonneuses
Elle se penche et voilà ses doudounes
Comme deux rahat-loukoums
A la rose qui rebondissent sur ma nuque boum boum
Je pense à la fille du Calife
De la mille et deuxième nuit
Et sens la pointe d'un canif
Me percer le cœur je luis dis
"Petite je te sors ce soir ok"
Elle a d'abord un petit rire comme un hoquet
Puis sous le sirocco du séchoir dans mes cheveux,
La petite garce laisse choir, je veux.

<<<<<s'écoute sans fin, bien produit..."le sirocco du séchoir dans les cheveux": bien trouvé

Un mannequin : Georgie Badiel

que je connaissais sans pouvoir la nommer, parce que....euh ! il y en a que pour Naomi C....elle n'est ni éthiopienne, ni somalienne, mais du Burkina Faso....donc, voir les chapitres précédents...
elle est dans le moule du milieu, avoir l'air d'une brindille...j'aurais peur qu'elle me raye la baignoire...
 
regardez-moi ces énormes bras, moins de fonte la grosse  !
 
 
                                                           sa meilleure photo
elle semble sérieuse quand elle parle de ses courbes dans cette interview : http://www.flashmagonline.net/blog/754891-exclusive-interview-with-georgie-badiel-the-new-face-of-the-fashion-world/

La fillette-mère de 9 ans

dans un 1er temps : elle avait huit ans et quelques mois quand elle est tombée enceinte, le père est un petit con  de 17 ans, qui a bien fait de fuir... L'accouchement a eu lieu le 27 janvier, dans un  l'hôpital   de Guadalajara, où ça ?....au Mexique.... et c'est une petite fille de 2,7 kg et 50 cm....bienvenu dans le monde...on en cause, car c'est moche...cough!cough!

Selon le Dr Michel Colle, pédiatre endocrinologue français interrogé par l'AFP, donner naissance à neuf ans est un "cas rarissime". "Ces cas exceptionnels ont toujours existé, c'est en général la conjonction d'une maltraitance, d'un viol et d'une capacité de procréer qui résulte d'une précocité pubertaire", indique-t-il. Selon lui, la puberté est en général plus précoce dans les pays du sud, mais on assiste depuis plusieurs dizaines d'années à une diminution régulière de l'âge du début de la puberté dans tous les pays. "Les raisons invoquées sont un meilleur état nutritionnel de la population dans les pays du nord, mais il existe également des facteurs ethniques et environnementaux. On incrimine divers polluants qui jouent le rôle d'interrupteurs hormonaux comme les pesticides et les insecticides", ajoute-t-il.

Quelque cas d'accouchements précoces dans le monded'enfants qui n'ont pas été élevés par des pèdes....mais des hétéros

- Octobre 2010 - ESPAGNE: Une fillette de 10 ans, d'origine roumaine, a donné naissance à un enfant à Jerez, dans le sud du pays. Le bébé dont le père est également mineur pesait 2,9 kilos.
- Janvier 2010 - BOLIVIE: Une fillette de 10 ans violée par ses demi-frères a accouché par césarienne à Santa Cruz (est) d'un bébé de sexe féminin de 2,3 kilos.
- Décembre 2006 - PEROU: Une fillette de neuf ans, violée par un de ses cousins âgé de 29 ans, a donné naissance à un garçon dans un hôpital de Lima. Le nouveau-né pesait 2,5 kilos et mesurait 47 centimètres.
- Août 2005 - SUISSE: Une fillette camerounaise âgée de 10 ans a donné le jour à un bébé, dans un hôpital du canton du Valais 
- Janvier 2004 - MEXIQUE: Une fillette de 10 ans, qui avait été violée par un jeune homme de 18 ans, a donné le jour, par césarienne, à un bébé de sexe féminin,
- Février 2001 - THAILANDE: Une petite thaïlandaise de 10 ans, mariée à un homme de 27 ans, a mis au monde un bébé de sexe féminin dans la province de Petchabun 
- Septembre 2000 - ARGENTINE: Une fillette âgée de 10 ans de nationalité bolivienne a accouché par césarienne à Buenos Aires d'une petite fille.
(c)AFP


dans un 2e temps :
mais en fait, il semblerait qu'elle ait 15 ans  et nonpas 8 :"Les caractéristiques médicales de cette mineure ne correspondent pas à une enfant de 9 ans, elle pourrait être beaucoup plus âgée, environ 15 ans apparemment"....Celle-ci a quitté son domicile sans prévenir les autorités. Mais avant de disparaître ainsi sans laisser de trace, elle aurait déclaré aux enquêteurs que le père de son enfant était son fiancé et que leurs relations sexuelles avaient été "librement consenties"... ce qui ne met cependant pas le jeune homme à l'abri de poursuites pénales : ce dernier, un adolescent de 17 ans, pourrait être poursuivi pour viol. Il est actuellement en fuite.
http://lci.tf1.fr/monde/amerique/mexique-la-jeune-mere-de-9-ans-en-avait-peut-etre-15-7815377.html

vendredi 8 février 2013

Dans Eros dans le train

 Eros dans le train de René Depestre, well euh... des nouvelles qui causent de fesse...un peu de racisme...c'est tellement imagé, qu'on a un vague mal de crâne...vite lu dans le passé, vite oublié...les haïtiens que j'ai rencontré ne connaissent pas cet auteur qui est sensé être l'un des grands écrivain-poète du pays....nettement mieux cet entretien sur Haïti : http://gradhiva.revues.org/261 
                                                             effectivement... il est noir
 
p.93 : Blues pour une tasse de thé vert : vas-y darling , mets-moi bien en colère. J'aime tes yeux étincelants de nègre marron, tes mains incendiaires de plantations coloniales, ta grosse bite magique de dépuceleur d'adolescentes blanches..........un étudiant  ricain gay essaye de sauter sur le héros

p.125 : Samba pour Cristina de melo Pessoa : prof de français à San Paulo...tu n'auras pas un seul appel autrement, m'avait dit Alvaro. Après les grandes cités des USA, San Paolo est juste avant La Havane, l'agglomération la plus raciste de l'hémisphère occidental. Ici deux choses se multiplient mieux que les champignons : vers les hauteurs; le gratte-ciel, vers les égouts : la superstition raciale...


p.134 : tu n'as pas idée de prendre un noir comme professeur. As-tu pensé aux voisins ? aux domestiques ? que fais-tu du decorum qui est le vôtre dans ce pays ?...ma grand-mère disait  : à l'entrée d'un salon un nègre s'attend à 2 choses : un balai ou des coups de fouet. Le premier remplit souvent les deux fonction.


p.137 : à leur tour mes mains entrèrent en campagne  : douces-douces-douces sous ma chemise, encore plus dévorantes de douceur sur le devant de mon corps qu'elles dénudèrent. Je vis sa bouche s'ouvrir et se fermer sur la géométrie de mon homme-de-bien...sa chair glorieuse vibrait entre mes jambes, sa belle vie paulista pelotonnée autour de mon bazar en flammes. Je l'attirai dans mes bras. Les crabes affamés de mes mains s'agrippèrent avidement à ses fesses dures et fougueusement rondes. Je la calai à califourchon sur mon attirail de poète...Cristina ondulait autour du grand chauve émerveillé qui ramonait méthodiquement sa cheminée principale...

p.138 : Baozhu : le clitoris de Baozhu était un dieu taoïste de toute beauté: il protégeait, animait, éclairait une vulve musclée, enjouée, bien épanouie, une grande jolie mère noire et drue à s'étouffer...la jouissance suprême l'emmena neuf fois de suite crier hosanna avec les neuf noeuds de mon bourbon taoïste.

Je cite

l'insupportable....dans Vers le sud
p.139 : c'est comme un cauchemar qui revient depuis son arrivée en Haïti : il fuit un tigre en grimpant à un arbre pour se retrouver face à un python qui dormait là-haut
Danny Lafferrière