effectivement... il est noir
p.93 : Blues pour une tasse de thé vert : vas-y darling , mets-moi bien en colère. J'aime tes yeux étincelants de nègre marron, tes mains incendiaires de plantations coloniales, ta grosse bite magique de dépuceleur d'adolescentes blanches..........un étudiant ricain gay essaye de sauter sur le héros
p.125 : Samba pour Cristina de melo Pessoa : prof de français à San Paulo...tu n'auras pas un seul appel autrement, m'avait dit Alvaro. Après les grandes cités des USA, San Paolo est juste avant La Havane, l'agglomération la plus raciste de l'hémisphère occidental. Ici deux choses se multiplient mieux que les champignons : vers les hauteurs; le gratte-ciel, vers les égouts : la superstition raciale...
p.134 : tu n'as pas idée de prendre un noir comme professeur. As-tu pensé
aux voisins ? aux domestiques ? que fais-tu du decorum qui est le vôtre
dans ce pays ?...ma grand-mère disait : à l'entrée d'un salon un nègre
s'attend à 2 choses : un balai ou des coups de fouet. Le premier remplit
souvent les deux fonction.
p.137 : à leur tour mes mains entrèrent en campagne : douces-douces-douces sous ma chemise, encore plus dévorantes de douceur sur le devant de mon corps qu'elles dénudèrent. Je vis sa bouche s'ouvrir et se fermer sur la géométrie de mon homme-de-bien...sa chair glorieuse vibrait entre mes jambes, sa belle vie paulista pelotonnée autour de mon bazar en flammes. Je l'attirai dans mes bras. Les crabes affamés de mes mains s'agrippèrent avidement à ses fesses dures et fougueusement rondes. Je la calai à califourchon sur mon attirail de poète...Cristina ondulait autour du grand chauve émerveillé qui ramonait méthodiquement sa cheminée principale...
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