vendredi 15 juillet 2016

Je relis ça et là des passages

je pensais avoir lu ça dans La philosophie dans le boudoir, ben...non...
http://femme-noire-et-negritude.blogspot.fr/2012/12/un-peu-de-blaspheme.html

Les particules élémentaires:

p.191 : le problème, le problème nouveau, c'était mon sexe. Ca peut paraitre fou maintenant, mais dans les années 70 on ne s'occupait pas réellement de la taille du sexe masculin ; pendant mon adolescence j'ai eu tous les complexes physiques possibles, sauf celui là .

je ne sais pas qui a commencé à en parler, probablement les pédés ; enfin, on trouve également le thème abordé dans les romans policiers américains ; par contre, il est totalement absent chez Sartre. Quoi qu'il en soit, dans les douches du Gymnase Club j'ai pris conscience que j'avais une toute petite bite. J'ai vérifié chez moi : 12 centimètres, peut-être 13 ou 14 en tirant au maximum le centimètre pliant vers la racine de la bite. J'avais découvert une nouvelle source de souffrances; et là il n'y avait rien à faire, c'était un handicap radical définitif. C'est à partir de ce moment que j'ai commencé à haïr les nègres. Enfin il y en avait pas beaucoup au lycée, la plupart était au lycée technique Pierre de Coubertin....Il y en avait juste un dans mes classes, en première A, un grand costaud qui se faisait appeler Ben. Il était toujours avec une casquette et des Nike, je suis sûr qu'il avait une bite énorme. Evidemment, toutes les filles étaient à genoux devant ce babouin ; et moi qui essayais de leur faire étudier Mallarmé, ça n'avait aucun sens. C'est comme ça que ça devait finir la civilisation occidentale, me disais-je avec amertume : se prosterner à nouveau devant les grosses bites tel le babouin hamadryas. J'ai pris l'habitude de venir en cours sans slip. Le nègre sortait exactement avec celle que j'aurais choisie pour moi-même : mignonne, très blonde, le visage enfantin, de jolis seins en pomme. Ils arrivaient en cours en se tenant par la main. Pendant les devoirs sur table, je laissais toujours les fenêtres fermées; les filles avaient chaud, enlevaient leurs pulls; je me branlais à l'abri de mon bureau. Je me souviens encore du jour où je leur avais donné à commenter une phrase du Côté de Guermantes : la pureté d'un sang où depuis plusieurs générations ne se rencontrait que ce qu'il y a de plus grand dans l'histoire de France......
je regardais Ben : il se grattait la tête, il se grattait les couilles, il mastiquait son chewing-gum. Qu'est-ce qu'il pouvait bien y comprendre, ce grand singe ? Qu'est-ce que les autres pouvaient bien y comprendre d'ailleurs ? Moi-même, je commençais à avoir du mal à comprendre de quoi Proust voulait parler au juste....
.....le silence était total. C'était la dernière heure de cours...Tout à coup, venant du fond de la salle j'ai entendu la voix de Ben : "T'as le principe de la mort dans la tête, ho vieux !..." Il avait parlé fort mais ce n'était pas vraiment une insolence, son ton avait même quelque chose d'un peu admiratif . Je n'ai jamais tout à fait compris s'il s'adressait à Baudelaire ou à moi....J'ai simplement dit : "Sortez" . Il n'a pas bougé. J'ai attendu 30 secondes, je transpirais de trouille......il s'est levé il a ramassé très lentement ses affaires, il s'est avancé vers moi......il s'est arrêté à ma hauteur, il me dépassait d'une bonne tête, j'ai bien cru qu'il allait me mettre un pain.....il s'est juste dirigé vers la porte. J'avais remporté ma victoire....il est revenu en cours dès le lendemain. Il semblait avoir compris quelque chose, saisi un de mes regards, parce qu'il s'est mis à peloter sa petite copine pendant les cours. Il retroussait sa jupe, posait sa main le plus haut possible, très haut sur les cuisses; puis il me regardait en souriant très cool. Je désirais cette nana à un point atroce. J'ai passé le week-end à rédiger un pamphlet raciste, dans un état d'érection quasi constante.....
"Vous êtes authentiquement raciste, ça se sent, ça vous porte, c'est bien Boum boum !.....il avait souligné un passage dans la marge : " Nous envions et nous admirons les nègres parce que nous souhaitons à leur exemple redevenir des animaux, des animaux dotés d'une grosse bite et d'un tout petit cerveau reptilien, annexe à leur bite"..........il a sorti un autre passage : "Seuls les juifs échappent au regret de ne pas être nègres, car ils ont choisi depuis longtemps la voie de l'intelligence, de la culpabilité et de la honte. Rien dans la culture occidentale ne peut égaler ni même approcher ce que les juifs sont parvenus à faire à partir de la culpabilité et de la honte; c'est pourquoi les nègres les haïssent tout particulièrement ".....
....vous pourriez publier mon texte.....
....mais mon petit bonhomme, vous ne vous rendez pas compte....Nous ne sommes plus au temps de Céline. On n'écrit plu ce qu'on veut aujourd'hui, sur certains sujets...

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