p.48 : fils, quand je serai parti, je compte sur toi pour continuer le combat. Je ne t'en ai jamais parlé, mais notre vie à nous est une guerre et du jour où j'ai rendu mon fusil, à la Reconstruction, je suis devenu pour eux un traitre pour la vie, un espion dans le pays de l'ennemi : lâché dans la gueule du loup. Je veux que tu les noies sous les oui, que tu les sapes avec tes sourires, que tu les fasses crever, à force d'être d'accord avec eux, que tu les laisses te bouffer jusqu'à ce qu'ils te vomissent ou qu'ils éclatent.
Homme invisible pour qui chantes-tu ?
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