lundi 29 novembre 2021

What the hell...1

j'ai souvent entendu  dire "on n'a pas peur de l'indépendance, on a peur des indépendantistes "....

manifestement quelqu'un est contre le mariage pour tous, ce quelqu'un aurait dû garder son masque...
ça c'est de la bouillie d'ignorance crasse de nawak !...
je croyais qu'on cantonnait l'homophobie dans la période du carnaval... 

"...une forme de dictature qui est comme on dit en France par un certain nombre d'hommes, on se demande si ce sont des hommes puisque par exemple mr Attal il vit avec un homme on ne sait pas si c'est un homme ou une femme ce sont ces gens là qui prennent des décisions pour nous contre nous  est-ce que c'est un homme ou une femme tantôt un homme tantôt une femme
c'est pas lui tout seul Benada a dan chamb' correctionnel  la di je l'aim, alors ki sè ki l'aim alors c'est une une bande de ce genre de fripouilles qui dirigent la France  mais je vous annonce qu'il y aura une grosse grosse catastrophe en France etben euh disons c'est pas une question de tension sociale, il y aura une grosse catastrophe en France dans la mesure euh comment je vais dire  ils ont changé le mode de vie des gens nomm ka viv è pi nomm et pis voilà c'est Sodome et Gomorrhe sa ké passé en France
avant les élections présidentielles c'est l'explosion il y a des politiciens ici qui sont des diables  dans la mesure où vous offrez vos enfants ou votre enfant pour satisfaire votre désir politique et votre ascension politique vous êtes un diable et comme le diable est malin alors il faut bien écouter ces gens là ils font le contraire de ce qu'ils disent et le président Challus a été désapprouvé aujourd'hui par eux ces boug' là ce sont des diables kougna manman yo"

ça nous rappelle

moi je suis né français, ma grand-mère est né français, mon arrière grand-mère est née français, je suis sortie de l'esclavage, c'est grâce à la France, je vais rejeter tout ça pour retourner en Afrique et en Afrique qu'est-ce qui se passe en ce moment en Afrique, ils sont en train de se couper la tête, hein, maintenant il y a plus d'africains en France qu'en Afrique, ça vous dit quelque chose, mais arrêté là votre cinéma
-il a raison
-moi je n'aime pas les feignants, les malpropres, ils viennent ici c'est pas pour l'amour  de la France, ils viennent ici parce qu'il y a de l'oseille, c'est pour de l'oseille qu'ils viennent madame, on connaît les gens qui vous aiment, vous devez reconnaître une personne  qui vous aime, c'est pas l'amour qui les attire pour la France"
Violences verbales et physiques, menaces, voire propos racistes anti-blancs... Franchir le barrage tenu par les émeutiers pour accéder à l’hôpital de Pointe-à-Pitre n’est pas une sinécure pour les médecins. Un interne venu de métropole nous raconte, encore sous le choc, ce qu’il a vécu.
De son balcon, Théo (le prénom a été changé), interne à l’hôpital et futur médecin bénéficie d’une vue paradisiaque sur la plage, les palmiers, la mer des Caraïbes… « Oui, c’est magnifique, mais, plus ça avance, moins j’ai envie de rester ! Je me pose des questions sur mon avenir professionnel, ici en Guadeloupe. Ça fait un an que je suis là, c’est la première fois que je me sens en insécurité », s’inquiète-t-il.

"Il faut être patient, mais ça nous gonfle." Ce vendredi 26 novembre est un jour comme tant d'autres à Mare Gaillard, commune du Gosier, en Guadeloupe. Une coupure d'eau, la troisième de la semaine, a de nouveau asséché les robinets. "Il y a parfois des communiqués à la radio pour nous prévenir, mais pas toujours", explique Marie, gérante d'un petit établissement en bord de route. Elle s'affaire autour d'un gril, où elle s'apprête à préparer de la viande. Mieux vaut "préparer le minimum aujourd'hui", dit-elle, même si elle peut encore se "débrouiller avec son stock de bouteilles" d'eau minérale.
La veille, le robinet a donné des premiers signes de faiblesse vers midi, avant de rester muet quelques heures plus tard. Pharmacie, boulangerie... Tout le monde est logé à la même enseigne. La faute, notamment, à des canalisations obsolètes qui n'ont pas été rénovées depuis des dizaines d'années. Les habitants rencontrés par France info oscillent entre amertume et résignation, car la situation émaille le quotidien des Guadeloupéens depuis des lustres. Dans sa plateforme de 32 revendications, et même si personne n'y croit plus, le collectif d'organisations guadeloupéennes réclame d'ailleurs "un plan d'urgence pour l'eau" et "un accès permanent de tous à une eau potable".

Les habitants doivent se tenir informés des "tours d'eau", un calendrier des coupures programmées secteur par secteur, selon une rotation permettant de ménager l'approvisionnement des foyers. Mais parfois, les Guadeloupéens découvrent au dernier moment la mauvaise nouvelle. La Banque mondiale a d'ailleurs placé le réseau guadeloupéen dans la catégorie "D", la plus mauvaise, jugeant "impératifs et prioritaires" des programmes de réduction des fuites. Celles-ci ont atteint des proportions inimaginables : le taux de perte a été estimé autour de 64% dans un rapport de 2018, ce qui explique la nécessité des rotations.
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Il n'y a pas de travail, pas d'argent et la vie est chère en Guadeloupe”, explique-t-elle, en montrant un courrier de relance pour une facture de 320 euros. “J'ai écrit à la région, mais je n'ai pas encore de réponse. Ce n'est même pas ce qu'on consomme, ça prend en compte toutes les réparations !" 
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En juin 2019, la secrétaire d'Etat à la Transition écologique, Emmanuelle Wargon, avait visité plusieurs chantiers de réhabilitation avec l'objectif affiché de "supprimer au plus vite les tours d'eau". Mais elle avait surtout renvoyé les "collectivités" à leurs responsabilités. Quelques mois plus tard, Emmanuel Macron assurait dans un communiqué que l'Etat soutenait "la mobilisation des élus de Guadeloupe (...), et notamment les travaux d'urgence pour la suppression des tours d'eau et la création d'un syndicat unique en 2020". Ce dernier, le SMGEAG, a été mis sur pied le 1er septembre, en relais des anciennes régies locales. 

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