le pouvoir admet officiellement la présence de mercenaires étrangers pour la lutte antigangs
Lutte contre les gangs armés en Haïti : le pouvoir en place s’offre le service de mercenaires étrangers. Si pendant quelque temps les autorités se sont tues sur la question, le pouvoir en place le confirme désormais ouvertement, des mercenaires étrangers sont bel et bien présents en Haïti.
Le Conseil présidentiel de transition (CPT) a enfin brisé le silence sur la présence de mercenaires étrangers engagés dans la guerre contre les gangs en Haïti. C’est le coordonnateur du CPT, Fritz Alphonse Jean, qui l’a confirmé lors d’une entrevue accordée à un groupe de journalistes haïtiens en fin de semaine.
Toutefois, le président du CPT n’a fourni aucun détail, aucune précision sur les montants en jeu ni sur les modalités du contrat avec la société de sécurité engagée.
En cinq mois au pouvoir, le président américain Donald Trump a largement pu dérouler les étapes de son offensive contre les immigrés aux États-Unis. La liste de ses cibles est longue : loin de s’arrêter à ceux qui ont commis des crimes, comme il l'avait initialement déclaré, il s’est attaqué aux étudiants, aux demandeurs d’asile, aux ressortissants d’une vingtaine de pays,…
« Trump va plus vite et est plus extrême que lors de son premier mandat, analyse Ernesto Castañeda, directeur du Centre d'études latino-américaines.....
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.... Il a donc déclaré dès le 20 janvier une « urgence nationale » à la frontière Mexique-États-Unis. Ces mesures, couplées à la présence de l’armée, ont conduit à réduire drastiquement les arrivées à cette frontière, y compris de personnes venant demander l’asile.
........... Pendant la campagne électorale présidentielle, Donald Trump avait déjà misé sur des discours xénophobes et racistes. Il affirmait par exemple que les Haïtiens mangeaient des animaux de compagnie et que les migrants latinos arrivant aux États-Unis sortaient de prisons ou d’asiles psychiatriques. Ses campagnes d’expulsions ciblent aujourd’hui particulièrement les personnes originaires d’Amérique Latine, d’Amérique centrale et des Caraïbes.
« Il y a beaucoup de profilage racial, observe Ernesto Castañeda. Et les personnes racisées sont celles qui sont interpellées par l'ICE (la police de l’immigration américaine, NDLR) dans les lieux publics pour montrer leurs papiers et qui sont embarquées, même s'il n'y a pas de mandat ou de décision de justice pour les interpeller. »
En effet, ces expulsions ont en partie été exécutées sans respecter les processus légaux. Des personnes ont par exemple été expulsées vers le Salvador, quel que soit leur statut aux États-Unis, en raison de leur appartenance supposée à des gangs.
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En mars, le Département de la Justice américain a autorisé les agents d’ICE à entrer chez des immigrés pour les arrêter sans mandat. Il a aussi acté que les « ennemis étrangers » pouvaient ne pas avoir droit à une audience ou à faire appel.
Leur objectif est de réaliser 3 000 déportations par jour. La stratégie est très agressive et vise tout le monde, y compris de nombreuses personnes sans casier judiciaire, des familles, des travailleurs, etc. », commente Ernesto Castañeda. Pour tenir ce rythme, l’ICE recrute, voit son budget augmenter, et récupère des agents d’autres services publics.
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« Si Obama et Biden ont aussi expulsé beaucoup de personnes par le passé, il s'agissait principalement de personnes qui étaient là depuis moins d'un an, poursuit le chercheur. Mais une fois que les gens sont aux États-Unis depuis plus de deux ans, ils ont certains droits et une procédure d'expulsion doit être mise en place. L’administration Trump a violé cette procédure. Par exemple en expulsant des personnes en processus de régularisation ou possédant des papiers. »
Ces raids d’expulsions font régner un climat de peur parmi les communautés immigrées, y compris chez les personnes présentes légalement sur le territoire. Une fillette de onze ans s’est suicidée en janvier au Texas, harcelée à l’école sur le statut d’immigration de ses parents.
« Certaines personnes ont décidé de partir d'elles-mêmes. La plupart ne peuvent pas et ne veulent pas, explique Ernesto Castañeda. Mais elles voient des gens autour d'eux se faire expulser, et elles ont plus que jamais peur d'aller travailler, d’aller à l’école, d'aller à l’église. Parce que même là, il y a eu des expulsions. On assiste donc, dans tout le pays, à un niveau de contrôle policier et de répression de l'immigration jamais vu au cours des dernières décennies. »
Les demandeurs d’asile ont constitué l’une des autres cibles de Donald Trump. Il a ainsi suspendu le programme d’admission de réfugiés aux États-Unis et s’est attaqué au statut de protection temporaire dont bénéficiaient certaines nationalités pour des raisons humanitaires urgentes. La Cour suprême américaine a autorisé fin mai son gouvernement à révoquer ce statut légal qui protégeait un demi-million d’immigrés venant d’Haïti, du Venezuela, de Cuba et du Nicaragua. Ils pourront donc être expulsés.
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Les attaques anti-immigration ne se limitent pas aux personnes déjà présentes sur le territoire américain. Donald Trump a adopté début juin un « Travel ban », interdisant l’entrée aux États-Unis aux ressortissants de 12 pays, et la restreignant pour sept autres. Près de la moitié de ces pays sont africains. Il avait adopté au cours de son premier mandat une mesure comparable, appelée par ses opposants le « Muslim ban » car visant des pays à majorité musulmane.
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Les raisons officielles du « ban » mentionnent une administration inefficace pour délivrer des documents officiels de voyage, une tendance à dépasser la durée de validité des visas ou encore des accusations de terrorisme.
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« Le Maghreb et l’Afrique du Sud en sont exclus, mais ça touche plusieurs pays du reste de l’Afrique, souligne Ernesto Castañeda. Cette liste inclut aussi des restrictions pour les Vénézueliens ou les Cubains. Cela limite à la fois les touristes et les personnes qui pourraient demander l’asile. Je pense qu’il s’agit de racisme, et que ça s’appuie aussi sur le fait que la population de pays africains est majoritairement jeune. À l’avenir, les pays d’émigration, vers l’Europe ou ailleurs, seront notamment africains, parce que le reste du monde vieillit. »
Si « quelque deux millions d’immigrés africains » vivent au États-Unis, majoritairement originaires de pays anglophones comme le Nigeria ou le Ghana, les ressortissants de certains pays visés par le « ban » sont très minoritaires, comme par exemple la Guinée Équatoriale, rappelle Jeff Hawkins.
En avril, le Département de la Sécurité intérieure a demandé aux services de la sécurité sociale de considérer plusieurs milliers d’immigrés comme morts. Cela rend difficile, voire impossible, pour ces derniers de travailler légalement, d’obtenir un prêt, d’obtenir des aides publiques, etc. L’objectif est de les pousser à s’auto-expulser.
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Parmi les nouvelles mesures envisagées figure aussi une taxe sur les envois de fonds à l’étranger. « C'est très punitif ; les gens paient déjà des impôts sur cet argent. C'est une nouvelle façon de pénaliser le fait d'être un migrant international », commente Ernesto Castañeda.
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Face à ces offensives contre les personnes immigrées, les réactions des contre-pouvoirs pèsent peu dans la balance. Le Congrès (Parlement américain) est dominé par les Républicains et laisse les mains libres à Donald Trump, voire renforce ses politiques.
La Cour suprême est dominée par des juges nommés par des présidents républicains, dont certains par Donald Trump lui-même lors de son premier mandat. Ils peuvent s’opposer à certaines décisions du président, les plus extrêmes et les plus fragiles légalement, mais leur orientation politique joue sur leurs avis.
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Les règles pour visiter des centres de détention des migrants ont été durcies : il n’est plus possible pour les parlementaires de s’y rendre à l’improviste, puisque l’ICE leur demande désormais un préavis d’au moins trois jours.
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un boxeur latino, avait twitté.....
“F--- all you Muslims that rape little kids.”
exclusion de la World Boxing Council....
"I was trolling I want all the killing to stop ... I love everyone sorry if I offended you."
“I take all responsibility for my words. I’m misunderstood, I just got a lot of trauma. And It’s been a tough couple of months as everyone can tell but I AM SORRY,”
“I struggle with substance abuse and it hard for me with everything going on. I actually love Black people no cap which is why I’m actually [sad] I offended all my Black family and friends. This sucks but all I can do is be better and stop using stupid words and letting some people in my circle hype me up. Sorry everyone that I offended. I still stand on stopping Black on Black crime.”
“In the hood everyone has said the N word a black man can be racist.”
“So many other people have said racist remarks and you never expelled.”
Et alors ?....... ben, il s'etait converti au trumpisme.... Mais apparemment, il n'avait pas compris les mots Mass deportation.... et a twitté :
err... voilà voilà... on peut supposer que des membres de sa famille ont été rattrapé par la patrouille.
un asiatique ancien militaire y a droit
Kasper Juul Eriksen, un danois sérieusement trumpiste qui a repandu son amour pour le parti sur ses réseaux sociaux.... s'est retrouvé en centre de retention....
étudiant en 2009...il revient en 2012, se marie en 2013, 4 enfants plus tard et un à naître.... il est convoqué, il est arrêté....
sa femme ne bosse pas, Mr retenu au loin, entouré de personnes expulsables, basanés.... il n'y a plus de rentrée d'argent, elle ouvre une cagnotte... Le type a dit qu'il est toujours fan de Trump....
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