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samedi 30 janvier 2021

Janvier en sa fin

de cette histoire de couvre-feu à 18 heures...mon cerveau semble avoir compris que c'est à partir de cette heure que l'on peut manger nawak : 
lundi dernier  un bounty, M&S, snikers...
le soir suivant : biscuits fourrés à la vanille d'une sous-marque, 8 mini mars
youpi le politique a résisté au médical...pas de 3ème confinement....les professeurs de médecine se répandaient qu'il en fallait un d'urgence...les médias s'acharnent à en trouver pour donner leur avis....
il est certain, que je n'aurais pas supporté un confinement sans le soutien de quelques cocktails médicamenteux...
je n'ai toujours pas lu le bouquin de C.Kouchner...il faudrait que quelqu'un l'achète et que je l'emprunte....
le type est passé de grand constitutionnaliste à  l'incarnation de la pédophilie...la pire des étiquette...quoiqu'il fasse pour la décoller...c'est mort...

Le frère jumeau de Camille Kouchner, qui, selon elle, a été agressé sexuellement à l’adolescence par leur beau-père, le politologue Olivier Duhamel, a pour la première fois porté plainte contre ce dernier, mardi 26 janvier. C’est l’avocate qui l’a annoncé dans un communiqué.
« Dans le cadre de l’“affaire Duhamel”, la victime présumée fait savoir, par l’intermédiaire de son avocate Me Jacqueline Laffont, qu’elle a déposé plainte contre son ex-beau-père Monsieur Olivier Duhamel suite à l’ouverture d’une enquête préliminaire diligentée par le parquet de Paris », indique son conseil dans ce communiqué.
(c)lemonde.fr/societe/article/2021/01/26/affaire-olivier-duhamel

Les témoignages arrivent par centaines. « J’avais 15 ans, mon frère », « c’était mon grand-père », « l’oncle cool de la famille »… : dans la foulée de l’affaire Duhamel, des victimes d’incestes, hommes et femmes, prennent la parole sur Twitter, adossant leur témoignage au le hashtag #Metooinceste.
Les brefs récits publiés font tous état d’un même traumatisme : celui d’avoir été abusé sexuellement, enfant, par un adulte de leur sphère familiale. « J’avais 5 ans. En une soirée, ce frère de ma mère a bouleversé ma candeur (…) En une seconde j’avais 100 ans », témoigne une internaute. « Ça s’est passé à plusieurs reprises entre mes 6 et 8 ans. J’ai compris que j’étais une victime à l’âge de 40 ans », raconte un autre. « J’avais entre 11 et 14 ans. C’était mon frère. J’ai 57 ans et je suis toujours victime de ce passé », écrit encore une autre.

tournons le regard vers notre île natale où tout est mis sur le compte du...vice...merci la religion...


Depuis quelques jours, le hashtag #metooinceste émerge sur les réseaux sociaux. Des victimes témoignent, souvent pour la première fois. Mais la petite taille et la promiscuité des territoires insulaires rendent la libération de la parole plus difficile en Outre-mer, selon le psychiatre Louis Jehel.

.....véritable tabou dans certaines familles des Outre-mer... fréquence des crimes d'inceste, de la difficulté plus grande à en parler, conscient que les victimes, notamment les femmes, développent fréquemment des comportements addictifs aux drogues et à l'alcool et recourent plus souvent au suicide ou à la tentative de suicide. 

"Ce qui est singulier ici, c'est que les Antilles sont des îles, explique le Dr Jehel qui exerce en Martinique. Le caractère insulaire des territoires d'Outre-mer - quand il s'agit de territoires insulaires - fait qu'on est sur des densités de population importantes et que beaucoup de familles se connaissent. On a un phénomène d'interconnaissance qui rend les choses très compliquées." Raconter une ou plusieurs agressions sexuelles commises par un parent proche, sans craindre d'être stigmatisé, pointé du doigt ou tout simplement reconnu, c'est toute la difficulté des victimes qui vivent dans des petits environnements, refermés sur eux même, comme la plupart des territoires d'Outre-mer.

J'en ai vu beaucoup des victimes d'inceste en Martinique et, pour un grand nombre d'entre elles, lorsque les faits commencent à être révélés, elles se sentent acculées avec un choix : soit se suicider soit quitter la Martinique." Pour le médecin, les victimes manquent du soutien de la communauté et subissent une pression familiale bien plus forte qu'ailleurs. Elles se sentent "en danger. Beaucoup prennent la décision de partir, notamment au moment du procès, au moment où les faits sont révélés, parce qu'elles ont une pression trop importante. C'est un gros effort de rester." 

L'inceste plus tabou en Outre-mer
"Acculées", nombre de victimes préfèrent se taire, ne pas déposer plainte, malgré "une situation profonde très désorganisante, très déstructurante et dans laquelle elles peuvent souffrir des dizaines d'années en silence."  A la difficulté d'évoquer un crime ignoble commis par un parent s'ajoute le poids du tabou. Louis Jehel évoque "l'absence de discours et le fait qu'il ne faut pas en parler qui est plus important en Outre-mer."
Comme le silence qui l'accompagne, l'inceste est parfois un héritage dans certaines familles. "Comme c'est fréquent et banal, j'entends aussi beaucoup de mamans dire à leurs petites filles : 'ce n'est pas grave, j'ai vécu la même chose, tu vas voir, tu vas finir par l'oublier. Et, du coup, tu fais comme moi, tu te tais et tu vas l'oublier.'"

L'inceste plus fréquent en Outre-mer
D'une manière générale, "les populations concernées par l'inceste sont beaucoup plus nombreuses qu'on ne le pense", affirme le Dr Jehel. Pourtant, à son arrivée en Martinique il y a dix ans, le psychiatre - qui s'intéressait déjà au phénomène de l'inceste - essuie une forte défiance : "on m'a dit que l'inceste n'existait pas en Martinique, on m'a dit qu'il fallait que j'arrête de parler de cela, qu'il n'y avait pas d'inceste en Martinique."
La question de la fréquence de l'inceste aux Antilles est évoquée, en mars 2019, dans un rapport d'information de la délégation aux Outre-mer de l'Assemblée nationale : "Une donnée spécifique dans l’arc caribéen est la prégnance de croyances magico-religieuses qui attribue à la virginité richesse et réussite, ce qui contribue à un fort taux d’inceste", d'après Josette Augustin, déléguée régionale aux droits des femmes en Martinique.
Dès 2014, Pascale Vion, alors rapporteure d'une étude pour le Conseil économique social et environnemental, affirmait qu'"en Martinique, 7% des femmes sont victimes de violences sexuelles. Ces violences sexuelles sont plus nombreuses qu’en métropole et notamment les cas d’inceste. Après des auditions menées sur place avec la déléguée aux droits des femmes, nous avons appris que l’inceste porterait bonheur à la famille et notamment au père incestueux. L’inceste ferait donc partie d’une sorte de tradition culturelle dans certaines familles."

Trouver de l'aide, sans craindre d'être stigmatisé ou menacé
Même si elle est moindre en Outre-mer, la libération de la parole vient avec son revers, une forme de déstabilisation des victimes : "elles ont des réactions de colère [face aux témoignages des autres]. Elles se disent 'pourquoi on en parle autant? Moi qui ai fait tant d'efforts pour ne pas y penser. Et là on m'impose d'y penser tout le temps." Cette multiplication soudaine des prises de parole, des témoignages liés au hashtag #metooinceste, met certaines victimes en danger. Et trouver une aide adaptée n'est pas toujours facile. 

euh, je lève un sourcil  "Une donnée spécifique dans l’arc caribéen est la prégnance de croyances magico-religieuses qui attribue à la virginité richesse et réussite, ce qui contribue à un fort taux d’inceste", d'après Josette Augustin, déléguée régionale aux droits des femmes en Martinique.
et il y a ceux qui veulent faire un procès à Gainsbourg et ressortent la chanson Lemon incest...qui appartient à son époque et je n'arrive pasà être choqué, j'ai l'impression de quelqu'un qui est content  d'avoir trouvé les sonorités un zeste de citron lemon incest