samedi 9 février 2013

Un mannequin : Georgie Badiel

que je connaissais sans pouvoir la nommer, parce que....euh ! il y en a que pour Naomi C....elle n'est ni éthiopienne, ni somalienne, mais du Burkina Faso....donc, voir les chapitres précédents...
elle est dans le moule du milieu, avoir l'air d'une brindille...j'aurais peur qu'elle me raye la baignoire...
 
regardez-moi ces énormes bras, moins de fonte la grosse  !
 
 
                                                           sa meilleure photo
elle semble sérieuse quand elle parle de ses courbes dans cette interview : http://www.flashmagonline.net/blog/754891-exclusive-interview-with-georgie-badiel-the-new-face-of-the-fashion-world/

La fillette-mère de 9 ans

dans un 1er temps : elle avait huit ans et quelques mois quand elle est tombée enceinte, le père est un petit con  de 17 ans, qui a bien fait de fuir... L'accouchement a eu lieu le 27 janvier, dans un  l'hôpital   de Guadalajara, où ça ?....au Mexique.... et c'est une petite fille de 2,7 kg et 50 cm....bienvenu dans le monde...on en cause, car c'est moche...cough!cough!

Selon le Dr Michel Colle, pédiatre endocrinologue français interrogé par l'AFP, donner naissance à neuf ans est un "cas rarissime". "Ces cas exceptionnels ont toujours existé, c'est en général la conjonction d'une maltraitance, d'un viol et d'une capacité de procréer qui résulte d'une précocité pubertaire", indique-t-il. Selon lui, la puberté est en général plus précoce dans les pays du sud, mais on assiste depuis plusieurs dizaines d'années à une diminution régulière de l'âge du début de la puberté dans tous les pays. "Les raisons invoquées sont un meilleur état nutritionnel de la population dans les pays du nord, mais il existe également des facteurs ethniques et environnementaux. On incrimine divers polluants qui jouent le rôle d'interrupteurs hormonaux comme les pesticides et les insecticides", ajoute-t-il.

Quelque cas d'accouchements précoces dans le monded'enfants qui n'ont pas été élevés par des pèdes....mais des hétéros

- Octobre 2010 - ESPAGNE: Une fillette de 10 ans, d'origine roumaine, a donné naissance à un enfant à Jerez, dans le sud du pays. Le bébé dont le père est également mineur pesait 2,9 kilos.
- Janvier 2010 - BOLIVIE: Une fillette de 10 ans violée par ses demi-frères a accouché par césarienne à Santa Cruz (est) d'un bébé de sexe féminin de 2,3 kilos.
- Décembre 2006 - PEROU: Une fillette de neuf ans, violée par un de ses cousins âgé de 29 ans, a donné naissance à un garçon dans un hôpital de Lima. Le nouveau-né pesait 2,5 kilos et mesurait 47 centimètres.
- Août 2005 - SUISSE: Une fillette camerounaise âgée de 10 ans a donné le jour à un bébé, dans un hôpital du canton du Valais 
- Janvier 2004 - MEXIQUE: Une fillette de 10 ans, qui avait été violée par un jeune homme de 18 ans, a donné le jour, par césarienne, à un bébé de sexe féminin,
- Février 2001 - THAILANDE: Une petite thaïlandaise de 10 ans, mariée à un homme de 27 ans, a mis au monde un bébé de sexe féminin dans la province de Petchabun 
- Septembre 2000 - ARGENTINE: Une fillette âgée de 10 ans de nationalité bolivienne a accouché par césarienne à Buenos Aires d'une petite fille.
(c)AFP


dans un 2e temps :
mais en fait, il semblerait qu'elle ait 15 ans  et nonpas 8 :"Les caractéristiques médicales de cette mineure ne correspondent pas à une enfant de 9 ans, elle pourrait être beaucoup plus âgée, environ 15 ans apparemment"....Celle-ci a quitté son domicile sans prévenir les autorités. Mais avant de disparaître ainsi sans laisser de trace, elle aurait déclaré aux enquêteurs que le père de son enfant était son fiancé et que leurs relations sexuelles avaient été "librement consenties"... ce qui ne met cependant pas le jeune homme à l'abri de poursuites pénales : ce dernier, un adolescent de 17 ans, pourrait être poursuivi pour viol. Il est actuellement en fuite.
http://lci.tf1.fr/monde/amerique/mexique-la-jeune-mere-de-9-ans-en-avait-peut-etre-15-7815377.html

vendredi 8 février 2013

Dans Eros dans le train

 Eros dans le train de René Depestre, well euh... des nouvelles qui causent de fesse...un peu de racisme...c'est tellement imagé, qu'on a un vague mal de crâne...vite lu dans le passé, vite oublié...les haïtiens que j'ai rencontré ne connaissent pas cet auteur qui est sensé être l'un des grands écrivain-poète du pays....nettement mieux cet entretien sur Haïti : http://gradhiva.revues.org/261 
                                                             effectivement... il est noir
 
p.93 : Blues pour une tasse de thé vert : vas-y darling , mets-moi bien en colère. J'aime tes yeux étincelants de nègre marron, tes mains incendiaires de plantations coloniales, ta grosse bite magique de dépuceleur d'adolescentes blanches..........un étudiant  ricain gay essaye de sauter sur le héros

p.125 : Samba pour Cristina de melo Pessoa : prof de français à San Paulo...tu n'auras pas un seul appel autrement, m'avait dit Alvaro. Après les grandes cités des USA, San Paolo est juste avant La Havane, l'agglomération la plus raciste de l'hémisphère occidental. Ici deux choses se multiplient mieux que les champignons : vers les hauteurs; le gratte-ciel, vers les égouts : la superstition raciale...


p.134 : tu n'as pas idée de prendre un noir comme professeur. As-tu pensé aux voisins ? aux domestiques ? que fais-tu du decorum qui est le vôtre dans ce pays ?...ma grand-mère disait  : à l'entrée d'un salon un nègre s'attend à 2 choses : un balai ou des coups de fouet. Le premier remplit souvent les deux fonction.


p.137 : à leur tour mes mains entrèrent en campagne  : douces-douces-douces sous ma chemise, encore plus dévorantes de douceur sur le devant de mon corps qu'elles dénudèrent. Je vis sa bouche s'ouvrir et se fermer sur la géométrie de mon homme-de-bien...sa chair glorieuse vibrait entre mes jambes, sa belle vie paulista pelotonnée autour de mon bazar en flammes. Je l'attirai dans mes bras. Les crabes affamés de mes mains s'agrippèrent avidement à ses fesses dures et fougueusement rondes. Je la calai à califourchon sur mon attirail de poète...Cristina ondulait autour du grand chauve émerveillé qui ramonait méthodiquement sa cheminée principale...

p.138 : Baozhu : le clitoris de Baozhu était un dieu taoïste de toute beauté: il protégeait, animait, éclairait une vulve musclée, enjouée, bien épanouie, une grande jolie mère noire et drue à s'étouffer...la jouissance suprême l'emmena neuf fois de suite crier hosanna avec les neuf noeuds de mon bourbon taoïste.

Je cite

l'insupportable....dans Vers le sud
p.139 : c'est comme un cauchemar qui revient depuis son arrivée en Haïti : il fuit un tigre en grimpant à un arbre pour se retrouver face à un python qui dormait là-haut
Danny Lafferrière

mercredi 6 février 2013

J'ai lu Je vous souhaite la pluie

d'Elizabeth Tchoungi ...en 2008...

résumé de la 4 ème de couv : Ngazan est née pauvre et fière dans un bidonville du Cameroun, par amour pour un jeune français elle accepte de le suivre a Paris , mais la ville lumière n'est pas un eldorado

<<<bouquin publié en 2006, Ngazan aime les écrivains français, écrit des nouvelles, a été violée par un oncle dans son enfance...à Paris, elle est serveuse dans un bar de l'avenue Montaigne, car bien gaulée, elle rencontre un éditeur qui publie son bouquin, elle fait une émission radio où elle répond ce qu'il faut car elle est impertinente... ses beaux-parents ne veulent pas d'enfant métis...le livre est...est...est...euh...j'ai pas aimé...
mais retenons :

p.31 : ses frères villageois étaient victimes du sous-développement, mais aussi de leur crispation désespéré sur un système de valeurs millénaire et dépassé, même si parfois il y avait parfois du bon"

p.46 : car les Blanches du Cameroun ne sont pas pour les noirs célibataires_ elles se divisent en deux catégories dont le point commun est l’indisponibilité absolue pour le jeune noir rêvant de chair rose, d’exotisme et d’aller simple pour Roissy__il y a d’abord les blanches boucannées, tombées sous le charme d’un étudiant africain en Europe, ramenés dans les bagages et nourries de promesses d’un avenir radieux sous les tropiques…et puis il y a les néocolonnes, souvent connes d’ailleurs, les blanches qui ont suivi leur mari venu faire du CFA, celles qui passent leur matinées à se faire dorer au bord de la piscine du club France, leur cinq à 7 a  turlutter un collègue blanc de leur cher époux et leurs soirées à cancanner dans les dîners en ville en plaignant leurs congénères français de Côte d’Ivoire rapatriés d’urgence alors que « tu comprends ma chérie, ils étaient comme chez eux d’ailleurs depuis qu’ils sont partis c’est  redevenu  un pays de sauvages »

p.53 : épuisé par le mamadouisme , ce travers typiquement africain qui consiste à faire compliquer quand on peut faire simple…lentement quand on peut faire vite et mal quand on peut faire bien

p.175 : et en plus ça s’assied sur les places réservées aux personnes âgées ! chez elle, elle mourrait de faim, elle ferait moins la maligne cette noiraude…elle avait opté pour une réaction aussi calme que cinglante : je suis noire et visiblement ça vous pose un problème, mais vous avez quelle couleur au juste ? quand vous vous exposez  au soleil vous êtes rouge, quand votre satané hiver s’éternise vous êtes grise, quand vous avez trop couru vous êtes violette, quand vous vous mettez en colère, vous êtes verte et quand vous mourrez vous serez bleue. Moi madame, je ne suis pas un caméléon. Noire ? je suis noire et j’en suis fière.


p.73 : et les plus mauvais en tout sont toujours dans ta famille : le chacal est le pire ennemi du chien

p.83 : et quand Ngazan répond qu’elle n’a pas d’argent immanquablement le doléant roule des yeux étonnés et prenant l’air outragé du dupé à qui on ne l’a fait plus, s’indigne « tu mens ! n’est-ce pas, ton gars est blanc ? »

…leur plus grande jubilation c’est de porter dans leurs entrailles un enfant dont la moitié du sang est blanc et quand Nagazan s’évertue à leur rappeler que tous les homo-sapiens ont le sang rouge, elle se fait traiter de rabat-joie rabougrie….leur principale interrogation de femme enceinte c’est de savoir si leur rejeton sortira café au lait, moka, capuccino, réglisse, caramel, beurre salé ; leur terreur qu’il sorte aussi noir qu’elles, vire horreur enfer et damnation_ carrément charbon.

Nagazan appelle cela la colonisation des esprits, cette attitude fréquente sous les latitudes équatoriales qui consiste à voir ce qui est blanc comme ce qu’il y a de mieux sur cette planète et par conséquent à dénigrer tout ce qui est noir, à commencer par soi-même. Il n’y a pas de honte à être noir, de même qu’il n’y a aucune fierté particulière à l’être, contrairement à ce que claironnent les afro-américains….

le truc de la couleur de la page 175, est super connu, elle se moque du monde, ç'est un emprunt  mal reformulé...en réponse à une insulte, c'est  nul, voire d'une efficacité très relative...
when you born you're pink
you're grown up you're white
in the sun you're red
you're cold you're blue
you're scared you're yellow
you're sick you're green
you're die you're grey 
 j'ai un problème avec ses yeux et son sourire en gencives, on ne sait pas comment la filmer.....plus elle semble dénué de...de...d'humour...seul moment où elle a été intéressante, c'est lorsqu'elle faisait la voix off de cette émission sur l'art en Afrique : beaucoup de peintres, de sculpteurs, un peu de musique....