dimanche 10 février 2013

Shingai Shoniwa

qui ça ?...la chanteuse du groupe anglais Noisettes...joli nom...des formes, des courbes, du volume...elle joue de la basse ( bon point).....elle est jolie, ni somalienne, ni éthiopienne....je n'ai pas de patience pour ce genre de musique, mais....prends des notes Georgie Badiel...
                                       
                                            avec Dan Smith, le guitariste, l'autre moitié du groupe
                                                    

Une chanteuse :Skin

la chanteuse de feu Skank Anansie, dont j'ai un album...anglaise, pas de fantaisie capillaire, du radical : je rase tout...sa voix à dose limitée, car tendance à chevroter, mais nettement  plus supportable que Rihanna, Beyonce et la Keys...mais surtout elle est gay...tu m'entends Azerot...gay...elle bouffe du gazon maudit ...rasée, noire et gay...intelligente et bien foutue...

Dans Histoire de la femme cannibale...de Conde

paru en 2003, lu, là aussi dans le passé, ai pris des notes...c'est bien, trop de flashback...et au final, le Stephen, son compagnon pendant 20 ans était en fait un pède...ah!ah!ah! il est mort car a refusé un chantage, mais comme elle était occupée à s'apitoyer sur elle, elle ne s'est pas rendu compte qu'il était amateur de jeune homme...ça se lit, on se perd un peu dans les flash-back...on a envie de le conseiller à Nicolas Fargues...trop tard il a déjà commis Beau rôle....

p.15 : elle a toujours été une "belle négresse"_ en Guadeloupe, l'expression signifie ce qu'elle signifie. Elle qualifie une femme noire, ni rouge,  ni câpresse, ni chabine, ni noire; cheveux fournis; 32 dents de perle; bien en chair et haute de taille...

p.24 : et les passants, nombreux en cette fin de journée, leur avaient décoché les premiers de ces regards, qui dès lors n'allaient plus les lâcher _ hostilité et mépris.

p.46 : le Cap...aucun lieu n'avait été plus marqué par son histoire, jamais elle ne s'était sentie plus niée, exclue, reléguée au loin à cause de sa couleur

p.47 : Rosalie pressait le pas pour éviter d'être foudroyée par leur regards...elle n'irritait plus, elle ne choquait plus. Elle était redevenue invisible . Triste choix ! exclusion ou invisibilité! invisible woman!

p.55 : c'est alors qu'Alinie(mère de Stephen),le teint échauffé, la voix pâteuse, se tourna vers Stephen pour le supplier_ pas de petit-fils métis_ jamais au grand jamais, elle ne pourrait serrer un petit-fils métis dans ses bras...
dans le Code noir : défendons à nos sujets blancs de l'un et l'autre sexe de contracter marage avec les Noirs, à peine de punition et d'amende arbitraire...

p.63 : dans les fréquentes occasions où elle représentait la France aux côtés de son mari, elle était systématiquement niée, ignorée- sous son propre toît, à ses réceptions, les convives ne lui adressaient pas la parole. A celles des autres, elle était reléguée en bout de table. Personne ne voulait croire qu'elle avait étudié à Science-Po. A l'école de ses enfants, on la prenait pour leur bonne.

...car sur cette planète, il n'est pas une femme noire qui un jour ou l'autre n'ait été doublement humiliée à cause de son sexe et de sa couleur...

p.70 : le couple mixte est une institution fort ancienne et fort honorable. Ca'da Mosto et Valentin Fernandes l'attestent . Il date de 1510 quand un groupe de Portugais de Lisbonne, parmi lesquels des criminels fuyaient la couronne, s'installèrent à l'embouchure du fleuve sénégal et adoptèrent les moeurs africaines, prirent des épouses noires__ s'ils étaient fort mal vu de leur compatriotes, ils étaient adorés des africaines et se baptisèrent lançados en terra : ceux qui sont jetés sur le rivage, ou tangos maos, les commerçants tatoués. A la même époque, exactement en 1512, d'autres portugais échouèrent sur les côtes du Brésil près de Sao Paulo, parmi lesquels Joao Ramalho qui prit pour femme la fille d'un chef indien tamoia. Le 14 juin 1874, Lafcadio Hearn épousa Alethea Foly, métisse de Cincinnati.

p.72 : Arthur(mi anglais-mi allemand): les blanches sont un repas sans sel, ni épices, un plat sans condiments ! je n'y touche plus.

...l'amour d'un blanc pour une noire n'est pas simple quête d'exotisme ou désir exacerbé de jouissance ! ah ! remplacer les mots d'érection, blow-job, orgasme, par ceux de tendresse, de communication, de respect...


p.108 : Thomas Jefferson...le récit de la mulâtresse, les mémoires de Jane Jefferson que sa mère plaça à 15 ans et qui porta 10 bâtards mulâtres ! elle n'obtint jamais sa liberté_ son maître l'aimait trop pour la perdre.

p.134 : Thérèse n'éprouvait qu'antipathie pour l'Afrique du Sud. Tout l'indisposait : la rudesse des afrikaners, l'arrogance des métis, la xénophobie des noirs...

p.147: je n'étais pas préparée à ce que les victimes retiennent si bien les leçons des bourreaux, à ce que les noirs apprennent si vite à frapper,  tuer, à violer

Ils l'ont toujours su! mais vous ne vouliez pas le reconnaître. D'après vous ils étaient des anges rieurs et gauche afin de recevoir les soufflets_ pour le meilleur et pour le pire, ils vous démontrent qu'ils sont des hommes, tout bonnement des hommes. Ni anges, ni bêtes

p.173 : ....le peuple des femme de chambre hésitait entre la rage et l'envie_ qu'avait-elle de spécial, celle-là pour s'être dégoté un blanc et se vautrer à ses côtés dans l'opulence sans souffrance du Palm Beach, 5 étoiles à l'abri des 3 S des tropiques : soleil, sida, sous-développement ? pas si belle. Pas si claire. Plus si jeune. Pas de bon cheveux.

p.200 : il fallait plaindre une soeur qui restait avec ce caucasien de l'espèce la plus dangereuse. Masochisme ? Non ! elle était l'illustration du complexe de lactification à la Mayotte Capecia, si magnifiquement dénoncé par Fanon, encore lui "elle ne réclame rien, n'exige rien sinon un peu de blancheur dans sa vie"


p.238 : les stéréotypes concernant les femmes antillaises ont la vie dure. Elles sont censées haïr et mépriser les peaux noires

p.239 : mais la famille, les amis de Cheryl lui reprochaient d'avoir sali ses draps avec un nègre
noir comme moi. Si nous n'aimons pas notre couleur, comment pouvons-nous reprocher aux blancs de ne pas l'aimer ?

p.242 : vous savez comment les haïtiens appellent un homme quelle que soit sa couleur ? Un nègre. Un jour viendra où le noirisme, cette théorie qu'on a tellement défigurée, sera réhabilité.


p.244 : quelle ville est plus raciste que Londres ? sa réputation de paradis multiculturel est une invention d'intellectuel comme Salman Rushdie qui a d'ailleurs émigré aux Etats-Unis

p.245 : le cerveau d'Olu suivait la voie du militantisme nègre. Son coeur et son sexe l'avaient conduit au piège du mariage mixte

p.262 : les mariages entre métis sont une affaire complexe__ ce n'est pas seulement comme partout ailleurs une affaire de classe, d'éducation. Bourgeois entre bourgeois. Diplômés entre diplômés. Héritage des parents, des grands-parents. Compte en banque. Morçeau de terrain sur lequel bâtir une villa principale ou secondaire. La règle imprérative est de ne pas marier plus noir.


p.294 : j'ai perdu ma virginité à 19 ans, âge canonique, même à mon époque_ je n'ai jamais connu de partouzes, de partenaires multiples. Je n'ai jamais forniqué dans un lieu public : musée, ascenseur, église. Peu de fellations. Pas du tout de sodomisation. Pour moi le sexe n'a jamais été prouesse, ni performance. Il a toujours rimé bêtement avec amour_ voilà pourquoi je ne sais pas si un noir vaut 2 ou 3 ou 4 blancs_ je n'ai jamais comparé mes hommes

p.315 : le couple mixte est un vin fort pour tempérement  robustes_ que les faiblards s'en abstiennent .

samedi 9 février 2013

Beyonce...grimaçante au Super Ball

Beyonce...le Super Ball...blah!blah!...
                un de ses agent à essayer de faire interdire ces photos donc réaction du net :
 
 
 
 
 
 
                                mon préféré : si  seulement c'était possible et loin très loin
 

Sur ma playlist 2013

je garde : Chez Max coiffeur pour hommes : " petite j'te sors ce soir ok !"
Chez Max coiffeur pour hommes
Où un jour j'entrais comme
Par hasard me faire raser la couenne
Et rafraîchir les douilles
Je tombe sur cette chienne
Shampouineuse
Qui aussitôt m'aveugle par sa beauté païenne
Et ses mains savonneuses
Elle se penche et voilà ses doudounes
Comme deux rahat-loukoums
A la rose qui rebondissent sur ma nuque boum boum
Je pense à la fille du Calife
De la mille et deuxième nuit
Et sens la pointe d'un canif
Me percer le cœur je luis dis
"Petite je te sors ce soir ok"
Elle a d'abord un petit rire comme un hoquet
Puis sous le sirocco du séchoir dans mes cheveux,
La petite garce laisse choir, je veux.

<<<<<s'écoute sans fin, bien produit..."le sirocco du séchoir dans les cheveux": bien trouvé