jeudi 2 juillet 2020

Hou ! hou ! blackface

kiss cool
dans un pays de l'Est

souvenons nous en 2017
https://femme-noire-et-negritude.blogspot.com/2017/12/2017-vers-sa-fin.html
aux States suite à l'affaire Floyd...je pensais qu'il fallait lutter contre les violences policières gratuites.....le  show biz veut éradiquer le...racisme.
il y a Hollywood contre Trump...dont les partisans en tête, ont recherché qui a dit nègre, qui a fait du blackface, même si c'est pour dénoncer le blackface....
Jimmy Kimmel, s'est excusé...a écourté son émission et est parti en vacances
Jimmy Fallon s'est excusé
aouch ! Sarah Silverman, celui là est....est....err....
Ken Juong dans la série Community
Dan Aykroyd face à Eddy Murphy hilare
R.Downey....c'est supportable...
Zach Braff dans la série Scrubs
Ted Danson et Whoopi Goldberg.....imité par Howard Stern(animateur radio)
Jane Krakowski dans 30 Rock de Tina Fey( qui s'est excusé et enlevé les 6 épisodes pointé du doigt des plate-forme de streaming...Jon Hamm est concerné...
Mark Proksch dans la série The Office
on nous dit que Cindy Lauper a pris des couleurs dans son clip She Bop
en 1938, dans Everybody sing ,Judy Garland veut être chanteuse de jazz 
l'actrice Eiza Gonzalez s'est excusée...
Fred Amissen en Barak Obama....ben euh je vois pas de couleur noir....là c'est nawak
la chanteuse Sia euh...err
ils ont déterré un Beyonce de 2011 pour un mag' français

Clic

Les Juifs ont emmené les Nègres en Rhénanie dans le but de souiller et de bâtardiser la race aryenne.
quivoussavez



mardi 30 juin 2020

Qui ça ?

le radar m'informe de l'existence de Guy Lordinot....qui a commis un article...avec pour résultat du fâcheux qui se paluchent....avec les mots "génocide par substitution"....
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je dis ça et je ne dis rien....mais cough ! cough ! cough ! Mayotte ?..Haïti ?....au hasard...
Guy Lordinot,  pharmacien 
Député de la première circonscription de la Martinique de 1988 à 1993
Il a notamment demandé une prolongation de l’utilisation du chlordécone en particulier en Guadeloupe et Martinique, malgré l’interdiction de ce pesticide.
Maire de la ville de Sainte-Marie de 1983 à 2008

Quoi qui dit Guitou ? : 

Aujourd’hui, les martiniquais sont en plein désarroi. Rien ne va plus.
Symptôme inquiétant : plus de trois mille jeunes émigrent chaque année vers d’autres pays afin de se forger ailleurs un avenir répondant à leurs souhaits, que la Martinique est incapable de leur offrir.
Conséquence : la population vieillit. Dans le même temps, l’arrivée régulière d’une population de race blanche montre qu’un génocide par substitution (expression d’Aimé Césaire) est en marche.
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Depuis 1946, date du début de la départementalisation, le gouvernement considère que les Martiniquais sont incapables de diriger eux-mêmes leur pays. En application de cette doctrine, il procède à la nomination systématique  de Préfets et de hauts fonctionnaires de race blanche pour assurer la gestion ou l’administration de la Martinique. De très rares exceptions viennent confirmer le fait que telle est bien la position des gouvernements depuis 1946. Rien n’indique pour l’instant qu’une évolution soit envisagée.
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L’arrivée des Européens après l’expédition de Christophe Colomb s’est traduite par l’extermination des Caraïbes, l’esclavage des Africains, l’exploitation  des Asiatiques…
Dans cette guerre raciale, les Européens ont nettement dominé : accaparant les terres et leurs richesses, ils sont devenus détenteurs du capital et l’ont fait fructifier par les esclaves africains et les ouvriers asiatiques.
La coexistence de ces races a abouti à la naissance d’une population profondément métissée, la population martiniquaise. Celle-ci est donc née dans un climat de violence. De ce fait, des traces vivaces ou latentes du conflit interracial, subsistent au plus profond de chaque Martiniquais. 
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Or les conditions d’arrivée des esclaves en Martinique font que l’arbre généalogique des Martiniquais s’arrête à ces esclaves. Du fait de l’absence d’état civil pour eux à cette date, l’arbre généalogique se trouve tronqué car il est impossible de remonter jusqu’aux ancêtres demeurés dans leur pays. En revanche, avec des Européens restés en France, des ramifications de l’arbre existent pour les enfants issus d’unions maîtres - esclaves.
Les lois de l’hérédité font donc que les Martiniquais sont des métis, ceci ne peut être contesté. A l’exception des békés qui ont partiellement réussi à conserver leur peau blanche.
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La disparition programmée de l’identité martiniquaise paraît inéluctable.
Pendant que nous nous déchirons, le génocide par substitution se déroule implacablement sous nos yeux.
Imperturbablement, l’Etat continue sa politique coloniale que l’on peut assimiler à une véritable agression. Il limite la durée de séjour des préfets et hauts fonctionnaires à environ trois années, afin d’éviter une possible « antillanisation » de ces derniers.
Depuis toujours, nos programmes scolaires sont établis par des fonctionnaires qui ignorent tout de notre histoire et de notre culture.
Pire, depuis ce vingt et unième siècle, l’Etat accentue l’affectation dans nos écoles élémentaires et maternelles d’enseignants de race blanche totalement étrangers à notre culture, afin qu’ils y poursuivent le travail d’assimilation à la culture française.
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Un autre péril, lié au dérèglement climatique, menace notre pays d’une forte dépopulation. L’habitat étant massivement situé sur le littoral, environ 40.000 personnes pourraient perdre leur logement du fait de l’élévation du niveau de la mer et de l’érosion côtière, si rien n’est fait pour l’éviter ....
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L’absence d’une bonne organisation du traitement et de l’évacuation des boues de fosses septiques, fait que les professionnels déversent ces boues dans la nature avec le risque de faire réapparaître des maladies telles que la dysenterie, le choléra, la bilharziose. Outre les dangers pour notre population, on imagine les conséquences pour le tourisme…
L’absence d’une politique sérieuse  de traitement et de distribution d’eau potable fait peser un énorme risque sanitaire...
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En matière énergétique, notre dépendance au fuel alimente le réchauffement climatique et la pollution de l’air dont la qualité se dégrade de plus en plus.
Sur les risques naturels majeurs, quelle politique de prévention est mise en œuvre ?
On le voit, nombreux sont les dangers qui menacent notre population et notre île. Pourtant, on constate une indifférence coupable alors qu’il est urgent d’y faire face sans délai.
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En comparaison, le boulevard le plus prestigieux de Fort de France porte encore de nom du Général de Gaulle, un incontestable colonialiste.
C’est le signe que dans l’échelle de nos valeurs, le blanc demeure encore au-dessus de nous.
Où sont nos personnalités à honorer et à offrir en symbole de dignité et de responsabilité à notre population ?
Une population métissée qui diminue,  une population de race blanche, culturellement différente qui augmente, voilà le signe que notre identité de martiniquais est en déclin régulier.
Faire face à ce déclin afin de le conjurer, nous impose de réaliser un grand rassemblement, incluant les békés, pour faire vivre une nouvelle utopie, une utopie  refondatrice : « faire émerger le martiniquais véritable, ni assisté, ni colonisé, mais acteur de son devenir ».
Tâchons de relever ensemble ce défi colossal.
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euh ! au ssseeecccooouuurrrsss !...Guitou :"quand je m'analyse je me désole, quand je me compare, je me console"....
quelqu'un veut dénoncer le recours et meilleur traitement fait aux fonctionnaires (ou pas) des métropolitains....
quelqu'un a le droit de s'exprimer...ce quelqu'un semble avoir beaucoup trop de temps entre ses mimines
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je dis ça et je ne dis rien, mais les asiat' ne "sont pas les amis des noirs, même antillais"
a-t-il envie d'être sous la coupe de famille libanaise ? asiat'? indienne ?
J'allais faire un footing dans le bois de Vincennes vers 9h30 quand j'ai découvert ces trois photos, nous raconte Maëva Danois. J'ai été profondément choquée. Pour moi, c'est une attaque générale contre le sport. Le racisme a encore moins sa place ici. C'est tellement loin de nos valeurs. Tout le monde est attaqué à travers ces injures et pas seulement les athlètes présents sur les photos. Je n'avais pas mon téléphone sur moi mais une athlète qui était avec moi, a fait des photos et me les a envoyées. Je les ai transmises à la direction de l'Insep et partagée aussi sur Twitter où j'ai écrit : Vous venez de vous attaquer à la grande famille du sport français. Cette famille nous regroupe avec nos cultures différentes, nos différences de couleurs de peau, nous partageons des valeurs bien plus fortes que votre QI d'huître. Et encore même l'huître est plus intelligente. »
(c)LeParisien
moi : au ssseeccoouurrss ! quelqu'un en fait trop...."attaque générale contre le monde du sport": non  drama queen ça s'efface....

Le camp de Balata

j'apprends aussi que Balata est un camp quelque part en...Palestine...j'aimerais dire que ça m'intéresserait de savoir ce qui s'y passe....non....noooooooope ! parce que : pas black friendly :
https://femme-noire-et-negritude.blogspot.com/2014/09/le-palestinien-noir-morfle-aussi.html


La commémo du 29 juin.... je lis

Les plus autorités militaires et le préfet participent à la cérémonie commémorant la mutinerie du camp de Balata, le 29 juin 1943. Cette épopée est célébrée par l’Etat qui n’a pas toujours été aussi honnête envers l’histoire. A la fin de la guerre, le ministre des Colonies, Paul Giacobbi, avait ordonné au Conseil national de la Résistance d’expurger de ses rangs les résistants antillais et africains. Le gouvernement d’union nationale se méfiait de leurs velléités indépendantistes, alors que ces jeunes exprimaient leur amour de la France.
Il a fallu attendre le président Nicolas Sarkozy pour mettre fin à cette anomalie. Devant le monument aux morts de Fort-de-France, en 2009, le chef de l’Etat salue l’héroïsme de nos résistants. Il décore quinze "dissidents", comme sont nommés aux Antilles et en Guyane ces jeunes femmes et hommes partis combattre en Europe les armées d’Hitler.
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La mutinerie des 220 soldats du camp de Balata est un épisode majeur dans l’histoire de la Seconde guerre mondiale en Martinique. Les soldats de cette garnison commandée par le lieutenant Maurice Renvoisé refusent de servir l’amiral Georges Robert, le haut-commissaire représentant le gouvernement de Vichy, pro-nazi.
Les soldats sont sous les ordres du commandant Henri Tourtet. Il prend la tête de la révolte. Ces militaires venus des quatre coins de l’empire colonial, parmi lesquels 22 tirailleurs sénégalais, intègrent le Bataillon de marche antillais n°5, le BA 5. L’unité est incorporée aux Forces françaises libres du Général de Gaulle. Elle participe notamment aux combats de Royan, près de La Rochelle. Son chef y sera tué.
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La mutinerie se déroule au même moment que la révolte de la population. Durant les deux semaines allant jusqu’au 14 juillet 1943, plusieurs dirigeants politiques, dont le maire de Fort-de-France Victor Sévère, organisent la résistance au régime. L’amiral Robert est incapable de mater la révolte.
Pire, ou mieux, il quitte son poste le 15 juillet. Il remet ses pouvoirs à Henri Hoppenot, ambassadeur de la France libre à Washington. Mandaté par le Comité français de la libération nationale, il constate le ralliement de la Martinique à la France combattante. Il nomme un nouveau gouverneur, René Ponton. L’amiral Robert s’en va pour les États-Unis via, en passant par Porto Rico.
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Les jeunes Guadeloupéens, Guyanais et Martiniquais, qu’ils fussent militaires ou civils engagés volontaires dans les rangs des Forces françaises libres, ont longtemps été ignorés par l’armée, dans un silence confinant au mépris. L’évidence a fini par s’imposer. Justice a été rendue, sept décennies plus tard, à ces jeunes patriotes français de Martinique. La roue de l’histoire finit toujours par tourner dans le bon sens.
 https://la1ere.francetvinfo.fr/martinique/histoire-revolte-du-camp-balata-rehabilitee

C’est une page d’histoire oubliée, que bien des Martiniquais eux-mêmes ignorent, que la Martinique commémore lundi 29 juin: la mutinerie du camp de Balata, qui marqua en 1943 le basculement de la Martinique dans la France Libre de de Gaulle.
En juin 1943, après des années sous le joug de l’autoritaire amiral Georges Robert, gouverneur aux ordres de Vichy, la Martinique clame de plus en plus fort ses ambitions de libération. Après l’appel du général de Gaulle, un Comité de Libération Nationale se crée, une grande manifestation pacifique et interdite a lieu le 24 juin dans les rues de Fort-de-France, aux cris de “vive de Gaulle“. L’amiral Robert fait arrêter les meneurs.
Dans ce contexte, le commandant Henri Tourtet rassemble les 200 hommes de la garnison de Balata, à dix kilomètres de Fort-de-France, alors sous ses ordres, pour entrer en dissidence et rallier la France combattante. Les troupes de l’amiral Robert abandonnent, et l’amiral quitte la Martinique le 30 juin. La Martinique vient de basculer dans la France libre.
Parmi les combattants de la liberté, Jeanne Catayée, alors âgée de 20 ans. Dans le documentaire “Antilles, la guerre oubliée” diffusé sur France Ô le 18 juin dernier, la Martiniquaise qui a désormais 99 ans raconte avoir dit à son père, “Papa, on ne peut pas laisser l’Allemagne manger la France comme ça“. Elle confie : “La France est notre pays. Nous étions Français et nous aimions la France“.
https://www.martinique.fr/balata-la-mutinerie-oubliee-qui-libera-la-martinique-du-regime-de-vichy/