mardi 30 juin 2020

Le camp de Balata

j'apprends aussi que Balata est un camp quelque part en...Palestine...j'aimerais dire que ça m'intéresserait de savoir ce qui s'y passe....non....noooooooope ! parce que : pas black friendly :
https://femme-noire-et-negritude.blogspot.com/2014/09/le-palestinien-noir-morfle-aussi.html


La commémo du 29 juin.... je lis

Les plus autorités militaires et le préfet participent à la cérémonie commémorant la mutinerie du camp de Balata, le 29 juin 1943. Cette épopée est célébrée par l’Etat qui n’a pas toujours été aussi honnête envers l’histoire. A la fin de la guerre, le ministre des Colonies, Paul Giacobbi, avait ordonné au Conseil national de la Résistance d’expurger de ses rangs les résistants antillais et africains. Le gouvernement d’union nationale se méfiait de leurs velléités indépendantistes, alors que ces jeunes exprimaient leur amour de la France.
Il a fallu attendre le président Nicolas Sarkozy pour mettre fin à cette anomalie. Devant le monument aux morts de Fort-de-France, en 2009, le chef de l’Etat salue l’héroïsme de nos résistants. Il décore quinze "dissidents", comme sont nommés aux Antilles et en Guyane ces jeunes femmes et hommes partis combattre en Europe les armées d’Hitler.
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La mutinerie des 220 soldats du camp de Balata est un épisode majeur dans l’histoire de la Seconde guerre mondiale en Martinique. Les soldats de cette garnison commandée par le lieutenant Maurice Renvoisé refusent de servir l’amiral Georges Robert, le haut-commissaire représentant le gouvernement de Vichy, pro-nazi.
Les soldats sont sous les ordres du commandant Henri Tourtet. Il prend la tête de la révolte. Ces militaires venus des quatre coins de l’empire colonial, parmi lesquels 22 tirailleurs sénégalais, intègrent le Bataillon de marche antillais n°5, le BA 5. L’unité est incorporée aux Forces françaises libres du Général de Gaulle. Elle participe notamment aux combats de Royan, près de La Rochelle. Son chef y sera tué.
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La mutinerie se déroule au même moment que la révolte de la population. Durant les deux semaines allant jusqu’au 14 juillet 1943, plusieurs dirigeants politiques, dont le maire de Fort-de-France Victor Sévère, organisent la résistance au régime. L’amiral Robert est incapable de mater la révolte.
Pire, ou mieux, il quitte son poste le 15 juillet. Il remet ses pouvoirs à Henri Hoppenot, ambassadeur de la France libre à Washington. Mandaté par le Comité français de la libération nationale, il constate le ralliement de la Martinique à la France combattante. Il nomme un nouveau gouverneur, René Ponton. L’amiral Robert s’en va pour les États-Unis via, en passant par Porto Rico.
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Les jeunes Guadeloupéens, Guyanais et Martiniquais, qu’ils fussent militaires ou civils engagés volontaires dans les rangs des Forces françaises libres, ont longtemps été ignorés par l’armée, dans un silence confinant au mépris. L’évidence a fini par s’imposer. Justice a été rendue, sept décennies plus tard, à ces jeunes patriotes français de Martinique. La roue de l’histoire finit toujours par tourner dans le bon sens.
 https://la1ere.francetvinfo.fr/martinique/histoire-revolte-du-camp-balata-rehabilitee

C’est une page d’histoire oubliée, que bien des Martiniquais eux-mêmes ignorent, que la Martinique commémore lundi 29 juin: la mutinerie du camp de Balata, qui marqua en 1943 le basculement de la Martinique dans la France Libre de de Gaulle.
En juin 1943, après des années sous le joug de l’autoritaire amiral Georges Robert, gouverneur aux ordres de Vichy, la Martinique clame de plus en plus fort ses ambitions de libération. Après l’appel du général de Gaulle, un Comité de Libération Nationale se crée, une grande manifestation pacifique et interdite a lieu le 24 juin dans les rues de Fort-de-France, aux cris de “vive de Gaulle“. L’amiral Robert fait arrêter les meneurs.
Dans ce contexte, le commandant Henri Tourtet rassemble les 200 hommes de la garnison de Balata, à dix kilomètres de Fort-de-France, alors sous ses ordres, pour entrer en dissidence et rallier la France combattante. Les troupes de l’amiral Robert abandonnent, et l’amiral quitte la Martinique le 30 juin. La Martinique vient de basculer dans la France libre.
Parmi les combattants de la liberté, Jeanne Catayée, alors âgée de 20 ans. Dans le documentaire “Antilles, la guerre oubliée” diffusé sur France Ô le 18 juin dernier, la Martiniquaise qui a désormais 99 ans raconte avoir dit à son père, “Papa, on ne peut pas laisser l’Allemagne manger la France comme ça“. Elle confie : “La France est notre pays. Nous étions Français et nous aimions la France“.
https://www.martinique.fr/balata-la-mutinerie-oubliee-qui-libera-la-martinique-du-regime-de-vichy/

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