mercredi 9 septembre 2020

Septembre...2020

port du masque...même dans la rue....sinon pan pan sur les doigts sous forme d'amende....
vendredi dernier, 29 C°, je suis à l'arrêt du bus, une voiture de police, avec des policiers portant le masque s'arrête devant l'arrêt car le feu est rouge et je suis juste dans leur champ de vision...mon masque à la main...je  fixe la direction où le bus doit apparaître, ils me regardent, ça dure bien 2 mn et le feu passe au vert...pas d'amende...
la civette au bas de la rue, tenu par un asiat' râleur, sympa avec les consommateurs à la peau non basanée...ne porte pas de masque, et se fiche que les autres en portent dans le lieu....parce qu'il n'y croit pas à la maladie, il a regardé tous les débats et en a déduit c'était une invention des médias, je lui dis qu'il est dans la tranche d'âge visé par le virus et lui attribue 55 ans, qu'il n'a pas...je me suis retenue de lui causer des asiat' bouffeur de pangolin...c'est à cause d'eux que tous ces médecins et leur avis tiennent le crachoir....
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au rayon eau, un vieil homme qui a l'air édenté tient à dire, que ça ne sert à rien de porter des masques, lui n'en porte pas...personne ne fait attention à lui, il essaye de capter des regards par des propos provocateurs, mais rien...il avait l'air d'avoir toute une théorie prêt-à développer, les gens ne voulaient pas écouter et remontaient, ajustaient leurs masques....
j'appuie sur un bouton de la boîte à images, n'importe lequel et je tombe sur un doc' sur les enfants fantômes...dans un pays d'Afrique, lequel ?...non lo so...ils semblent interchangeables...un endroit délabré, rien de flambant, poussiéreux, surpeuplé, des enfants en haillons qui n'ont pas d'état-civil donc livrés aux malheurx de toute sorte...une intervenante blanche d'une quelconque organisation internationale est interrogée par une femme noire sur le cas de ces enfants très nombreux...
moi : no, non, niet, nope....j'ai éteins la boîte à images....pas de nouvel épisode l'Afrique c'est bien du malheur....
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je n'ai plus de....dont je me badigeonne à la moindre douleur et je ne  peux me permettre d'en manquer....dans la salle d'attente, écouteurs aux oreilles, je zappe et suis sur la radio putassière où un restaurateur  nommé Yannick du sud du pays râle parce "gna gnagna masque on a travaillé comme des noirs..."...je lève un sourcil, pas de réaction des intervenants, dont la noire du lot, auto-entrepreneuse Joëlle Dago...zut c'est à moi, je cède mon tour...une page de pub le type qui présente l'émission dit qu'on leur a signalé que...tous disent n'avoir rien entendu, la noire auto entrepreneuse dit n'avoir pas entendu sinon elle aurait relevé....
oh ! ça a causé en coulisse, pour pas faire de vague..."il n'a pas dit on a travaillé comme des nègres" comme le parfumeur...
suite de cette histoire de médecins cubains en Martinique...
                              
                               

dimanche 30 août 2020

Août...en sa fin

la sortie qui donne directement sur la rue, un nouvel arrêt de bus, sur le banc est étendu un sdf  noir emmitouflé dans une épaisse doudoune....impression que le voile de misère noire qui s'est abattue sur  la ville est de retour...se rapproche...
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j'appuie sur un bouton au hasard de la boîte à images et le radar m'arrête sur I24...chaîne à  la gloire d'Israël, (voir épisode précédent)...cette fois, c'est l'Ouganda...une israélienne s'y est installée pour faire de l'humanitaire; pour présenter le pays qui n'est pas musulman, 4 mn d'humiliation : image d'un bidonville, avec une foule noire compacte, un point d'eau maronnasse avec des gens qui y pataugent, des gens en haillons, le commentaire nous dit que les habitants gagnent 1800 euros/an, pas d'eau, pas d'électricité, le chômage et la natalité est trop élevée...j'ai appuyé sur un autre bouton, me privant du visage de cette femme, de son discours....10 ans sans télé et on en est encore là....
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un autre jour...le radar me ramène vers cette chaîne...interview d'une réalisatrice israélienne, primée au festival de je sais pas quoi pour un doc sur un migrant africain, en Israël depuis 10 ans...apparemment elle l'a suivi sur une période de 10 ans....il est homme de ménage, une femme et des enfants...il voudrait retourner dans son pays pour appliquer les pratiques de pêche moderne qu'il a appris, sa femme ne veut pas, car pense que les enfants auront un meilleur avenir hors de tout pays d'Afrique...aouch !

samedi 29 août 2020

Pod'160


Pod'789


Pod' 456


Août....8

l'affaire Floyd "nous" avait épuisé en discours, manif', débat, comparaison, articles, etc...on avait dit plus jamais jusqu'à la prochaine fois...
voilà t-y pas une nouvelle affaire...Jacob Blake et les 7 balles dans le dos...
Affaire Jacob Blake : «Les enfants de la victime se trouvaient dans le véhicule au moment des tirs»

c'est lui qu'a tiré...se sentant en danger...entre d'autres options et tirer, il a choisi de la faire 7 fois....
on a manifesté, brûlé...un type de 17 ans, n'habitant pas les lieux, avec son fusil a tué deux manifestants et a été attrapé...vivant...
Trevor Noah est particulièrement en forme sur cette affaire là :
Why Did the Police Shoot Jacob Blake? | The Daily Social Distancing Show

au sseeccoouurrrss ! elle aurait dû garder le silence
"Son nom est affiché en Une du magazine cette semaine. « Danièle Obono au temps de l’esclavage ! » est-il annoncé sur la couverture de Valeurs Actuelles. Derrière ce titre se cache un épisode de la « politique-fiction de l’été » du journal qui s’amuse à imaginer une réalité parallèle. Dans l’édition du 27 août, les journalistes s’attachent à raconter l’histoire d’« Obono l’Africaine, où la députée insoumise expérimente la responsabilité des Africains dans les horreurs de l’esclavage », selon les termes de l’article.
En plus d’accumuler les stéréotypes au fil des sept pages consacrées à ce sujet, les illustrations du magazine choquent. Parmi elles, un dessin représentant Danièle Obono, chaînes au cou, en tant qu’esclave."
puis on s'excuse :
« Il s'agit d'une fiction mettant en scène les horreurs de l'esclavage organisé par des Africains au XVIIIème siècle, la  terrible vérité que les indigénistes ne veulent pas voir. »
ou
Tugdual Denis, directeur adjoint de la rédaction de Valeurs Actuelles : « On comprend, avec la charge symbolique extrêmement violente de cette image, que Danielle Obono soit choquée. On s'excuse auprès d'elle à titre personnel. [...] Si je l'avais en face de moi aujourd'hui, je lui dirais "pardon, je suis désolé de vous avoir blessée" », a-t-il ajouté, assurant que son journal n'était « pas raciste. »