samedi 15 avril 2017

Bon ben ! noir c'est noir

pour oublier mon intolérance au lait, je me suis tournée vers le...coca
il y a le coca light, mais il y a de la caféine
il y a le coca zéro, mais il y a de la caféine
il y a le coca zéro sucres sans caféine
et le coca sans calories et sans caféine....
<<<au final c'est de l'eau sucré....

je ne suis toujours pas en mode panique, du fait que la droite extrême ait la clé dans la serrure du pouvoir....
après avoir basé tous leurs actes et commentaires sur les sondages, nous donnant du Macron en face de la blonde leader de la droite extrême, voilà t'y pas qu'ils nous vendent un 2ème tour Mélenchon - la blonde leader......ah ! ah! ah !....et les sondages ne se mouillent plus et nous disent que les 4 candidats sont au coude-à-coude : ah ! ah !ah!
<<< le 2ème tour sera droite - droite-extrême....
Macron a le même problème vocale qu'Hollande : absence totale de virilité
Est-ce que j'ai vraiment entendu la candidat du parti socialiste, un matin dire dans son interview  de la station bleue, que l'immigration n'a pas changé depuis 1930 (???)....

 
la malade du moment qui a droit à beaucoup d'articles, est allemande, ancienne hôtesse de l'air, veut se transformer en barbie exotique, elle s'injecte Dieu sait quoi pour avoir cette couleur....bon heu !...le petit ami semble l'avoir poussé dans le dos pour être une bête de foire et a un très fort pouvoir de persuasion...la seule question est : de quel pays sont les médecins ?....
elle dit ne pas être raciste....et même si elle l'était....se serait une raciste avec un putain de mal au dos et des manteaux à trouver à sa taille pour les jours de grand froid....mais même pas, les nichons sont gonflables à volonté grâce à une pompe...
autre question, quelle est exactement sa définition de la femme exotique ? qui est son modèle ?.....cette femme veut notre attention....et on n'est pas obligé de le lui donner...
Miss Dolezal est de retour dans les médias, avec des gens pour lui demander pourquoi donc s'est-elle fait passer pour une femme noire ?
                                  
                                                                        
                                                                               

Noel Fielding ...s'y est mis lui aussi...ça s'appelle the black Bjorn Borg et ça vaut 800 £....je connais Fielding parce qu'il a collaboré avec "mon ex grosse chanteuse préféré"...dans la vie, il fait comique....
sa défense dit : “There are characters in Noel’s Luxury Comedy that are painted green, painted yellow, painted orange and painted black. This is a picture that is a still from that – it’s not blacking up – or anything like that. It’s a character that sits alongside many others of many different colours.”




                   bon c'est juste du charbon et de la colle pour une peau....plus nette.....
  


                                         https://www.youtube.com/watch?v=M1-tP_3dDrc
                                           Guerrilla (2017) | Official Trailer | SHOWTIME
dans notre série, l'homme noir peut garder sa négritude, la femme noire est priée de diluer la sienne....voilà Guerilla, une série de 6 épisodes sur le Black Power dans le Londres des années 70.....y'a même Idris Elba dont le charme ne fonctionne pas sur moi....
oui et alors ? et alors des gens ont tiqué parce que l'actrice choisie, est Frida Pinto....et elle est indienne.....
et le type derrière la série est noir, oscarisé pour son scénar de 12 years of slave.....il a choisi Frida parce qu'à l'époque tout les basanés étaient considérés comme noirs....ah bon ?....c'est pas du colorism ?....

 

je veux ce poncho...il est tellement flatteur
"vous l'avez vu mon bébé métis ?"


Mes élèves ont été contrôlés, fouillés, humiliés, lors d'une sortie scolaire"
Début mars, Elise Boscherel, professeure de lettres à Epinay-sur-Seine, revient d'un séjour avec plusieurs élèves. Gare du Nord, des policiers contrôlent trois d'entre eux, malgré sa présence. Elle réclame l'interdiction de cette pratique.

Mercredi 1er mars, nous revenons d'un séjour scolaire de deux jours à Bruxelles avec mes élèves. A la gare du Nord à Paris, alors que nous sortons du train, l'un d'eux est contrôlé par un policier sur le quai. Ilyas n'a rien fait. Je cherche donc à comprendre et m'approche, mais le policier me demande, à deux reprises, de reculer. J'essaie d'expliquer que je suis sa professeure, que nous revenons d'une sortie, en vain. Je reste à ses côtés. 
Pendant ce temps, mon collègue emmène le reste de la classe dans le hall de la gare, mais là encore, des élèves sont abordés par des policiers. L'un d'eux demande à Zakaria d'ouvrir sa valise pour en vérifier le contenu. Mamadou est tiré par le bras par un autre qui veut le contrôler. Il est fouillé, devant les autres. L'agent lui demande s'il revient d'Amsterdam, s'il transporte de la drogue... L'échange est vif.
"Pourquoi vous me contrôlez?"
Mamadou leur demande: "pourquoi vous me contrôlez?" Comme les autres, il le sait: il s'agit de contrôles au faciès. Lui est d'origine malienne, Zakaria est d'origine comorienne et Ilyas d'origine marocaine. Ils ont l'habitude des policiers, moi non. Je commence à m'énerver et demande aux policiers de les laisser. Je précise que nous sommes dans le cadre d'une sortie scolaire, qu'ils n'ont rien fait. On me répond: "si vous ne voulez pas que vos élèves soient contrôlés, vous n'aviez qu'à vous mettre devant le groupe". Comment aurais-je pu être dans le hall de la gare alors que l'un d'entre eux était retenu sur le quai? 
Le ton monte lorsque ce même policier appelle une plate-forme, raccroche et dit devant tout le monde: "vous voyez, je fais bien mon travail. Votre élève a un casier judiciaire." Je ne sais pas si c'est le cas -et je n'ai pas à le savoir. Cela est annoncé devant toute la classe. Mon élève se sent humilié. Je dis au policier qu'il n'a pas le droit d'annoncer cela devant tout le monde, d'autant qu'il n'y a aucun rapport avec le contrôle. 
Un policier s'avance vers moi. Le ton monte, les élèves se mettent entre nous pour me protéger. Je ne pense qu'à une chose: protéger mes élèves et faire en sorte qu'ils ne partent pas en garde à vue. Je leur dis: "on y va!" Nous quittons les lieux et les policiers ne nous retiennent pas. Il est 20h, en pleine heure de pointe dans la gare du Nord. Il y a beaucoup de monde. Pourtant, ce sont trois de mes cinq élèves de sexe masculin qui viennent d'être contrôlés.
"C'est leur quotidien"
Deux jours plus tard, nous en rediscutons. Mamadou pense encore beaucoup à ce qu'il s'est passé, il n'a pas digéré l'humiliation. Mes élèves me racontent avoir été choqués de la façon dont deux des policiers se sont adressés à moi, leur professeure. "Mais Madame, vous avez vu comme ils vous ont parlé?" Le fait qu'eux-mêmes aient été contrôlés et fouillés sans justification ne passait qu'après. 
Deux ans auparavant, également dans la gare du Nord, un de mes élèves avait été contrôlé et fouillé alors qu'il m'attendait devant les portiques du métro. Après cet épisode, il m'avait confié que cela lui arrivait pour la cinquième fois en deux jours.
Je pensais avoir conscience de ce que mes élèves vivaient mais en partageant leur quotidien pendant deux jours, la réalité m'a réellement rattrapé. Ce n'est pas vivable. Les gens leur parlent mal, les regardent mal, se crispent dès qu'ils les voient débarquer dans le train, dans la rue, dans les musées -comme c'est arrivé à d'autres de mes collègues également en sortie scolaire avec des élèves de couleurs. 
"Interdire les contrôles lors de sortie scolaire"
J'ai essayé de porter plainte pour dénoncer ce qu'il s'était passé le 1er mars, mais les policiers ont refusé de la prendre sous prétexte qu'ils ne pouvaient pas prendre de plainte contre d'autres policiers. J'ai donc contacté un avocat, avec lequel nous sommes en discussion. Nous souhaitons saisir le défenseur des droits afin que de telles choses n'arrivent plus. Je demande le soutien de la ministre de l'Education nationale car il n'est pas normal que des élèves soient traités de la sorte. Il faut une circulaire pour interdire ces contrôles lors de sortie scolaire.
Mon appel n'est pas un appel anti-flic, au contraire. Les agents de police sont des fonctionnaires de l'Etat, comme nous, professeurs. Nous voulons donc qu'ils nous fassent confiance et qu'ils reconnaissent notre autorité comme nous le faisons avec eux. Après tout, nous sommes collègues et souhaitons les mêmes choses.

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