mardi 4 avril 2017

La Guyane et y'a même des syriens

qui a oublié qu'elle faisait une intolérance au lait et par conséquent aux produits laitiers ?
- moi....j'ai mangé 2 yaourts deux jours de suite....mmh bon ben le lait c'est moche....j'ai la fin de la semaine pour recharger mes batteries...zéro énergie....c'est allé jusqu'au vomissement...
occasion de regarder de près cette histoire de Guyane...
la Guyane !....en tant que martiniquaise, il m'a toujours semblé que les relations avec la Guyane sont lointaines, qu'il y a le même "mépris" exprimé qu'envers les haïtiens....je ne me souviens pas avoir côtoyé de guyanais...
le collectif de  je ne sais quoi a refusé le milliard car en veut deux.....ah!ah!ah!ah!ah!ah!ah!ah!ah! les gars les caisses sont vides, comme vous êtes loin, vous avez du mal à le comprendre, ou ils n'ont pas la wifi...le président quitte le pouvoir, donc pourquoi maintenant ?....les commentaires entendus et lus sous les articles disent "qu'ils n'ont qu'à prendre leur indépendance"... il y a des comparaisons douteuses avec la banlieue...
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ce qui retient mon attention, c'est l'immigration clandestine...le guyanais est noir, le surinamien est noir, le brésilien est noir, l'haïtien est noir, comment  distingue t-on tout ce monde à part la langue ?.....le chinois est très présent aussi...et voilà que le syrien, le palestinien s'incrustent...
 extrait d'un article de La Croix en 2007

Le Maroni, à l'ouest, et l'Oyapock, à l'est. Serpentant dans une forêt luxuriante, ces deux grands fleuves sont, pour les Guyanais, aussi fascinants qu'inquiétants. C'est par eux que transitent bon nombre de migrants clandestins, en provenance essentiellement du Brésil et du Surinam, les deux pays voisins, mais aussi d'Haïti et de Chine (via le Surinam). Christian Estrosi, secrétaire d'État à l'outre-mer, a pu mesurer l'ampleur du problème à la faveur d'une visite de trois jours (qu'il termine aujourd'hui) dans ce département qui, avec Mayotte et la Guadeloupe, se trouve confronté depuis quelques années à l'arrivée massive de sans-papiers.
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La pression migratoire semble devoir durer sur ce site. Des pirogues, chargées de candidats à une vie meilleure en Guyane, sont régulièrement repérées par les gendarmes, sans que ces derniers puissent toujours intervenir. Cela entraîne un certain sentiment de fatalisme parmi la population convaincue dans bien des cas que cet afflux de clandestins renforce la délinquance et aggrave un chômage déjà élevé.
Léon Bertrand, maire UMP de Saint-Laurent et ancien ministre du tourisme de 2002 à 2007, ne cherche pas à le nier, même s'il a évidemment accueilli Christian Estrosi avec tous les égards. « Lutter contre le phénomène revient parfois à tenter d'assécher la mer avec une éponge », commente un officier de gendarmerie.
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En Guyane, le phénomène de l'immigration clandestine est aggravé par les flux de main-d'oeuvre irrégulière employée pour l'extraction illégale de l'or en forêt.
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 Vaste comme le Portugal et peuplée d'environ 200 000 habitants (clandestins non compris), la Guyane est le plus grand département français. Elle compte 1 250 kilomètres de frontières avec le Brésil et le Surinam. Les immigrés clandestins, attirés par un meilleur niveau de vie (le salaire mensuel minimum dans les zones brésiliennes frontalières est par exemple d'environ 150 euros) y seraient 20 000, voire plus, dont 5 000 travailleurs clandestins de l'or venus du Brésil. Quant aux étrangers en situation régulière, ils représentent 30 % de la population, soit 60 000 personnes (25 000 Brésiliens, 25 000 Surinamiens, 10 000 Haïtiens).
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Chantal Berthelot, députée du Parti socialiste guyanais, qui réclame « davantage de volonté et de moyens pour lutter contre les filières de l'immigration clandestine » et « davantage de coopération avec le Brésil et le Surinam ». Pour l'heure, en effet, la coopération internationale se borne à des patrouilles communes avec des éléments des forces de l'ordre brésiliennes.
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10 ans après, la situation est pire.....
 Des hommes, ou encore des femmes allongés à même le sol devant les agences de la Banque Postale de Guyane. Une scène à laquelle s’habituent de plus en plus les clients des agences. Ces personnes, là, installées très tôt la veille sont des demandeurs d’asile. 
OFII pour Office Français de l’immigration et de l’intégration. Il gère et finance les dispositifs de premier accueil des demandeurs d’asile, dont leurs allocations. Des opérations possibles notamment grâce à des conventions signées avec différentes structures. Comme, celle, conclue en 2012 avec la Banque Postale.
 En tant que banque citoyenne, le directeur régional de la Poste en Guyane Robert Tastet, rappelle que le slogan de la banque est.... d’accueillir tout le monde. Dans ce cadre là, La poste est donc la plus concernée dans l’accueil des personnes migrantes.
 Sauf qu’en 2012, la situation n’était pas celle d’aujourd’hui. L’engorgement des bureaux de poste a même dû être évoqué au plus haut niveau du groupe, car il faut selon lui « que des solutions soient trouvées ».
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 La tension est visible dans les bureaux. Pour les agents en première ligne, l’afflux permanent de demandeurs d’asile en très forte augmentation entraîne par exemple des conditions d’hygiène et de sécurité déplorables. C’est la poste qui reçoit en majorité ces demandeurs d’asile, « les employés viennent aujourd’hui à reculons, tant c’est dur psychologiquement. Ils craignent pour leur santé » rajoute Georges Abdelkader.
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Depuis quelques semaines, La Banque Postale a lancé des discussions avec l’OFII. Résultat : les migrants qui souhaitent ouvrir un compte devront désormais se rendre à l’office pour prendre un rendez- vous. Ce n’est qu’à partir de ce moment, que les démarches dans les agences seront possibles.
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Une fois un migrant sur le sol français. Il se déplace en préfecture pour demander l’asile. Sa requête est enregistrée et envoyée à l’OFPRA, (Office français de protection des réfugiés et apatrides). Dès ce moment, le migrant en question est demandeur d’asile et ne dépend plus de la préfecture. L’Etat le retrouve une fois sa requête validée par l’OFPRA. Quand il est donc officiellement un étranger français.
 Par ailleurs, tant que l’OFPRA n’a pas donné d’avis quant à la validation d’une demande, le demandeur d’asile est protégé. Et comme, selon la législation il a interdiction de travailler, il perçoit une allocation d’où la nécessité d’avoir une compte en banque et donc le véritable siège de la banque postale.
 Enfin si la requête d’un demandeur d’asile est validée  par l’OFPRA, ce migrant obtient une carte de séjour et devient un étranger ordinaire.
 Dans le cas inverse, il a obligation de quitter le territoire dans un délai de un mois.
 Il faut savoir par ailleurs que la durée de traitement d’un dossier est variable. Cela dépend essentiellement de l’efficacité et de l’organisation de l’OFPRA. En général, la moyenne nationale estime le temps d’attente d’environ de un à 18 mois… 
http://la1ere.francetvinfo.fr/guyane/migrants-de-l-arrivee-en-guyane-au-parcours-du-combattant-383379.html
j'ai regardé sans le son......à part le gardien noir à la grille du centre spatial....à l'intérieur tout le monde est....
les commentaires sont bien sûr désactivés, parce que beaucoup de membres du parti sont pas d'accord avec le fait qu'il y ait des noirs français....
                                   Marine Le Pen en déplacement en Guyane | Marine 2017
                                         https://www.youtube.com/watch?v=euJsetoQbb0

 et voilà ! les syriens....manquait plus qu'eux....si tu es noir au maghreb et au moyen- orient, tu morfles...tu es un sous-humain, une sous-merde....un putain de karlouch.....le guyanais devraient se renseigner sur la façon dont les arabes traitent les africains...

                                    
                                       Manifestation de réfugiés syriens à Cayenne -

La situation dramatiquement chaotique du Proche-Orient a forcé des centaines de milliers de familles à migrer vers l'Europe. C'est le cas de Muhammad et Adnan, deux réfugiés fuyant la guerre de Syrie. Deux hommes qui savent que la Guyane est en Amérique du sud mais c'est son statut européen qui les intéresse. Désormais habitués des lieux, ils font "partie du décor". En effet, depuis maintenant de longs mois, ils restent pour la plupart dormir sur le kiosque de la place, faute de solutions et d'argent. Difficulté à manger, manque d'hygiène, désintérêt manifeste de la population, une situation intenable pour des hommes démunis qui attendent désespérément un geste de la préfecture et des associations caritatives.
 De la Syrie à la Guyane
Adnan, père de famille de 48 ans, est arrivé en Guyane avec son fils ainé de 19 ans. De nationalité palestinienne, il migre vers la Syrie dans un premier temps pour fuir le conflit israélo-palestinien. Après l'explosion de violence entre les rebelles et les loyalistes de Bachar al-Assad, il fuit le territoire Syrien pour le Liban où il laisse sa femme et trois de ses enfants. Par la suite, il part vers le Brésil à la recherche d'un endroit propice à la réception de sa famille, loin de la violence des conflits du Proche-Orient. Estimant être victime de racisme, Adnan franchit la frontière, toujours accompagné de son fils ainé et termine son périple à Cayenne, place des Amandiers.

Une situation difficile

Ces hommes ont migré vers un territoire Français en espérant recevoir un accueil tout autre que celui dont ils "bénéficient" actuellement. Muhammad, âgé de 32 ans et originaire de Syrie, vit très mal sa situation. Lui, a dû laisser sa femme et ses enfants en Suède. En plus de ses problèmes d'argent, il éprouve les pires difficultés à se nourrir à cause de graves problèmes dentaires contractés lors de son voyage. Lui et neuf autres migrants souffrent actuellement d'une situation sanitaire exécrable : ils sont contraints d'effectuer leur toilette sur la plage.

Quelques exceptions
Quelques personnes ont pu être sauvés de l'errance à la place des Amandiers. Zahi, 48 ans et père de 6 enfants, a migré vers la Guyane avec l'ensemble de sa famille. Après quatre mois sur le territoire, il a obtenu gain de cause auprès de la Croix Rouge qui lui a offert un toit depuis près de deux semaines maintenant. Jusque là, il avait utilisé l'ensemble des économies familiales pour installer tout son monde à l'hôtel. Tous les réfugiés ne disposent pas des mêmes facilités financières.
Aujourd'hui, les revendications de ces personnes qui se disent "laissés pour compte" sont simples : elles souhaitent pour la plupart trouver un emploi rapidement afin de financer la venue et l'installation de leurs familles en Guyane. Pour arriver à s'implanter, il y a au moins un préalable. Les réfugiés devront apprendre à parler français ou créole pour entrer en communication avec les Guyanais. L'incapacité à communiquer d'aujourd'hui, est sans doute le principal frein à la construction de liens avec le pays.

en 2015, quelqu'un a demandé à la Guyane d'accueillir des réfugiés syriens....ah!ah!ah!ah!
                                                     Réactions élus accueil réfugiés

Les territoires français d’outre-mer s’alarment de l’afflux d’immigrés clandestins
 20/04/2007
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la Guyanne et Mayotte – comptent plus de 20 % de clandestins. Le renforcement des contrôles de police depuis 2005 n’a pas inversé la tendance. Dirigeants politiques locaux et population dénoncent ce qu’ils considèrent être un facteur de chômage et d’insécurité, mais profitent aussi de ces clandestins.
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Quelle est l’importance de l’immigration clandestine en Guyane et à Mayotte ?
La scène se répète plusieurs fois par jour. Dissimulés sous les branchages de l’épaisse végétation, des gendarmes surveillent le fleuve Maroni qui sépare la Guyane du Surinam. Dès qu’une embarcation accoste sur la rive française du fleuve, ils interviennent. La plupart du temps, il s’agit d’un clandestin qui sera immédiatement refoulé… Avant de retenter sa chance quelques heures plus tard.
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Depuis plusieurs années, les collectivités françaises d’outre-mer – Guyane et Mayotte en tête – sont confrontées à un afflux d’immigrés clandestins. En Guyane, on estime leur nombre à 35 000, soit 20 % de la population ; 59 % de ceux arrêtés sont des récidivistes. Ces immigrés viennent en majorité du Surinam, du Guyana et du Brésil.
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Comment expliquer cette immigration clandestine ?
Par la ruée vers l’or, au sens propre comme au figuré. Au sens propre puisque environ 7 000 clandestins en Guyane sont des orpailleurs qui travaillent dans les mines d’or ou cherchent un filon en solo. Au figuré, dans la mesure où ces collectivités françaises d’outre-mer représentent des îlots de prospérité au milieu de régions sinistrées et instables politiquement. Ainsi le PIB par tête de la Guyane est 5 à 10 fois supérieur à celui de ses voisins brésilien, surinamais ou haïtien. Les possibilités d’y trouver un petit boulot sont nombreuses, comme vendeur à la sauvette ou domestique. « Je suis exploité, mais au moins je suis payé. J’ai été expulsé 7 fois ; je suis prêt à l’être encore 20 fois car je n’ai pas d’autres choix que de travailler en Guyane pour nourrir ma famille », témoignait dans Le Monde un Brésilien employé dans une exploitation agricole.
 Si la Guyane abrite la base spatiale de Kourou et 200 entreprises associées, ce n’est pas le cas de Mayotte,
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 Certains observateurs expliquent aussi cette immigration par un facteur culturel. Ainsi la Guyane accueille des habitants de nombreuses origines pour lesquels la notion de frontière serait relative. On peut citer les Créoles, les Amérindiens, les H’mongs (d’origine laotienne), les Békés…
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 Mais l’argument culturel laisse dubitatif ceux qui vivent dans les DOM-TOM. Selon eux, les clandestins savent ce qu’est un visa et ont conscience du potentiel économique de Mayotte et de la Guyane. Ils sont séduits par le meilleur niveau de protection sociale qu’offrent les collectivités françaises.....
Même cas de figure à Maripasoula, un gros bourg sur les rives du fleuve Maroni, en Guyane, où l’on compte 4 457 habitants, mais 18 000 dossiers médicaux au dispensaire. Quant aux écoles, elles sont surchargées et comptent en moyenne 40 % d’élèves étrangers. « En ayant un enfant né en France ou qui y est scolarisé, le but des parents est d’obtenir un titre de séjour, puis la nationalité grâce au droit du sol », accusent les partisans d’un contrôle strict de l’immigration. « N’exagérons rien. Moins de mille étrangers enregistrés à Cayenne ont obtenu la citoyenneté française depuis dix ans. Et on ne peut pas reprocher à une mère de vouloir accoucher dans les meilleures conditions ou de faire soigner au mieux sa famille », réplique Antoine Karam, le président du conseil régional de Guyane.
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 Ce flux migratoire est évidemment facilité par la géographie. La Guyane compte 3 000 kilomètres de frontière, souvent noyés au milieu de la forêt amazonienne. Un simple fleuve la sépare du Brésil et du Surinam. Il serait illusoire de vouloir tout contrôler, même si les moyens de la gendarmerie ont été renforcés depuis 2005.
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Comment ces immigrés clandestins sont-ils accueillis par la population locale ?
« La xénophobie est croissante en Guyane. Jusqu’à présent, cela n’a pas dégénéré. Mais je redoute le jour où les Guyanais décideront de faire justice eux-mêmes. L’Etat doit rétablir son autorité sur le territoire ». Cette déclaration de Jean Cesto, conseiller municipal de Matoury, résume l’opinion d’une grande partie de la population. Les immigrés clandestins ne sont pas les bienvenus.
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 Les immigrés sont accusés de tous les maux : insécurité, chômage, carence des logements… Le refrain est connu. Mais dans des régions où les clandestins sont effectivement nombreux, il prend un relief particulier. D’autant qu’à Cayenne comme à Mamoudzou, le taux de chômage dépasse les 26 %. En matière de délinquance, les DOM-TOM connaissent des chiffres plutôt faibles. Sauf la Guyane, où les statistiques sont dignes de celles de la région parisienne. Et 28 % des détenus pour vols ou agressions sont originaires du Guyana. Pire : on a enregistré, en 2006, 84 meurtres (souvent des règlements de compte entre orpailleurs) pour 200 000 habitants alors que Paris – 2,1 millions d’habitants – n’a connu la même année que 52 assassinats. « Les classes sont surchargées et le niveau baisse. Les hôpitaux n’arrivent plus à faire face à l’afflux de patients. Les rues sont peu sûres et l’emploi manque. Tout ça à cause des clandestins », entend-t-on, de façon quelque peu simpliste, à Cayenne et Mamoudzou.
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Les élus ne sont pas en reste, quelle que soit leur affiliation politique. Réunis en congrès en novembre dernier, les maires de Guyane, de Guadeloupe et de Mayotte ont réclamé un renforcement de la lutte contre l’immigration clandestine. « Pour éviter qu’un jour la situation ne devienne incontrôlable et que des violences contre les étrangers ne dégénèrent », se sont-ils justifiés. «
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Ici, l’immigration est un thème électoral majeur. C’est à celui qui montrera le plus de fermeté. Personne n’exprime de problèmes de conscience face à des situations de détresse comme en métropole. Les électeurs approuvent le durcissement des lois contre les immigrés, et ils sont peu nombreux à se dire choqués quand des milices organisent des battues contre les clandestins », reconnaît Ali Souf, le président de l’association des maires de Mayotte.
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Le discours est le même en Guyane où nombre d’élus ont approuvé, en juillet 2005, la proposition de François Baroin de remplacer, dans les DOM-TOM, le droit du sol par le droit du sang .
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 « Si cette proposition contribue à soulever le dossier de l’immigration en Guyane, tant mieux. Peu importe le tollé qu’elle a provoqué. Je suis prêt à inviter mes amis du Parti socialiste et de SOS-Racisme à venir deux mois en Guyane au lieu d’y passer 48 heures », avait alors déclaré Antoine Karam, le président du conseil régional de Guyane, pourtant membre du PS.
 Ce même Antoine Karam a récemment dénoncé une « palestinisation de la région », évoquant le repli des communautés sur elles-mêmes. La crainte de perdre son identité s’exprime de vive voix. « Les enfants comoriens susceptibles d’acquérir la nationalité française par le droit du sol seront bientôt plus nombreux que les Mahorais », s’alarme Ali Souf. « Nous sommes à un tournant identitaire. Les Guyanais de souche sont devenus minoritaires sur leur propre terre », lui répond en écho Christiane Taubira, député et membre du Parti radical de gauche.
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Evidemment les immigrés clandestins trouvent des défenseurs. A l’instar de l’avocat guyanais Gérald Coralie : « Les gens crient à l’invasion, mais emploient des clandestins comme jardinier ou domestique pour 20 euros par jour. Des marchands de sommeil louent des taudis 800 euros par mois. C’est le règne de l’hypocrisie. »....Un ancien commandant de gendarmerie se rappelle de « ces Guyanais qui vont acheter illégalement du poisson au Brésil pour le revendre sur le marché de Cayenne, puis se plaignent de la concurrence déloyale des clandestins ».
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Du côté des politiques, on souligne que les écoles surchargées et les hôpitaux débordés tiennent aussi au manque d’investissement de l’Etat français dans les infrastructures. La conclusion revient à Daniel Bergeron, conseiller général UMP de Guyane : « Il est certain que les immigrés clandestins posent un problème et sont trop nombreux. Il est tout aussi certain qu’on a fermé les yeux pendant des années et que beaucoup en profitent. Mais bien malin celui qui arrêtera l’immigration en Guyane. Même en durcissant les lois, les clandestins ont trop intérêt à être là tant que la région d’où ils viennent sombrent dans la misère. »
http://www1.rfi.fr/fichiers/MFI/PolitiqueDiplomatie/2068.asp

Christiane Taubira a dit en 2005 : "Nous sommes à un tournant identitaire. Les Guyanais de souche sont devenus minoritaires sur leur propre terre "la droite et la droite extrême se sont régalées...pendant qu'elle était ministre....depuis qu'elle ne l'est plus...les gens qui se plaignaient, ne se plaignent plus....

1 commentaire:

  1. "...les gens qui se plaignaient, ne se plaignent plus...."
    Est-ce parce que leurs plaintes étaient illégitimes? Ou bien sont-ils justes désillusionnés quant aux réponses des dirigeants?
    Où en est la situation aujourd'hui?
    Merci pour le partage et pour vos réponses.

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