samedi matin, sur France Info interview de Mam' Clem sur ces assises....dont j'apprends l'existence donc...parait que c'est en Nouvelle-Calédonie que les femmes morflent le plus....dans la seconde vidéo, elle annonce la tenue de l'évènement....avec un enthousiasme....surjoué....
"entre le nord et le sud de la Martinique le trajet n'est que d'1 h 30, donc tout le monde se connaît....."....euh err vraiment ?..........les violences faites aux femmes sont plus nombreuses en outre-mer que dans l'hexagone.....
Outre - Mer : assises des violences faites aux femmes
https://www.youtube.com/watch?v=EI1gowNv_l0
Assises contre les Violences faites aux Femmes dans les Outre-mer
https://www.youtube.com/watch?v=CPJUHb3OE4Ifranceinfo : Pourquoi avoir créé ce rendez-vous ?
Chantal Clem : C’est né d’un besoin. Nous sommes dans un mouvement de libération de la parole, où les victimes ont besoin de sortir de ce fléau, de s’exprimer, de casser les chaînes pour pouvoir avancer librement. Nous sommes, en outre-mer, dans des taux beaucoup plus élevés que la moyenne nationale : 19% de femmes victimes d’agressions sexuelles pour la Nouvelle-Calédonie, 17% pour la Polynésie, autour de 6% pour la Guadeloupe et la Martinique, la moyenne nationale est de 2,5%. L’intérêt de ces assises n’est pas du tout de stigmatiser ces territoires, mais de pouvoir prendre part à ce mouvement où il y a de plus en plus de moyens et outils mis en place pour pouvoir lutter efficacement et mener des actions concrètes.
Pour poser la question autrement : le fait que 20% des femmes en Nouvelle-Calédonie aient été victimes de violences de la part de leur conjoint ou ex-conjoint ces douze derniers mois ne veut pas dire que les hommes sont plus violents en Nouvelle-Calédonie ?
Ça ne veut absolument pas dire que les hommes sont plus violents en Nouvelle-Calédonie, ça veut dire que nous sommes dans des dynamiques territoriales différentes. Il y a l’insularité, peut-être le rapport à la masculinité, le rapport de genre dans le couple, le contexte économique, social, qui est particulièrement compliqué. Le fait aussi, qu’il y a peu de moyens pour les associations pour pouvoir lutter efficacement, et ce problème de l’exiguïté des territoires. Je prends l’exemple de la Martinique, que je connais bien : vous avez une heure et demie à tout casser entre l’extrême-nord et l’extrême-sud. Lorsque vous avez une femme qui est victime de violences, comment faire pour pouvoir y échapper ?
La dynamique symbolisée par "Me Too", "Balance ton porc", a permis à de nombreuses femmes victimes de trouver le courage de prendre la parole. Est-ce pareil en Martinique ?
Ça prend, peut-être un peu plus lentement. Tout le monde se connaît, or, une agression sexuelle est la question la plus intime qui soit, donc le rapport à la honte, la culpabilité, est extrêmement fort. On n’a pas forcément envie de montrer cette souillure qu’on a sur soi, on la cache. On le constate universellement : une femme qui est agressée ne va pas le crier sur les toits, d’autant plus dans un territoire réduit où tout le monde se connaît.
https://www.francetvinfo.fr/societe/droits-des-femmes/assises-contre-les-violences-sexuelles-en-outre-mer
"30 femmes sont mortes tuées par leur conjoint ou ex-conjoint depuis le début de l'année, selon le collectif «féminicides par compagnons ou ex». Certaines avaient porté plainte auprès d'un commissariat, d'autres auraient dû être placées sous protection."
"30 femmes sont mortes tuées par leur conjoint ou ex-conjoint depuis le début de l'année, selon le collectif «féminicides par compagnons ou ex». Certaines avaient porté plainte auprès d'un commissariat, d'autres auraient dû être placées sous protection."
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