"C’est une des expositions majeures de l’année à Paris: 300 oeuvres, 73 peintures, 81 photos, 17 sculptures, 60 oeuvres graphiques, 70 documents disent la lente conquête d’une reconnaissance, des Noirs des Antilles à ceux de l’Afrique. "
Vidéo de l'exposition le modèle noir de Géricault à Matisse, au musée d'Orsay
Le prisme qui a été choisi est celui du modèle au sens littéral du terme : la personne qui a posé.
Les commissaires sont partis du constat que, la plupart du temps, les modèles noirs étaient restés dans l’ombre ou dans l’anonymat.
Sur le premier tableau qu’on voit dans l’exposition, un portrait réalisé par la peintre Marie-Guillemine Benoît, une femme au port altier et au sein nu est assise. La toile a été présentée au Salon de 1800 sous le titre « Portrait d’une négresse ». Pas de nom. Simplement un type, une couleur. Pourtant cette femme, c’était bien quelqu’un ?
Autre exemple : L’Olympia de Manet. On sait parfaitement que la femme nue alanguie sur un divan dont le corps fit scandale est Victorine Meurent, le modèle préféré du peintre. Mais au second plan, il y a une autre femme : une servante noire qui tend un bouquet de fleur à la prostituée. Qui était-elle ? D’où venait-elle ? Il a fallu les efforts conjugués des 4 commissaires pour l’identifier.
Comme il est révélateur que ces gens, pour être sujets en peintures n’aient pas été jugés assez importants pour être sujets tout court ! L’art en dit long sur les questions politiques, culturelles et sociales de l’époque qu’il reflète…
Une volonté de nommer ces gens invisibles
La volonté de cette exposition ambitieuse initiée par l’américaine Denise Murrell, auteure d’une thèse sur le sujet, a donc été de nommer ces gens invisibles, ces grands oubliés de l’histoire de l’art. Nommer. Le premier devoir de mémoire. Nommer pour faire exister. Evoquer la singularité d’un destin plutôt qu’un sort collectif plus abstrait.
La Femme Noire du tableau s’appelait Madeleine : elle était une esclave affranchie originaire de la Guadeloupe. La servante de l’Olympia quant à elle, se prénommait Laure. Elle vivait rue Vintimille à Paris dans un petit appartement. Le savoir change le regard que l’on porte sur le tableau.
L’exposition s’attache donc à raconter les destins individuels des modèles des tableaux de Géricault à Matisse. Chacune de leur histoire permet de raconter l’Histoire de la diaspora noire venue en France depuis les Caraïbes, l’Afrique ou les Etats-Unis : de la première abolition de l’esclavage en 17794, à son rétablissement par Napoléon Ier en 1802 ; de l’abolition définitive de 1848 à l’Après-Guerre.
la vieille peau (pied-noir)qui faisait une chronique, sur la radio rouge commerciale ReTeLe se gargarisait du mot nègre...la commissaire de l'expo est le sosie vocale de la blonde leader de la droite extrême....
oh zuuuut ! quelqu'un a demandé à l'insupportable Abdel Malik ("je suis français, européen avec des origines africaines") de participer au projet en concert et en livre, il a même recruté sa femme marocaine.....aaaauuuu sssseeeeccccooouuuurrrsss !
Négresse aux pivoines de Frederick Bazille
La toilette, Bazille
Portrait de Madeleine, de Marie Guillemine Benoist, 1800
" Le radeau de la méduse de Géricault, où le personnage principal est un métisse que l’on voit de dos, il est le symbole d’un désir de liberté et une critique de la traite négrière. Ce métisse s'appelle Joseph, dit Joseph l'Africain. Il venait de Saint-Domingue, un modèle bien connu par les peintres qui le faisait poser pour leurs portraits d'hommes noirs."
Édouard Manet, La négresse portrait of Laure, 1863
Girl in a red dress, Charles Alston, 1934
Le châtiment des quatre piquets
St-Philippe baptisant l'eunuque de la reine d'Ethiopie sur le chemin de Jérusalem à Gaza, d'Abel de Pujol
quelle vilaine photo ?...quelle vilaine couv' de bouquin
un de mes peintres préféré : Jérôme Bosch
au 15ème siècle, un couple mixte
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