samedi 22 janvier 2022

Ah ah !

des guadeloupéens passifs face aux violences..."ouin ! ouin ! ouin ! on veut pas de vaccin, vilaine la France !"
mais puisqu'on te dit que c'est mondial !
ce pompier a un avis à 1:10 mn
[Zap Télé] Les propos déroutants d'un pompier guadeloupéen antivax 

"aujourd'hui c'est un vaccin qu'on nous oblige à prendre,demain matin ça sera peut être un bras à couper, un bras un doigt, ce sera peut être la sodomie, on ne sait pas"
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voilà qu'on apprend qu'il y a des gangs derrière tout ça.....presque, comme en Haïti où la police est corrompue, sans moyen, débordée....
quand je me regarde, je me désole, mais quand je me compare je me console 

on lit :

Les violences qui secouent la Guadeloupe depuis près de trois mois, sur fond de contestation de l’obligation vaccinale, ont été « parfaitement planifiées et organisées », a accusé, vendredi 21 janvier, le procureur de la République.

Une information judiciaire a été ouverte, confiée à deux juges d’instruction, et, après quatre-vingt-seize heures de garde à vue, huit personnes interpellées lundi ont été mises en examen, notamment du chef d’« association de malfaiteurs en vue de commettre des crimes et délits en bande organisée ». Quatre d’entre elles ont été placées en détention provisoire.
« Aucune scène de violence », y compris les plus récentes, « n’a été spontanée », a insisté le procureur Patrick Desjardins. « Dans les surveillances qui ont été mises en place », à la suite des premières émeutes de novembre 2021, « nous avons compris qu’il était question d’un partage des rôles entre les jeunes », notamment des gangs de Baie-Mahault, de Pointe-à-Pitre et de Grand-Camp (aux Abymes).

Après une nuit d’émeutes, à la fin de novembre 2021, ponctuée de tirs contre les forces de l’ordre, au cours de laquelle le SPIP (le service pénitentiaire d’insertion et de probation) a été incendié, « les investigations se sont intensifiées », tenues « dans le plus grand secret ». Car est apparue, selon le parquet, « la complicité, voire l’implication active, d’un fonctionnaire de police », placé désormais sous mandat de dépôt.

« On est sur de la trahison », a précisé le procureur. « Nous savons qu’il était à l’origine de nombreuses opérations, celle contre le SPIP, mais également celle qui était prévue le 30 décembre [2021]. »

Ce jour-là, la manifestation du collectif d’organisations mobilisé contre l’obligation vaccinale devait arriver jusqu’à l’aéroport « avec un mode opératoire déterminé entre les manifestants et les membres de gangs, qui, eux, devaient occuper les pistes avec des véhicules volés » et enflammés. Des échauffourées ont eu lieu entre les manifestants et les forces de l’ordre. Le leader syndical Elie Domota avait été arrêté, puis libéré dans la soirée. Par ailleurs, la sous-préfecture de Pointe-à-Pitre était une des prochaines cibles, selon l’enquête.

« Dans l’esprit des personnes impliquées, l’objet de ces émeutes était clair », a encore expliqué le procureur. Si la « bataille idéologique » et l’obligation vaccinale, de même que la question relative à la jeunesse, restent en toile de fond, « ce qui est sûr, c’est une volonté claire d’enrichissement ». Selon l’enquête, le but était d’obtenir « des sommes conséquentes de la part de grands groupes en échange de la promesse de ne pas lancer les émeutiers contre leurs intérêts ». Ce qui explique l’absence d’attaque des grands centres commerciaux de l’île.

D’autre part, a affirmé M. Desjardins, il s’agissait de « bénéficier de subvention par le biais d’associations utilement créées à la faveur de négociations à venir, avec l’Etat, mais aussi à la faveur de relations parfois troubles avec certains élus locaux », en usant de « pressions importantes ».
Réagissant aux mises en examen annoncées par le procureur, le député Olivier Serva a dit avoir rencontré certains jeunes « dans le cadre des négociations de sortie de crise », qui sont désormais placés en garde à vue ou en détention préventive. Il appelle à une « justice impartiale ne négligeant pas leur rôle dans ce processus d’apaisement […] compte tenu de leur volonté de se réinsérer ».
Durant toute la journée, une centaine de personnes, dont des leaders du syndicalisme local, étaient présentes devant le tribunal, « en soutien » aux personnes déférées.
L’enquête a démarré vers le 20 novembre au lendemain des premières nuits d’émeutes dans l’agglomération pointoise. Les policiers de la DZPJ ont très vite la conviction que les événements sont planifiés et organisés et répondent à un schéma d’ensemble.
A chaque fois, on multiplie les barrages, on sème la panique, on crée le chaos en pillant les commerces et en tirant sur les forces de l’ordre. Le schéma devient de plus en plus pertinent quelques jours plus tard grâce à de nouvelles investigations réalisées dans le plus grand secret avec l’appui de renforts parisiens de la Police Judiciaire
Et le schéma se confirme dans la nuit du 26 novembre avec l’attaque du SPIP, le service pénitentiaire d’insertion et de probation, situé à Miquel.
La cible suivante devait être l’aéroport Pôle Caraïbes. Le 30 décembre, les émeutiers avaient planifié d’occuper la piste  en y brûlant des véhicules. Le chaos là encore

Selon le procureur de Pointe-à-Pitre, deux gangs sont à la manœuvre. Chyien Lari et Section Kriminel. 7 de leurs membres ont été interpellés dont les leaders. Deux gangs souvent opposés par le passé mais réunis cette fois-ci par des intérêts convergents. Celui d’être en position de force pour négocier le retour au calme contre d’importantes sommes d’argent.

De l’argent qui proviendrait de deux sources :
D’abord des grands groupes locaux dont les intérêts économiques seraient ainsi préservés mais aussi de la part d’élus locaux selon un système assez classique : la promesse de subventions accordées à des associations de façade.

Le procureur de la république est néanmoins resté discret sur ce dernier point, invoquant l’enquête toujours en cours

Un fonctionnaire de police de l’unité de surveillance et d’intervention, adjoint au chef de groupe, très professionnel aux dires de ses collègues, mais un fonctionnaire, qui selon les éléments de l’enquête, a non seulement fourni des renseignements aux gangs mais a également participé activement à la préparation et à l’élaboration de certaines actions, comme l’attaque planifiée de l’aéroport. Mis en examen pour plusieurs chefs d’association de malfaiteurs en vue de commettre crime et délit en bande organisée, il a été placé sous mandat de dépôt ce matin.
Qu’en est-il pour les 7 autres ?
Ils ont tous été mis en examen pour un ou plusieurs chefs d’association de malfaiteurs en vue de commettre crimes et délits en bande organisée. 4 d’entre eux ont été placés en détention provisoire. Les débats se poursuivent devant le juge de la liberté et de la détention pour les 3 autres.
L’enquête, elle, se poursuit, sous la direction de deux juges d’instruction. Affaire à suivre
présidence de l'Europe..et pas encore candidat déclaré...l'opposition l'a affiché devant les autres députés européens...
euh ! err ! au secours !...zéro énergie pour ça...leave me alone putain, on n'est qu'en janvier...
Une professeure de SVT menacée et accusée de racisme après avoir utilisé une image de Soprano

Début décembre 2020, cette professeure de SVT (sciences de la vie et de la Terre) au collège a remplacé, dans une frise chronologique, le croquis de l’homo sapiens par un portrait de l’artiste marseillais.
Le début d’un véritable calvaire pour la jeune femme de 34 ans, qui a l’habitude d’utiliser des personnalités comme Kylian Mbappé ou Josiane Balasko pour rendre ludiques ses leçons. Le visage de Soprano se trouvait sur la même ligne que le dessin représentant un Australopithèque, bipède descendant du singe. Une des élèves de troisième y a vu une comparaison allusive entre le primate et le musicien.
Le père de la jeune fille, Kamel, avait décidé d’alerter les réseaux sociaux. « Ma fille, elle m’a dit : “Papa, ce n’est pas normal en cours de SVT”. […] Éducation nationale de merde. Faites tourner, s’il vous plaît. On ne doit pas accepter ! » écrivait-il sur Facebook. Les menaces se sont alors multipliées à l’encontre de l’instructrice, qui a nié toute assimilation et prévenu les services de police. Ces derniers ont attesté des risques courus et lui ont conseillé de s’exfiltrer en dehors de l’Île-de-France.
« Tout de suite, je me suis dit : “Ma vie est finie. J’ai eu peur de mourir” », raconte-t-elle avec émotion au Parisien. Jugé le 15 novembre dernier, le parent d’élève a été condamné à six mois de prison ferme. Le procureur a dénoncé une « fatwa numérique », rappelant le drame de l’assassinat de Samuel Paty. « J’adore mon métier, j’aurais voulu accompagner mes élèves jusqu’au brevet. […] Si l’Éducation nationale ne protège pas ses enseignants, je vais devoir m’autocensurer », conclut avec tristesse l’agrégée.
(c)LePoint.fr/justice/une-enseignante-menacee-apres-avoir-diffuse-une-photo-de-soprano-16-01-2022-


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