qui ça ?....un homme noir sur lequel j'avais lu un article dans un n° de Philbo de 2005, que j'ai gardé de la grande purge...et à qui je voulais consacrer un billet....yeeeesssss !...et surtout dans le cadre ma lutte solitaire contre la vampirisation de "l'histoire des Noirs" par l'histoire des noirs ricains...
http://femme-noire-et-negritude.blogspot.fr/2013/02/raphael-elize.html
L'incroyable Solitude, par exemple. Une mulâtresse, née du viol perpétré par un marin sur un navire négrier en partance vers les Antilles. Trop blanche pour être noire, trop noire pour être blanche, elle est rejetée, jusqu'à hériter de ce prénom d'une tristesse infinie. Elle a environ 20 ans quand elle est affranchie grâce à la Révolution, mais, en mai 1802, Napoléon rétablit l'esclavage. Quand des militaires noirs se révoltent, Solitude se joint à eux, peut-être par amour pour un des rebelles. Enceinte, elle se bat pourtant comme une damnée avant d'être arrêtée. Cette « Spartacus » au féminin, comme la surnomme l'auteur, sera pendue quelques mois plus tard, le 29 novembre 1802, au lendemain de son accouchement...
D'autres héros oubliés peuplent ce Panthéon noir inédit, comme celui de Raphaël Elizé. Ce vétérinaire, élu maire de Sablé-sur-Sarthe dans les années 1930, dut renoncer à son mandat en 1940 parce que les occupants allemands ne supportaient pas l'idée d'avoir « un nègre » comme interlocuteur. Entré en résistance, il sera interné à Buchenwald et tué dans un bombardement.
Les nazis supportaient d'autant moins les gens de couleur qu'ils leur rappelaient l'humiliante occupation de leur pays par des bataillons d'indigènes après 1918. C'est ce qu'ils feront payer à Charles N'Tchoréré, capitaine d'origine gabonaise, affecté dans la Somme. Après soixante-douze heures d'efforts désespérés, il se rend. Séparé des officiers blancs, il demande -- dans un allemand impeccable -- à être traité comme un militaire de son rang. La réponse est brutale : il est immédiatement abattu par un SS, et son corps broyé par un char.
Les nazis supportaient d'autant moins les gens de couleur qu'ils leur rappelaient l'humiliante occupation de leur pays par des bataillons d'indigènes après 1918. C'est ce qu'ils feront payer à Charles N'Tchoréré, capitaine d'origine gabonaise, affecté dans la Somme. Après soixante-douze heures d'efforts désespérés, il se rend. Séparé des officiers blancs, il demande -- dans un allemand impeccable -- à être traité comme un militaire de son rang. La réponse est brutale : il est immédiatement abattu par un SS, et son corps broyé par un char.
<<<à écouter : Camille Mortenol - Au coeur de l'Histoire (Europe 1)
https://www.youtube.com/watch?v=5sSvouCLlaI
<<<l'année dernière les médias étaient occupés à promouvoir les 2 connasses qui se sont auto- proclamées "écrivains" et leur Comment savoir si vous êtes noir
http://femme-noire-et-negritude.blogspot.fr/2014/02/un-lundi.html
