samedi 15 avril 2017

Bon ben ! noir c'est noir

pour oublier mon intolérance au lait, je me suis tournée vers le...coca
il y a le coca light, mais il y a de la caféine
il y a le coca zéro, mais il y a de la caféine
il y a le coca zéro sucres sans caféine
et le coca sans calories et sans caféine....
<<<au final c'est de l'eau sucré....

je ne suis toujours pas en mode panique, du fait que la droite extrême ait la clé dans la serrure du pouvoir....
après avoir basé tous leurs actes et commentaires sur les sondages, nous donnant du Macron en face de la blonde leader de la droite extrême, voilà t'y pas qu'ils nous vendent un 2ème tour Mélenchon - la blonde leader......ah ! ah! ah !....et les sondages ne se mouillent plus et nous disent que les 4 candidats sont au coude-à-coude : ah ! ah !ah!
<<< le 2ème tour sera droite - droite-extrême....
Macron a le même problème vocale qu'Hollande : absence totale de virilité
Est-ce que j'ai vraiment entendu la candidat du parti socialiste, un matin dire dans son interview  de la station bleue, que l'immigration n'a pas changé depuis 1930 (???)....

 
la malade du moment qui a droit à beaucoup d'articles, est allemande, ancienne hôtesse de l'air, veut se transformer en barbie exotique, elle s'injecte Dieu sait quoi pour avoir cette couleur....bon heu !...le petit ami semble l'avoir poussé dans le dos pour être une bête de foire et a un très fort pouvoir de persuasion...la seule question est : de quel pays sont les médecins ?....
elle dit ne pas être raciste....et même si elle l'était....se serait une raciste avec un putain de mal au dos et des manteaux à trouver à sa taille pour les jours de grand froid....mais même pas, les nichons sont gonflables à volonté grâce à une pompe...
autre question, quelle est exactement sa définition de la femme exotique ? qui est son modèle ?.....cette femme veut notre attention....et on n'est pas obligé de le lui donner...
Miss Dolezal est de retour dans les médias, avec des gens pour lui demander pourquoi donc s'est-elle fait passer pour une femme noire ?
                                  
                                                                        
                                                                               

Noel Fielding ...s'y est mis lui aussi...ça s'appelle the black Bjorn Borg et ça vaut 800 £....je connais Fielding parce qu'il a collaboré avec "mon ex grosse chanteuse préféré"...dans la vie, il fait comique....
sa défense dit : “There are characters in Noel’s Luxury Comedy that are painted green, painted yellow, painted orange and painted black. This is a picture that is a still from that – it’s not blacking up – or anything like that. It’s a character that sits alongside many others of many different colours.”




                   bon c'est juste du charbon et de la colle pour une peau....plus nette.....
  


                                         https://www.youtube.com/watch?v=M1-tP_3dDrc
                                           Guerrilla (2017) | Official Trailer | SHOWTIME
dans notre série, l'homme noir peut garder sa négritude, la femme noire est priée de diluer la sienne....voilà Guerilla, une série de 6 épisodes sur le Black Power dans le Londres des années 70.....y'a même Idris Elba dont le charme ne fonctionne pas sur moi....
oui et alors ? et alors des gens ont tiqué parce que l'actrice choisie, est Frida Pinto....et elle est indienne.....
et le type derrière la série est noir, oscarisé pour son scénar de 12 years of slave.....il a choisi Frida parce qu'à l'époque tout les basanés étaient considérés comme noirs....ah bon ?....c'est pas du colorism ?....

 

je veux ce poncho...il est tellement flatteur
"vous l'avez vu mon bébé métis ?"


Mes élèves ont été contrôlés, fouillés, humiliés, lors d'une sortie scolaire"
Début mars, Elise Boscherel, professeure de lettres à Epinay-sur-Seine, revient d'un séjour avec plusieurs élèves. Gare du Nord, des policiers contrôlent trois d'entre eux, malgré sa présence. Elle réclame l'interdiction de cette pratique.

Mercredi 1er mars, nous revenons d'un séjour scolaire de deux jours à Bruxelles avec mes élèves. A la gare du Nord à Paris, alors que nous sortons du train, l'un d'eux est contrôlé par un policier sur le quai. Ilyas n'a rien fait. Je cherche donc à comprendre et m'approche, mais le policier me demande, à deux reprises, de reculer. J'essaie d'expliquer que je suis sa professeure, que nous revenons d'une sortie, en vain. Je reste à ses côtés. 
Pendant ce temps, mon collègue emmène le reste de la classe dans le hall de la gare, mais là encore, des élèves sont abordés par des policiers. L'un d'eux demande à Zakaria d'ouvrir sa valise pour en vérifier le contenu. Mamadou est tiré par le bras par un autre qui veut le contrôler. Il est fouillé, devant les autres. L'agent lui demande s'il revient d'Amsterdam, s'il transporte de la drogue... L'échange est vif.
"Pourquoi vous me contrôlez?"
Mamadou leur demande: "pourquoi vous me contrôlez?" Comme les autres, il le sait: il s'agit de contrôles au faciès. Lui est d'origine malienne, Zakaria est d'origine comorienne et Ilyas d'origine marocaine. Ils ont l'habitude des policiers, moi non. Je commence à m'énerver et demande aux policiers de les laisser. Je précise que nous sommes dans le cadre d'une sortie scolaire, qu'ils n'ont rien fait. On me répond: "si vous ne voulez pas que vos élèves soient contrôlés, vous n'aviez qu'à vous mettre devant le groupe". Comment aurais-je pu être dans le hall de la gare alors que l'un d'entre eux était retenu sur le quai? 
Le ton monte lorsque ce même policier appelle une plate-forme, raccroche et dit devant tout le monde: "vous voyez, je fais bien mon travail. Votre élève a un casier judiciaire." Je ne sais pas si c'est le cas -et je n'ai pas à le savoir. Cela est annoncé devant toute la classe. Mon élève se sent humilié. Je dis au policier qu'il n'a pas le droit d'annoncer cela devant tout le monde, d'autant qu'il n'y a aucun rapport avec le contrôle. 
Un policier s'avance vers moi. Le ton monte, les élèves se mettent entre nous pour me protéger. Je ne pense qu'à une chose: protéger mes élèves et faire en sorte qu'ils ne partent pas en garde à vue. Je leur dis: "on y va!" Nous quittons les lieux et les policiers ne nous retiennent pas. Il est 20h, en pleine heure de pointe dans la gare du Nord. Il y a beaucoup de monde. Pourtant, ce sont trois de mes cinq élèves de sexe masculin qui viennent d'être contrôlés.
"C'est leur quotidien"
Deux jours plus tard, nous en rediscutons. Mamadou pense encore beaucoup à ce qu'il s'est passé, il n'a pas digéré l'humiliation. Mes élèves me racontent avoir été choqués de la façon dont deux des policiers se sont adressés à moi, leur professeure. "Mais Madame, vous avez vu comme ils vous ont parlé?" Le fait qu'eux-mêmes aient été contrôlés et fouillés sans justification ne passait qu'après. 
Deux ans auparavant, également dans la gare du Nord, un de mes élèves avait été contrôlé et fouillé alors qu'il m'attendait devant les portiques du métro. Après cet épisode, il m'avait confié que cela lui arrivait pour la cinquième fois en deux jours.
Je pensais avoir conscience de ce que mes élèves vivaient mais en partageant leur quotidien pendant deux jours, la réalité m'a réellement rattrapé. Ce n'est pas vivable. Les gens leur parlent mal, les regardent mal, se crispent dès qu'ils les voient débarquer dans le train, dans la rue, dans les musées -comme c'est arrivé à d'autres de mes collègues également en sortie scolaire avec des élèves de couleurs. 
"Interdire les contrôles lors de sortie scolaire"
J'ai essayé de porter plainte pour dénoncer ce qu'il s'était passé le 1er mars, mais les policiers ont refusé de la prendre sous prétexte qu'ils ne pouvaient pas prendre de plainte contre d'autres policiers. J'ai donc contacté un avocat, avec lequel nous sommes en discussion. Nous souhaitons saisir le défenseur des droits afin que de telles choses n'arrivent plus. Je demande le soutien de la ministre de l'Education nationale car il n'est pas normal que des élèves soient traités de la sorte. Il faut une circulaire pour interdire ces contrôles lors de sortie scolaire.
Mon appel n'est pas un appel anti-flic, au contraire. Les agents de police sont des fonctionnaires de l'Etat, comme nous, professeurs. Nous voulons donc qu'ils nous fassent confiance et qu'ils reconnaissent notre autorité comme nous le faisons avec eux. Après tout, nous sommes collègues et souhaitons les mêmes choses.

samedi 8 avril 2017

Un mannequin pour aujourd'hui

des photos d'Alek...notre ami photographe joue avec sa négritude pour un résultat douteux....


ma préféré du moment

                                                                   
un mannequin dont je n'ai pas retenu le  nom, elle est du Nigéria, elle est jeune, a gagné  un concours Elite....pas de fantaisie capillaire, mais euh ! quelque chose me dit que quelqu'un a été choisi pour sa bouche....elle est...err...euh....masculine....androgyne...

il faudrait savoir dire non



jeudi 6 avril 2017

3 chinois causent de racisme

dans la voiture, la radio est sur France Info, quand nous entendons, des asiat' qui se plaignent....du racisme....ah!ah!ah!ah!ah!ah!ah!ah!ah!ah! et ah!....comment ça les juifs et les noirs sont susceptibles quand ils son l'objet de blagues....
la douleur  ne me permettait pas d'apprécier pleinement ce qui était dit....
à mon retour, je me précipite sur le site de la radio, pour en savoir plus....
C'est un petit module appelé Café République, qui interroge des personnes car il y a élection, donc il faut se plaindre....parce qu'avec sa baguette magique, le président va faire des trucs...

depuis quelques années ces français d'origine asiatique se disent victimes d'actes racistes

Régis cadre dans une société de travaux publics : les gens nous voient vraiment comme des immigrés, vous voyez dans mon entreprise, vous voyez, quand je dis que je suis français, les gens rigolent encore il y a vraiment ce clivage entre les français souche et les immigrés qui sont devenus français, quoi.
Catherine : je sais que je suis française, mais bon après les gens quand ils me voient, j'ai une tête de chinoise, c'est que je suis chinoise pour eux, quand je rentre dans un magasin, on me parle en anglais, ouais à Paris .
Régis : la première fois que je suis arrivé à Paris, j'ai vraiment ressenti cette différence où l'on cataloguait les gens, toi t'es chinois, toi t'es arabe toi t'es africain
- qui vous a catalogué à ce point là ?
- c'était les gens qui étaient dans mon école, ouais, je pense qu'ils ont été mal influencé, ce doit être ça ouais
Catherine : mal influencé, mal éduqué, moi c'est quand on essaye d'imiter l'accent chinois très mal même, ou de vous traiter de chinetoc ou de truc comme ça, moi mes parents ils m'ont toujours appris à ignorer, de passer à côté ça sert à rien, moi j'arrive très bien à les ignorer
et vous Jacky, vous vous souvenez de moment qui ont été difficile vis-à-vis de vous en France, on a considéré que votre origine était un problème ?
-oui quand j'ai eu des salariés, ils sont tous français, je ne travaille pas que dans la communauté chinoise du tout, ils corrigent ma langue française
-ils l'ont fait d'une façon qui n'était pas sympathique
-pas sympathique du tout, ils ont fait ça uniquement pour m'énerver, me rabaisser, pour pas obéir.
Régis : ce racisme envers la communauté asiatique, c'est devenu quelque chose de banal, quand on va me dire une blague sur un asiatique, on va dire c'est une blague, c'est pas du racisme, vous voyez si on fait une blague sur la communauté africaine, sur les juifs, etc, c'est perçu comme du racisme alors que si on fait des blagues sur des chinois, on va dire ah oui c'est de l'humour on dit ça pour rigoler, oui mais c'est pas drôle.
<<<<<<<<zéro sympathie pour ces 3 personnes...d'où viennent ces 3 connards ?...il faudrait qu'ils  comprennent que c'est pareil pour tous ceux qui ont une tête d'étranger,.....c'est horrible  le racisme hein !..."..j'ai une tête de chinois et on me prend pour un chinois ?"
celle qui "ne travaille pas avec la communauté chinoise" a un accent et ne comprend pas qu'on peut ne pas comprendre ce qu'elle raconte...
 souvenons nous

"Honnêtement, l'image d'une personne noire est négative pour la plupart des Chinois. Mais il y a une raison : partout dans les films, les mauvais rôles à caractère violent sont joués par les acteurs noirs (ou couleur jaune d'ailleurs...Pour les Chinois, les Africains sont plutôt des gens pauvres et ont besoin d’aide. Et malheureusement, dans la coutume chinoise, la couleur noir porte malheur. Donc psychologiquement ils restent distants de tout ce qui est noir (sauf certains cas spéciaux). 
.....oui, je comprends très bien...un de mes confrères africains ( francophones) a connu la même expérience que vous.. les mêmes insultes...porteur du sida, bête noire etc.. et les gens dans la rue lui touchaient la peau pour voir si ce n'était pas de l'excrément...incroyable non? c'est un chercheur et professeur et résultat: il ne veut plus enseigner et faire des recherches en Chine...... 
A l'université, c'est beaucoup plus triste! même certains professeurs (donc des intellectuels) demandent que les étudiants chinois n'aient pas de connexion avec les étudiants noirs. la traduction du continent africain en est aussi une preuve: 非洲 feizhou fei: erreur; mal ....."
http://femme-noire-et-negritude.blogspot.fr/2014/08/aout-aout.html
et
http://femme-noire-et-negritude.blogspot.fr/2012/11/juste-pour-enerver-les-asiatiques.html
et

 ......Depuis sa province de Jiangxi, Aquin avait surtout entendu « qu'il y avait des opportunités en France. Alors elle a sauté le pas sans trop se poser de questions. En Chine, elle laissait de toute façon un mari avec qui les choses n'allaient plus très bien. Son fils unique, aujourd'hui âgé de 27 ans, atteignait sa majorité. Et, comme elle n'a pas eu de difficultés à obtenir un visa de tourisme, elle était confiante.Mais, très vite, dans la capitale française, Aquin a été rattrapée, comme ses camarades, par la dureté de la vie en situation irrégulière. A cause des contrôles, les emplois au noir dans la restauration sont devenus rares. Il y a bien toujours des possibilités dans les ateliers de confection clandestins. Mais les cadences sont dures, les conditions de travail infernales.....
http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/03/22/a-paris-la-revolte-inedite-de-chinoises-sans-papiers_4387737_3224.html

2°)dans le Figar' de lundi dernier : faut payer pour lire l'article : zut :
http://www.lefigaro.fr/mon-figaro/2014/03/23/10001-20140323ARTFIG00086-la-france-fait-moins-rever-wenzhou.php
 "les immigrés de Wenzhou venu chercher la fortune et qui rentre en Chine ou qui font en sorte que leur enfants puissent choisir entre les 2 pays...la France c'est l'eldorado des allocs dit l'un d'eux, oui il y en a trop pour les immigrés qui profitent du système dit un autre..."
 http://femme-noire-et-negritude.blogspot.fr/2014/03/chine-chine.html


                           Découvrez "Africatown" à Canton. L'Afrique au coeur de la CHINE
                                    https://www.youtube.com/watch?v=RK9lU_1VujM



je lisais des critiques du film Ghost in the shell, pas parce que le film m'intéresse....nullement....je voulais  vérifier si Mam' S.   Scarlett Johansson est bankable....et pis je tombe sur la polémique autour du film,  des asiatique se sont plaint que l'héroïne doit être asiatique, blah blah .....je m'en fiiiiiiiiiche, mais je retiens cette phrase :

"Many in Japan have been so brainwashed by Western culture that they've developed an inferiority complex about their own," Guy Aoki, president of the Asian American Media Group told THR.
"They assume that in order for an American film to be successful, it has to star a white actor."
http://news.sky.com/story/ghost-in-the-shell-flops-amid-whitewashing-claims-and-bad-reviews
=
Beaucoup au Japon a été tellement lavé par la culture occidentale qu'ils ont développé un complexe d'infériorité "a commenté Guy Aoki, président du Asian American Media Group à THR.
"Ils supposent que, pour qu'un film américain soit bon , il doit être un l' acteur  doit être blanc".

mardi 4 avril 2017

Un article sur Dencia sa vie son oeuvre

qui n'était pas passé dans mon radar....elle est dans les archives du blog.....mais on sait plus....

Dencia, la pop star qui blanchit la peau noire
Il est midi à Los Angeles. « Je viens de me réveiller, dit-elle en décrochant l’appel sur Skype. J’avais plein de monde chez moi hier soir. » Dencia, de son vrai nom Reprudencia Sonkey, apparaît à l’écran avec une perruque blond platine et une casquette sur laquelle est inscrit le mot « DOPE » en lettres capitales. Elle a de faux ongles très longs, incrustés de brillants, et une peau tellement claire pour une femme noire que l’on songe immédiatement à la crème blanchissante qui lui a apporté la fortune : Whitenicious.
La Camerounaise, surnommée la « Lady Gaga africaine » en raison de sa musique pop et de son look extravagant, a lancé son produit cosméto en 2013, ce qui lui a valu la haine des leaders de la communauté noire aux Etats-Unis. Elle est conspuée sur les plateaux de télévision par des stars et des top-models, mais elle est riche. Et c’était sans doute le but. « C’est super, dit-elle. Plus on en parle, plus mes ventes explosent. »
Dencia grandit à Yaoundé, au Cameroun, dans une famille qui a aussi des origines nigérianes. Elle est élevée par ses grands-parents. A 17 ans, elle émigre aux Etats-Unis avec pour rêve de devenir actrice ou designer de mode. Elle commence comme coiffeuse à Silverspring, dans le Maryland. Douée pour la pose de perruques et le tissage, elle gagne bien sa vie mais n’oublie pas ses ambitions. « J’étais trop créative pour vivre là-bas ! Dans le Maryland, honnêtement, ton art va rester sur ton balcon pour toute ta vie, que tu sois douée ou pas ! » Sur l’écran de notre conversation, Dencia prend des airs de diva, sirote un Fanta, parle fort et vite, sans filtre ni peur du ridicule, et ponctue toutes ses phrases du mot « honestly » (« franchement »).
Elle quitte le Maryland pour Los Angeles. « Je ne savais même pas où c’était. Honestly, je n’avais jamais googlé l’endroit ! ». Et là, la magie opère. Dencia s’inscrit à toutes sortes de cours : journalisme, danse, art, business. « Je n’ai jamais eu de diplôme. Je voulais apprendre par ci, par là des trucs que je pourrais utiliser dans la vraie vie. » Oiseau de nuit, c’est à l’after party des Grammy Awards, en 2009, qu’elle se fait remarquer avec sa paire d’escarpins Louboutin qu’elle a customisés avec de faux diamants. Les célébrités commencent alors à lui demander de reproduire ses propres tenues et accessoires. Sa première cliente est Christina Millian, mannequin et petite amie du rappeur Lil Wayne, puis les pop-stars Rihanna, Nicky Minaj et Lady Gaga. Elle fait aussi de la figuration dans les clips d’artistes comme Ludacris, 50Cents ou Chris Brown.
Mais traîner avec le gratin ne lui suffit pas : elle veut être LA photo sur la jaquette du CD. Pragmatique, elle achète une chanson ready made à un producteur et lance son premier single, « Beri Beri », en ciblant le continent africain. Son clip, où elle se présente dans des tenues excentriques et sexy, décolleté plongeant, tenue rose bonbon ou léopard, va faire un carton sur les télés du Nigeria, du Cameroun ou du Congo.

Symbolique de la pureté
Après deux ans de tournée et quelques singles à succès, Dencia veut entrer dans les affaires et songe à lancer son parfum. « Mais, honestly, pourquoi les gens achèteraient-ils le mien plutôt que celui de Beyoncé ? », se demande-t-elle. Le destin se présente sous la forme d’un chimiste helvétique assis à côté d’elle en première classe dans un vol entre la Suisse et les Etats-Unis. Il la complimente sur sa peau, lui dit qu’il a créé une ligne cosmétique et lui demande d’être son « visage ». Elle sera plus que ça. Dencia connaît les obsessions des femmes noires : les taches sur le visage (dark spots), la différence de teinte corps et visage, ou encore la couleur considérée trop foncée des genoux, des coudes ou des phalanges. Ils vont revoir ensemble la composition de la crème, recruter les premiers testeurs sur Facebook et lancer Whitenicious fin 2013, dont Dencia est la PDG et seule propriétaire affichée. Alors qu’elle n’a que cent flacons en stock, elle reçoit plus de 5 000 commandes. Le prix, entre 80 et 200 dollars (72 à 180 euros) l’unité, ne semble pas être un obstacle.

Très vite, les photos « avant-après » de Dencia font sensation et créent le scandale. Elle reçoit des tweets du type : « Qu’est-ce que ça fait d’éprouver de la répulsion devant sa propre mère parce qu’elle est noire ? » Et répond calmement qu’elle adore sa mère. La communication de Whitenicious est ambiguë : le slogan promet de faire disparaître les tâches de surpigmentation, mais quand la jeune femme exhibe son corps, on comprend vite qu’elle s’est appliqué le traitement de la tête aux pieds. Dencia joue sur les mots : selon elle, sa crème éclaircit (lightening) mais ne décolore pas (bleaching). Il n’empêche, alors que des dizaines de produits de dépigmentation existent sur le marché, la plupart non reconnus par les autorités sanitaires parce que contenant des composants dangereux comme du mercure ou de la cortisone, elle est accusée de favoriser la haine de soi des femmes noires en prônant le blanchiment.
« Quand une femme se marie, elle se marie en blanc », réplique Dencia, qui rappelle que le blanc est associé à la symbolique de la pureté. Quant à la composition de sa crème, elle affirme utiliser 80 % de produits bio et aucun toxique.
« Réminiscences de l’esclavagisme »
La campagne contre elle se poursuit, et le succès de ses crèmes aussi. En février 2014, l’actrice oscarisée mexicano-kényane Lupita Nyong’o prononce un discours engagé sur la beauté des femmes noires. Sa prise de parole commence par une lettre qu’une jeune fille lui aurait envoyée :
« Chère Lupita, je pense que tu as vraiment beaucoup de chance d’être aussi noire et d’avoir eu du succès à Hollywood malgré tout et en aussi peu de temps. Je m’apprêtais à acheter la crème éclaircissante Whitenicious de Dencia, jusqu’à ce que tu te révèles aux yeux du monde et m’en empêches. »
Dencia réplique en accusant Lupita de « se soumettre aux hommes blancs » en devenant l’égérie de Lancôme. La dispute entre la chanteuse pop scandaleuse et l’actrice vertueuse fait les choux gras de la presse people.
« On me reproche de proposer un produit qui pousse les femmes à se conformer à des standards de beauté blanche, plaide Dencia. Les Américains se sentent agressés. Honestly, ce sont juste des réminiscences de l’esclavagisme. » Elle prétend ne pas s’intéresser aux sources de ce malaise, mais en a fait un véritable business et met en avant un chiffre d’affaires de 20 millions de dollars par an. Dans un entretien accordé au magazine Ebony, Dencia argue que, pour être considérée comme belle, il faut être soit aussi noire que la mannequin sud-soudanaise Alek Wek, soit aussi « blanche » que l’Américaine Beyonce.
Toujours dans l’ambiguïté, le dernier clip de Dencia, sorti il y a six mois et intitulé « African Energy », envoie un message plein de contradictions. Un hommage au continent, selon elle, où on la voit, toujours plus blanche, se trémousser entre l’apparition de Nelson Mandela et des joueurs de l’équipe de foot d’Afrique du Sud. « Comment oses-tu chanter une chanson sur l’African Pride en te blanchissant la peau comme ça ? », peut-on lire en commentaire sous la vidéo.
Chrétienne fervente
Dencia ne va pas s’arrêter là. L’un de ses projets fait déjà le buzz : une brosse électrique destinée à mieux laver les parties intimes féminines, témoignant d’une certaine obsession de la pureté. Dencia prépare aussi une boisson énergisante, une ligne de vêtements ainsi que son propre label, qui aura pour mission de dénicher le Justin Bieber africain. « J’espère être bientôt milliardaire pour pouvoir venir en aide à de nombreux orphelinats », ajoute la jeune femme, qui tient à rappeler qu’elle est une chrétienne fervente.
En attendant, Dencia continue dans la provocation avec une nouvelle ligne de produits cosmétiques intitulée Darklicious, qui aidera les peaux noires à bronzer davantage. Une nouveauté qui arrive comme une réponse aux critiques. Opportunisme ou flair commercial ? « Les gens peuvent dire du mal de moi, c’est leur problème. Honestly, c’est grâce à Dieu que j’en suis là. Il m’aide pour que je puisse en retour aider un jour les enfants d’Afrique », conclut-elle avant de raccrocher.
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on retiendra qu'un homme blanc est derrière tout ça et qu'il avait juste besoin d'un visage pour vendre le produit
Le destin se présente sous la forme d’un chimiste helvétique assis à côté d’elle en première classe dans un vol entre la Suisse et les Etats-Unis. Il la complimente sur sa peau, lui dit qu’il a créé une ligne cosmétique et lui demande d’être son « visage ».
et qu'elle veut sauver les orphelins de tout un continent de 54 pays....qu'elle ambitieuse....elle a été photographié en visite d'un orphelinat, on ne sait pas en quoi ça a changé leur situation....

La Guyane et y'a même des syriens

qui a oublié qu'elle faisait une intolérance au lait et par conséquent aux produits laitiers ?
- moi....j'ai mangé 2 yaourts deux jours de suite....mmh bon ben le lait c'est moche....j'ai la fin de la semaine pour recharger mes batteries...zéro énergie....c'est allé jusqu'au vomissement...
occasion de regarder de près cette histoire de Guyane...
la Guyane !....en tant que martiniquaise, il m'a toujours semblé que les relations avec la Guyane sont lointaines, qu'il y a le même "mépris" exprimé qu'envers les haïtiens....je ne me souviens pas avoir côtoyé de guyanais...
le collectif de  je ne sais quoi a refusé le milliard car en veut deux.....ah!ah!ah!ah!ah!ah!ah!ah!ah! les gars les caisses sont vides, comme vous êtes loin, vous avez du mal à le comprendre, ou ils n'ont pas la wifi...le président quitte le pouvoir, donc pourquoi maintenant ?....les commentaires entendus et lus sous les articles disent "qu'ils n'ont qu'à prendre leur indépendance"... il y a des comparaisons douteuses avec la banlieue...
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ce qui retient mon attention, c'est l'immigration clandestine...le guyanais est noir, le surinamien est noir, le brésilien est noir, l'haïtien est noir, comment  distingue t-on tout ce monde à part la langue ?.....le chinois est très présent aussi...et voilà que le syrien, le palestinien s'incrustent...
 extrait d'un article de La Croix en 2007

Le Maroni, à l'ouest, et l'Oyapock, à l'est. Serpentant dans une forêt luxuriante, ces deux grands fleuves sont, pour les Guyanais, aussi fascinants qu'inquiétants. C'est par eux que transitent bon nombre de migrants clandestins, en provenance essentiellement du Brésil et du Surinam, les deux pays voisins, mais aussi d'Haïti et de Chine (via le Surinam). Christian Estrosi, secrétaire d'État à l'outre-mer, a pu mesurer l'ampleur du problème à la faveur d'une visite de trois jours (qu'il termine aujourd'hui) dans ce département qui, avec Mayotte et la Guadeloupe, se trouve confronté depuis quelques années à l'arrivée massive de sans-papiers.
....
La pression migratoire semble devoir durer sur ce site. Des pirogues, chargées de candidats à une vie meilleure en Guyane, sont régulièrement repérées par les gendarmes, sans que ces derniers puissent toujours intervenir. Cela entraîne un certain sentiment de fatalisme parmi la population convaincue dans bien des cas que cet afflux de clandestins renforce la délinquance et aggrave un chômage déjà élevé.
Léon Bertrand, maire UMP de Saint-Laurent et ancien ministre du tourisme de 2002 à 2007, ne cherche pas à le nier, même s'il a évidemment accueilli Christian Estrosi avec tous les égards. « Lutter contre le phénomène revient parfois à tenter d'assécher la mer avec une éponge », commente un officier de gendarmerie.
......
En Guyane, le phénomène de l'immigration clandestine est aggravé par les flux de main-d'oeuvre irrégulière employée pour l'extraction illégale de l'or en forêt.
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 Vaste comme le Portugal et peuplée d'environ 200 000 habitants (clandestins non compris), la Guyane est le plus grand département français. Elle compte 1 250 kilomètres de frontières avec le Brésil et le Surinam. Les immigrés clandestins, attirés par un meilleur niveau de vie (le salaire mensuel minimum dans les zones brésiliennes frontalières est par exemple d'environ 150 euros) y seraient 20 000, voire plus, dont 5 000 travailleurs clandestins de l'or venus du Brésil. Quant aux étrangers en situation régulière, ils représentent 30 % de la population, soit 60 000 personnes (25 000 Brésiliens, 25 000 Surinamiens, 10 000 Haïtiens).
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Chantal Berthelot, députée du Parti socialiste guyanais, qui réclame « davantage de volonté et de moyens pour lutter contre les filières de l'immigration clandestine » et « davantage de coopération avec le Brésil et le Surinam ». Pour l'heure, en effet, la coopération internationale se borne à des patrouilles communes avec des éléments des forces de l'ordre brésiliennes.
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10 ans après, la situation est pire.....
 Des hommes, ou encore des femmes allongés à même le sol devant les agences de la Banque Postale de Guyane. Une scène à laquelle s’habituent de plus en plus les clients des agences. Ces personnes, là, installées très tôt la veille sont des demandeurs d’asile. 
OFII pour Office Français de l’immigration et de l’intégration. Il gère et finance les dispositifs de premier accueil des demandeurs d’asile, dont leurs allocations. Des opérations possibles notamment grâce à des conventions signées avec différentes structures. Comme, celle, conclue en 2012 avec la Banque Postale.
 En tant que banque citoyenne, le directeur régional de la Poste en Guyane Robert Tastet, rappelle que le slogan de la banque est.... d’accueillir tout le monde. Dans ce cadre là, La poste est donc la plus concernée dans l’accueil des personnes migrantes.
 Sauf qu’en 2012, la situation n’était pas celle d’aujourd’hui. L’engorgement des bureaux de poste a même dû être évoqué au plus haut niveau du groupe, car il faut selon lui « que des solutions soient trouvées ».
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 La tension est visible dans les bureaux. Pour les agents en première ligne, l’afflux permanent de demandeurs d’asile en très forte augmentation entraîne par exemple des conditions d’hygiène et de sécurité déplorables. C’est la poste qui reçoit en majorité ces demandeurs d’asile, « les employés viennent aujourd’hui à reculons, tant c’est dur psychologiquement. Ils craignent pour leur santé » rajoute Georges Abdelkader.
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Depuis quelques semaines, La Banque Postale a lancé des discussions avec l’OFII. Résultat : les migrants qui souhaitent ouvrir un compte devront désormais se rendre à l’office pour prendre un rendez- vous. Ce n’est qu’à partir de ce moment, que les démarches dans les agences seront possibles.
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Une fois un migrant sur le sol français. Il se déplace en préfecture pour demander l’asile. Sa requête est enregistrée et envoyée à l’OFPRA, (Office français de protection des réfugiés et apatrides). Dès ce moment, le migrant en question est demandeur d’asile et ne dépend plus de la préfecture. L’Etat le retrouve une fois sa requête validée par l’OFPRA. Quand il est donc officiellement un étranger français.
 Par ailleurs, tant que l’OFPRA n’a pas donné d’avis quant à la validation d’une demande, le demandeur d’asile est protégé. Et comme, selon la législation il a interdiction de travailler, il perçoit une allocation d’où la nécessité d’avoir une compte en banque et donc le véritable siège de la banque postale.
 Enfin si la requête d’un demandeur d’asile est validée  par l’OFPRA, ce migrant obtient une carte de séjour et devient un étranger ordinaire.
 Dans le cas inverse, il a obligation de quitter le territoire dans un délai de un mois.
 Il faut savoir par ailleurs que la durée de traitement d’un dossier est variable. Cela dépend essentiellement de l’efficacité et de l’organisation de l’OFPRA. En général, la moyenne nationale estime le temps d’attente d’environ de un à 18 mois… 
http://la1ere.francetvinfo.fr/guyane/migrants-de-l-arrivee-en-guyane-au-parcours-du-combattant-383379.html
j'ai regardé sans le son......à part le gardien noir à la grille du centre spatial....à l'intérieur tout le monde est....
les commentaires sont bien sûr désactivés, parce que beaucoup de membres du parti sont pas d'accord avec le fait qu'il y ait des noirs français....
                                   Marine Le Pen en déplacement en Guyane | Marine 2017
                                         https://www.youtube.com/watch?v=euJsetoQbb0

 et voilà ! les syriens....manquait plus qu'eux....si tu es noir au maghreb et au moyen- orient, tu morfles...tu es un sous-humain, une sous-merde....un putain de karlouch.....le guyanais devraient se renseigner sur la façon dont les arabes traitent les africains...

                                    
                                       Manifestation de réfugiés syriens à Cayenne -

La situation dramatiquement chaotique du Proche-Orient a forcé des centaines de milliers de familles à migrer vers l'Europe. C'est le cas de Muhammad et Adnan, deux réfugiés fuyant la guerre de Syrie. Deux hommes qui savent que la Guyane est en Amérique du sud mais c'est son statut européen qui les intéresse. Désormais habitués des lieux, ils font "partie du décor". En effet, depuis maintenant de longs mois, ils restent pour la plupart dormir sur le kiosque de la place, faute de solutions et d'argent. Difficulté à manger, manque d'hygiène, désintérêt manifeste de la population, une situation intenable pour des hommes démunis qui attendent désespérément un geste de la préfecture et des associations caritatives.
 De la Syrie à la Guyane
Adnan, père de famille de 48 ans, est arrivé en Guyane avec son fils ainé de 19 ans. De nationalité palestinienne, il migre vers la Syrie dans un premier temps pour fuir le conflit israélo-palestinien. Après l'explosion de violence entre les rebelles et les loyalistes de Bachar al-Assad, il fuit le territoire Syrien pour le Liban où il laisse sa femme et trois de ses enfants. Par la suite, il part vers le Brésil à la recherche d'un endroit propice à la réception de sa famille, loin de la violence des conflits du Proche-Orient. Estimant être victime de racisme, Adnan franchit la frontière, toujours accompagné de son fils ainé et termine son périple à Cayenne, place des Amandiers.

Une situation difficile

Ces hommes ont migré vers un territoire Français en espérant recevoir un accueil tout autre que celui dont ils "bénéficient" actuellement. Muhammad, âgé de 32 ans et originaire de Syrie, vit très mal sa situation. Lui, a dû laisser sa femme et ses enfants en Suède. En plus de ses problèmes d'argent, il éprouve les pires difficultés à se nourrir à cause de graves problèmes dentaires contractés lors de son voyage. Lui et neuf autres migrants souffrent actuellement d'une situation sanitaire exécrable : ils sont contraints d'effectuer leur toilette sur la plage.

Quelques exceptions
Quelques personnes ont pu être sauvés de l'errance à la place des Amandiers. Zahi, 48 ans et père de 6 enfants, a migré vers la Guyane avec l'ensemble de sa famille. Après quatre mois sur le territoire, il a obtenu gain de cause auprès de la Croix Rouge qui lui a offert un toit depuis près de deux semaines maintenant. Jusque là, il avait utilisé l'ensemble des économies familiales pour installer tout son monde à l'hôtel. Tous les réfugiés ne disposent pas des mêmes facilités financières.
Aujourd'hui, les revendications de ces personnes qui se disent "laissés pour compte" sont simples : elles souhaitent pour la plupart trouver un emploi rapidement afin de financer la venue et l'installation de leurs familles en Guyane. Pour arriver à s'implanter, il y a au moins un préalable. Les réfugiés devront apprendre à parler français ou créole pour entrer en communication avec les Guyanais. L'incapacité à communiquer d'aujourd'hui, est sans doute le principal frein à la construction de liens avec le pays.

en 2015, quelqu'un a demandé à la Guyane d'accueillir des réfugiés syriens....ah!ah!ah!ah!
                                                     Réactions élus accueil réfugiés

Les territoires français d’outre-mer s’alarment de l’afflux d’immigrés clandestins
 20/04/2007
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la Guyanne et Mayotte – comptent plus de 20 % de clandestins. Le renforcement des contrôles de police depuis 2005 n’a pas inversé la tendance. Dirigeants politiques locaux et population dénoncent ce qu’ils considèrent être un facteur de chômage et d’insécurité, mais profitent aussi de ces clandestins.
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Quelle est l’importance de l’immigration clandestine en Guyane et à Mayotte ?
La scène se répète plusieurs fois par jour. Dissimulés sous les branchages de l’épaisse végétation, des gendarmes surveillent le fleuve Maroni qui sépare la Guyane du Surinam. Dès qu’une embarcation accoste sur la rive française du fleuve, ils interviennent. La plupart du temps, il s’agit d’un clandestin qui sera immédiatement refoulé… Avant de retenter sa chance quelques heures plus tard.
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Depuis plusieurs années, les collectivités françaises d’outre-mer – Guyane et Mayotte en tête – sont confrontées à un afflux d’immigrés clandestins. En Guyane, on estime leur nombre à 35 000, soit 20 % de la population ; 59 % de ceux arrêtés sont des récidivistes. Ces immigrés viennent en majorité du Surinam, du Guyana et du Brésil.
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Comment expliquer cette immigration clandestine ?
Par la ruée vers l’or, au sens propre comme au figuré. Au sens propre puisque environ 7 000 clandestins en Guyane sont des orpailleurs qui travaillent dans les mines d’or ou cherchent un filon en solo. Au figuré, dans la mesure où ces collectivités françaises d’outre-mer représentent des îlots de prospérité au milieu de régions sinistrées et instables politiquement. Ainsi le PIB par tête de la Guyane est 5 à 10 fois supérieur à celui de ses voisins brésilien, surinamais ou haïtien. Les possibilités d’y trouver un petit boulot sont nombreuses, comme vendeur à la sauvette ou domestique. « Je suis exploité, mais au moins je suis payé. J’ai été expulsé 7 fois ; je suis prêt à l’être encore 20 fois car je n’ai pas d’autres choix que de travailler en Guyane pour nourrir ma famille », témoignait dans Le Monde un Brésilien employé dans une exploitation agricole.
 Si la Guyane abrite la base spatiale de Kourou et 200 entreprises associées, ce n’est pas le cas de Mayotte,
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 Certains observateurs expliquent aussi cette immigration par un facteur culturel. Ainsi la Guyane accueille des habitants de nombreuses origines pour lesquels la notion de frontière serait relative. On peut citer les Créoles, les Amérindiens, les H’mongs (d’origine laotienne), les Békés…
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 Mais l’argument culturel laisse dubitatif ceux qui vivent dans les DOM-TOM. Selon eux, les clandestins savent ce qu’est un visa et ont conscience du potentiel économique de Mayotte et de la Guyane. Ils sont séduits par le meilleur niveau de protection sociale qu’offrent les collectivités françaises.....
Même cas de figure à Maripasoula, un gros bourg sur les rives du fleuve Maroni, en Guyane, où l’on compte 4 457 habitants, mais 18 000 dossiers médicaux au dispensaire. Quant aux écoles, elles sont surchargées et comptent en moyenne 40 % d’élèves étrangers. « En ayant un enfant né en France ou qui y est scolarisé, le but des parents est d’obtenir un titre de séjour, puis la nationalité grâce au droit du sol », accusent les partisans d’un contrôle strict de l’immigration. « N’exagérons rien. Moins de mille étrangers enregistrés à Cayenne ont obtenu la citoyenneté française depuis dix ans. Et on ne peut pas reprocher à une mère de vouloir accoucher dans les meilleures conditions ou de faire soigner au mieux sa famille », réplique Antoine Karam, le président du conseil régional de Guyane.
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 Ce flux migratoire est évidemment facilité par la géographie. La Guyane compte 3 000 kilomètres de frontière, souvent noyés au milieu de la forêt amazonienne. Un simple fleuve la sépare du Brésil et du Surinam. Il serait illusoire de vouloir tout contrôler, même si les moyens de la gendarmerie ont été renforcés depuis 2005.
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Comment ces immigrés clandestins sont-ils accueillis par la population locale ?
« La xénophobie est croissante en Guyane. Jusqu’à présent, cela n’a pas dégénéré. Mais je redoute le jour où les Guyanais décideront de faire justice eux-mêmes. L’Etat doit rétablir son autorité sur le territoire ». Cette déclaration de Jean Cesto, conseiller municipal de Matoury, résume l’opinion d’une grande partie de la population. Les immigrés clandestins ne sont pas les bienvenus.
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 Les immigrés sont accusés de tous les maux : insécurité, chômage, carence des logements… Le refrain est connu. Mais dans des régions où les clandestins sont effectivement nombreux, il prend un relief particulier. D’autant qu’à Cayenne comme à Mamoudzou, le taux de chômage dépasse les 26 %. En matière de délinquance, les DOM-TOM connaissent des chiffres plutôt faibles. Sauf la Guyane, où les statistiques sont dignes de celles de la région parisienne. Et 28 % des détenus pour vols ou agressions sont originaires du Guyana. Pire : on a enregistré, en 2006, 84 meurtres (souvent des règlements de compte entre orpailleurs) pour 200 000 habitants alors que Paris – 2,1 millions d’habitants – n’a connu la même année que 52 assassinats. « Les classes sont surchargées et le niveau baisse. Les hôpitaux n’arrivent plus à faire face à l’afflux de patients. Les rues sont peu sûres et l’emploi manque. Tout ça à cause des clandestins », entend-t-on, de façon quelque peu simpliste, à Cayenne et Mamoudzou.
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Les élus ne sont pas en reste, quelle que soit leur affiliation politique. Réunis en congrès en novembre dernier, les maires de Guyane, de Guadeloupe et de Mayotte ont réclamé un renforcement de la lutte contre l’immigration clandestine. « Pour éviter qu’un jour la situation ne devienne incontrôlable et que des violences contre les étrangers ne dégénèrent », se sont-ils justifiés. «
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Ici, l’immigration est un thème électoral majeur. C’est à celui qui montrera le plus de fermeté. Personne n’exprime de problèmes de conscience face à des situations de détresse comme en métropole. Les électeurs approuvent le durcissement des lois contre les immigrés, et ils sont peu nombreux à se dire choqués quand des milices organisent des battues contre les clandestins », reconnaît Ali Souf, le président de l’association des maires de Mayotte.
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Le discours est le même en Guyane où nombre d’élus ont approuvé, en juillet 2005, la proposition de François Baroin de remplacer, dans les DOM-TOM, le droit du sol par le droit du sang .
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 « Si cette proposition contribue à soulever le dossier de l’immigration en Guyane, tant mieux. Peu importe le tollé qu’elle a provoqué. Je suis prêt à inviter mes amis du Parti socialiste et de SOS-Racisme à venir deux mois en Guyane au lieu d’y passer 48 heures », avait alors déclaré Antoine Karam, le président du conseil régional de Guyane, pourtant membre du PS.
 Ce même Antoine Karam a récemment dénoncé une « palestinisation de la région », évoquant le repli des communautés sur elles-mêmes. La crainte de perdre son identité s’exprime de vive voix. « Les enfants comoriens susceptibles d’acquérir la nationalité française par le droit du sol seront bientôt plus nombreux que les Mahorais », s’alarme Ali Souf. « Nous sommes à un tournant identitaire. Les Guyanais de souche sont devenus minoritaires sur leur propre terre », lui répond en écho Christiane Taubira, député et membre du Parti radical de gauche.
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Evidemment les immigrés clandestins trouvent des défenseurs. A l’instar de l’avocat guyanais Gérald Coralie : « Les gens crient à l’invasion, mais emploient des clandestins comme jardinier ou domestique pour 20 euros par jour. Des marchands de sommeil louent des taudis 800 euros par mois. C’est le règne de l’hypocrisie. »....Un ancien commandant de gendarmerie se rappelle de « ces Guyanais qui vont acheter illégalement du poisson au Brésil pour le revendre sur le marché de Cayenne, puis se plaignent de la concurrence déloyale des clandestins ».
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Du côté des politiques, on souligne que les écoles surchargées et les hôpitaux débordés tiennent aussi au manque d’investissement de l’Etat français dans les infrastructures. La conclusion revient à Daniel Bergeron, conseiller général UMP de Guyane : « Il est certain que les immigrés clandestins posent un problème et sont trop nombreux. Il est tout aussi certain qu’on a fermé les yeux pendant des années et que beaucoup en profitent. Mais bien malin celui qui arrêtera l’immigration en Guyane. Même en durcissant les lois, les clandestins ont trop intérêt à être là tant que la région d’où ils viennent sombrent dans la misère. »
http://www1.rfi.fr/fichiers/MFI/PolitiqueDiplomatie/2068.asp

Christiane Taubira a dit en 2005 : "Nous sommes à un tournant identitaire. Les Guyanais de souche sont devenus minoritaires sur leur propre terre "la droite et la droite extrême se sont régalées...pendant qu'elle était ministre....depuis qu'elle ne l'est plus...les gens qui se plaignaient, ne se plaignent plus....