dimanche 14 juin 2020

Diaspora ? quelle diaspora ?...je lis

                      
le chanteur Akon en 2015 sur une chaîne arabe
"the system in America was not built for black people....
I always felt like Africa was for Africans...So when I see African-Americans in America dealing with all these issues my first question is, ‘Why don’t they just go back home, back to Africa?'"
le système en Amérique n'a pas été construit pour les noirs ....j'ai toujours pensé que l'Afrique était pour les Africains ... Alors quand je vois les Afro-Américains en Amérique face à toutes ces problèmes, ma première question est: «Pourquoi ils ne retournent tout  simplement à la maison, en Afrique?"....
ce désir des "africains" de mettre la main sur les noirs ricains descendants d'esclaves est fascinant...ils ont construit leur propre histoire, qui n'est plus africaine...les noirs brésilien, haïtien, surinamien, péruvien, colombien, cubain, etc morflent mais silence radio....l'antillais s'en sort mieux à y regarder de près : "quand je m'analyse je me désole, quand je me compare, je me console"
les noirs brésiliens sont plus nombreux que les ricains et les africains ne les réclament pas....
l'affaire Georges Floyd porte sur les violences policières et non pas sur la diaspora....Georges Floyd n'était pas un....migrant....cough ! cough !...
le migrant va revenir en boomerang, quand on va passer à autre chose....
p.146 :un trouble-fête avait demandé à l'orateur pourquoi 16 millions d'Africains laissaient 3 millions de Blancs les dominer. Les Noirs américains qui comptaient pour seulement 10 % de la population des Etats-Unis, se tenaient debout et résistaient depuis le jour où ils étaient arrivés comme esclaves.

p.28 : notre peuple avait toujours eu la nostalgie de la terre ancestrale.....Dans cette nostalgie, l'Afrique et le paradis étaient inextricablement mêlés......... Qui parmi nous comprenait que des années d'esclavage, la brutalité, le mélange des sangs, des coutumes et des langues avait fait de nous une tribu méconnaissable ? Bien sûr nous avions  conscience d'être pour l'essentiel indésirable dans le pays où nous avions vu le jour, et nous fondions de grands espoirs sur le continent de nos ancêtres.

p.39 : j'étais l'un des quelque deux cents Noirs américains de St-Louis, New-York, Washington, Los Angeles, Atlanta et Dallas désireux d'accomplir le récit biblique. A leur arrivée à l'aéroport d'Accra, certains voyageurs espéraient que les douaniers leur tendraient les bras, que les porteurs crieraient "bienvenue" et que les chauffeurs de taxi les emporteraient en klaxonnant comme des fous vers la principale place de la ville, où des fonctionnaires souriants les couvriraient de rubans et leur donnaraient  l'accolade avec une sincerité larmoyante. Or notre arrivée n'avait pas grand impact, sinon sur nous-mêmes. Nous lorgnions les Ghanéens et la plupart d'entre eux ne s'en rendaient même pas compte. Pour cacher leur déception, les nouveaux arrivants multipliaient les réparties  spirituelles, plaisantaient et serraient les mâchoires.

p.40: pour les immigrants, cependant la surprise n'était ni négligeable ni indolore. Venus d'un peu partout, nous débarquions en Afrique, animés de motifs divers; le ventre creux, certains plus affamés que d'autres, nous tolérions mal d'être ainsi ignorés. Nous aurions à tout le moins voulu que quelqu'un nous serre dans ses bras et nous félicite peut-être d'avoir survécu. Cette personne si le coeur lui en disait aurait aussi pu nous remercier d'être rentrés.

p.91 : on dénonça le capitalisme américain, l'impérialisme américain, l'interventionnisme américain et le racisme américain. Le ghanéen moyen constaterait enfin que les récits d'oppression et de discrimination que nous faisions, nous, Noirs désenchantés, n'étaient pas de pures fabrications. Dès lors, tous ces gens_ je ne pensais aux politiciens et aux intellectuels, mais bien aux agriculteurs et aux commerçants, aux commis et aux chauffeurs d'autobus_ cesseraient de me  demander : "comment avez-vous pu quitter l'Amérique ? Vous ne vous ennuyez pas de vos grosses voitures ?" Et aussi :"Vous habitez à Hollywood ?"......


L'affaire George Floyd ravive l'idée de la responsabilité de l'Afrique dans le sort de sa diaspora

C'est en évoquant une "résolution historique" de l'ancêtre de l'Union africaine (UA) que Moussa Mahamat Faki, le président de la Commission de l'organisation panafricaine, a condamné "fermement le meurtre de George Floyd, survenu aux Etats-Unis d'Amérique (le 25 mai 2020), aux mains d'agents des forces de l'ordre". 
.................
Cette réaction officielle de l'organisation panafricaine, la première notable sur le continent, sera suivie de plusieurs autres après la mort de George Floyd, à qui un hommage a été rendu le 4 juin, dans la ville de Minneapolis. L'une des plus attendues était celle du Ghana, terre de naissance du panafricanisme promu par le premier président Kwame Nkrumah et qui prône, entre autres, la solidarité entre Africains et personnes d'ascendance africaine. 

Le pays avait déclaré 2019, année du retour, pour les descendants d'esclaves dont nombre sont partis des côtes ghanéennes. "Il n'est pas normal qu'au XXIe siècle, les Etats-Unis, ce grand bastion de la démocratie, continuent à être aux prises avec le problème du racisme systémique", a affirmé Nana Akufo-Addo, le chef de l'Etat ghanéen dans un texte publié sur les réseaux sociaux. 

Faire de l'Afrique une terre d'accueil pour la diaspora africaine, "un refuge" même. C'est ce que souhaite une centaine d'écrivains africains qui ont adressé une lettre ouverte, entre autres, aux autorités américaines dans laquelle ils condamnent le meurtre de George Floyd et celui de tous les Afro-Américains tués dans des circonstances similaires.
"Nous constatons avec consternation que ce que Malcolm X a dit au Ghana en 1964, à savoir que 'pour les vingt millions d'entre nous en Amérique qui sont d'origine africaine, ce n'est pas un rêve américain, c'est un cauchemar américain', qui reste vrai pour 37 millions (d'Afro-Americains) en 2020."

Ainsi, "nous demandons que les gouvernements africains reconnaissent notre alliance et nos liens avec nos frères et sœurs au-delà des frontières, de l'Amérique au Brésil et à travers le reste de la diaspora. Qu'ils offrent à ceux qui le choisissent un refuge, un foyer et une citoyenneté au nom du panafricanisme", plaident les auteurs africains. 

De passage à Paris en 2019, dans le cadre d'une rencontre avec la diaspora africaine organisée par la présidence française, le dirigeant ghanéen Nana Akufo-Addo avait déjà estimé que "le destin de toutes les personnes noires, où qu’elles se trouvent dans le monde, est lié à l’Afrique". "Une Afrique qui réussit élève le statut de tous les citoyens du monde d’origine africaine et améliore la façon dont vous êtes perçus, dont on vous regarde", avait-il lancé aux Africains de la diaspora.

Cette idée est partagée par certains intellectuels africains. "On a de nouveau le sentiment que les tribulations des personnes d'origine africaine – en particulier aux Etats-Unis – sont liées à la lutte pour assurer la dignité des Africains. Il semble que ce n'est que lorsque le rêve africain d'inclusion, de justice, de solidarité et de prospérité sera réalisé en Afrique, que les personnes d'ascendance africaine marcheront sur cette terre dans la plénitude de leur stature", analyse l'avocate nigériane Ayisha Osori, directrice exécutive de l'OSIWA (Open Society Initiative for West Africa) interrogée par le Center for strategic and international studies, un think tank américain.

"Au milieu du XXe siècle, explique-t-elle, le panafricanisme classique concevait cette lutte pour la dignité des Noirs à la fois comme la quête d'indépendance des agitateurs anticoloniaux et comme le mouvement des droits civils aux Etats-Unis. Ces deux campagnes étaient des courants qui se renforçaient mutuellement dans une quête mondiale de justice raciale. Aujourd'hui, ces deux courants ne se renforcent plus l'un l'autre, l'un s'étant tari, tandis que l'autre continue à bouillir." Pour Ayisha Osori, "l'Afrique doit se ressaisir, inspirée par l'esprit implacable des Afro-Américains, pour approfondir la démocratie et construire un continent plus juste".

En d'autres termes, l'économiste camerounais Célestin Monga estime que "la seule façon de réduire le racisme à l'égard des Noirs dans le monde est que l'Afrique s'élève au rang de puissance économique dominante". 

Comme beaucoup d'autres, il note par ailleurs dans un tweet "(la)colère et (l')indignation des leaders politiques africains au sujet de l’assassinat de George Floyd et des brutalités policières aux (Etats-Unis)". Mais, poursuit-il, "j'aimerais qu’ils soient aussi prompts à proférer des condamnations quand nos policiers et soldats martyrisent quotidiennement nos citoyens". 

Une critique essuyée par le Congrès national africain (ANC), en Afrique du Sud, qui a également pointé la persistance des crimes racistes aux Etats-Unis et les violences policières après la mort de George Floyd, mais qui n'a pas réagi à celle du Sud-Africain Collins Khosa. Ce quadragénaire a été battu à mort par des soldats pour avoir bu une bière devant sa maison du township d’Alexandra, le 10 avril 2020, dans la banlieue de Johannesburg, rapporte RFI.

Les mesures strictes de confinement pour ralentir l'épidémie de Covid-19 interdisaient alors la vente d'alcool. "En deux mois de confinement, indique RFI citant la police des polices sud-africaine, 403 plaintes ont été déposées contre les forces de l’ordre, dont 271 pour agressions, et 9 pour meurtre". 
J.A.I. : Encore une fois, vous êtes sévère
R.C. : Je n’ai aucun complexe envers l’Afrique. Je la respecte. Je souhaite qu’elle donne une bonne image d’elle-même, mais je ne me sens pas responsable de ce qui s’y passe. Quand certains disent que nous sommes de faux Africains, c’est vrai. Cette tentative de culpabilisation est absurde.

J.A.I. : Vous mettez de l’huile sur le feu de l’antagonisme entre Africains et Antillais
R.C. : Nos relations ont besoin d’être clarifiées, ce qui n’a jamais été fait. Chacun doit savoir où il est, qui il est et l’on parlera d’égal à égal. Mais les Africains veulent faire de nous une espèce de diaspora. J’ai horreur de ce mot-là. Je ne suis la diaspora de personne. Nous sommes cousins, c’est tout.

J.A.I. : Avez-vous une part d’américanité ?
R.C. : Elle est objective, vu la géographie. Notre identité est américaine et notre carte d’identité est française !




Révélateur

Vendredi dernier...je fais des courses(toujours cette histoire de manchons de poulet)...deux caisses sont ouvertes...une femme, blanche, grosse me propose de passer vu mon peu d'articles, elle me dit ne pas être pressée, même qu'elle est en congé et qu'il fait beau...une conversation s'engage, je déploie ma technique d'interrogatoire "ta vie m'intéresse" elle a 52 ans, est avec le même homme depuis 27 ans, ils n'ont pas eu d'enfants, mais elle vient d'une famille de 6 enfants et lui de 8...ils ont ont élevé un neveu qu'ils ont considéré comme leur fils, le problème de fertilité vient de lui..."il est chabin, pas noir", elle insiste bien en se frottant la joue, ok un noir mais un noir claire de peau qui ne voulait pas passer le concours de la Poste contrairement à ses frères et l'a réussi, il a aimé son passage dans  l'armée, aurait même voulu être militaire de carrière....elle est allée plusieurs fois là-bas et ça c'est super bien passé....ouf au secours ! c'est mon tour, elle engage la conversation avec la fille derrière elle, elles se plaignaient de courrier qui s'égarait....
<<<<<<<<<<
ça me rappelait, cette conversation, avec une femme, à Gentilly tandis que j'attendais le bus...elle avait vécu en Martinique, en était revenue, je lui demandais dans qu'elle administration elle avait travaillé...ben non, elle avait 80 ans, m'a même montré sa carte d'identité avec son adresse au Lamentin...à sa retraite, elle a rencontré un martiniquais, qu'elle a suivi sur l'île, elle a été heureuse avec lui, même si la maison qu'il lui avait décrite n'était pas tout à fait terminée...les gens étaient très sympas....et alors ?...et alors, il lui a caché qu'il avait un cancer et en est mort, elle est revenue en métropole....
<<<<<<<
et alors ? 
et alors je pensais que cette histoire de "revenir au pays avec une femme blanche ou un homme blanc" ou être avec une femme blanche, n'importe laquelle (généralement celle qui sur le marché de la séduction est ignorée=la grosse)c'était plus ou moins vraie....ces deux cas me font penser à ça...
l'argent ne joue pas de rôle là-dedans...

samedi 13 juin 2020

Je lis

à 7h du mat', j'essayais de savoir pourquoi "ma grosse chanteuse préféré" était trending sur twitter...j'apprends que Fatou Diomé( je suis en possession de Préférence nationale et Le ventre de l'atlantique), l'est aussi à cause d'une interview dans le Monde au titre racoleur, voire pute :

https://femme-noire-et-negritude.blogspot.com/2013/09/le-ventre-de-latlantique.html
https://femme-noire-et-negritude.blogspot.com/2013/09/le-ventre-de-latlantique-part-ii.html


« La rengaine sur la colonisation et l’esclavage est devenue un fonds de commerce »
ils se sont jetés dessus...l'article remonte à août 2019...manifestement propos tenue en période estivale, donc tout le monde s'en fout...mais depuis Mr Floyd est mort, et il y a une manif cette après-m' contre...euh...

L’écrivaine franco-sénégalaise s’exprime sans filtre sur son enfance, l’immigration, le féminisme, ou la pensée « décoloniale » qui a le don de l’irriter…

Vous épousez ensuite un Alsacien et vous vous installez à Strasbourg. En France, vous découvrez une autre forme de violence, le racisme. Comment y avez-vous survécu ?
En m’appropriant ce que je suis. J’ai appris à aimer ma peau telle qu’elle est : la couleur de l’épiderme n’est ni une tare ni une compétence. Je sais qui je suis. Donc les attaques des idiots racistes ne me blessent plus.

Etre une auteure reconnue, cela protège-t-il du racisme ?
Reconnue ? Non, car la réussite aussi peut déchaîner la haine. On tente parfois de m’humilier. C’est, par exemple, ce policier des frontières suspicieux qui m’a fait rater mon vol car il trouvait douteux les nombreux tampons sur mon passeport, pourtant parfaitement en règle. Ou ce journaliste parisien qui m’a demandé si j’écrivais seule mes livres, d’une structure trop complexe selon lui pour une femme dont le français n’est pas la langue maternelle. Ou encore cette femme qui, dans un hôtel, m’a prié de lui apporter une plus grande serviette et un Perrier… Le délit de faciès reste la croix des personnes non caucasiennes.
................
Qui la trahit, cette France ?
Ceux qui lui font raconter le contraire de ce qu’elle a voulu défendre. Pour bien aimer la France, il faut se rappeler qu’elle a fait l’esclavage et la colonisation, mais qu’elle a aussi été capable de faire la Révolution française, de mettre les droits de l’homme à l’honneur et de les disperser à travers le monde. Aimer la France, c’est lui rappeler son idéal humaniste. Quand elle n’agit pas pour les migrants et les exploite éhontément, je le dis. Quand des Africains se dédouanent sur elle et que des dirigeants pillent leur propre peuple, je le dis aussi. Mon cœur restera toujours attaché à la France, et ce même si cela m’est reproché par certains Africains revanchards.

Vous estimez donc que le mouvement de la décolonisation de la pensée et des savoirs, porté par un certain nombre d’intellectuels africains et de la diaspora, n’est pas une urgence ?
C’est une urgence pour ceux qui ne savent pas encore qu’ils sont libres. Je ne me considère pas colonisée, donc ce baratin ne m’intéresse pas. La rengaine sur la colonisation et l’esclavage est devenue un fonds de commerce. Par ailleurs, la décolonisation de la pensée a déjà été faite par des penseurs tels que Cheikh Anta Diop, Aimé Césaire, Léopold Sédar Senghor ou encore Frantz Fanon. Avançons, en traitant les urgences problématiques de notre époque.

A l’échelle de la longue histoire entre l’Afrique et l’Occident, ce travail de décolonisation de la pensée, débuté il y a quelques décennies, n’est peut-être pas achevé ?
Je pense, comme Senghor, que nous sommes à l’ère de la troisième voie. Nous, Africains, ne marchons pas seulement vers les Européens ; eux ne marchent pas que vers nous. Nous convergeons vers la même voie, la possible conciliation de nos mondes. La peur de vaciller au contact des autres ne peut vous atteindre quand vous êtes sûr de votre identité. Me concernant, ce troisième millénaire favorise la rencontre. Je sais qui je suis, je ne peux pas me perdre en Europe car, non seulement je récite mon arbre généalogique, mais je séjourne régulièrement dans mon village.

Après tous les efforts de Senghor, Césaire, Fanon, en sommes-nous encore à nous demander comment nous libérer de l’esclavage et de la colonisation ? Pendant ce temps, où nous stagnons, les Européens envoient [la sonde] Philæ dans l’espaceL’esclavage et la colonisation sont indéniablement des crimes contre l’humanité. Aujourd’hui, il faut pacifier les mémoires, faire la paix avec nous-mêmes et les autres, en finir avec la littérature de la réactivité comme le dit si bien l’historienne Sophie Bessis.

Cette histoire dramatique, loin d’être un chapitre clos, continue pourtant de marquer le présent des Africains et les relations avec d’anciennes puissances coloniales…
Pour moi, il y a plus urgent. La priorité, c’est l’économie. Faisons en sorte que la libre circulation s’applique dans les deux sens. Aujourd’hui, depuis l’Europe, on peut aller dîner à Dakar sans visa. Le contraire est impossible, ou alors le visa vous coûtera le salaire local d’un ouvrier. Pourquoi attendre une forme de réparation de l’Europe, comme un câlin de sa mère ? Pourquoi se positionner toujours en fonction de l’Occident ? Il nous faut valoriser, consommer et, surtout, transformer nos produits sur place. C’est cela l’anticolonisation qui changera la vie des Africains et non pas la complainte rance autour de propos tenus par un De Gaulle ou un Sarkozy.

La tentation est grande de partir vu le manque d’infrastructures dans de nombreux pays africains. Comment rester quand le système éducatif est si défaillant ?
La responsabilité revient aux dirigeants. Ils doivent miser sur l’éducation et la formation pour garder les jeunes, leur donner un avenir. Il faudrait que les chefs d’Etat respectent plus leur peuple. Il n’y a qu’à voir le silence de l’Union africaine face au drame des migrants. Quand les dirigeants baissent la tête, le peuple rampe.

Quel regard portez-vous sur le durcissement de la politique migratoire européenne ? Dernier acte en date, le décret antimigrants adopté par l’Italie qui criminalise les sauvetages en mer…
L’Europe renforce sa forteresse. Mais qui ne surveillerait pas sa maison ? Les pays africains doivent sortir de leur inaction. Pourquoi n’y a-t-il pas, par exemple, de ministères de l’immigration dans nos pays ? C’est pourtant un problème majeur qui touche à l’économie, la diplomatie, la santé, la culture. Si l’Afrique ne gère pas la situation, d’autres la géreront contre elle. Elle ne peut plus se contenter de déplorer ce que l’Europe fait à ses enfants migrants

vendredi 12 juin 2020

Pod' 142


Playlist de la fille noire ...part 5

https://femme-noire-et-negritude.blogspot.com/2019/08/playlist-de-la-fille-noirepart-4.html
https://femme-noire-et-negritude.blogspot.com/2019/06/playlist-de-la-fille-noirepart-3.html
https://femme-noire-et-negritude.blogspot.com/2019/05/sur-la-playlist-de-la-fille-noirepart-2.html
https://femme-noire-et-negritude.blogspot.com/2019/02/sur-la-playlist-de-la-fille-noirepart.html


1- Rock'n roll suicide
https://www.youtube.com/watch?v=9jg4ekLG9Zo

2- Absolute beginners
https://www.youtube.com/watch?v=-ze93F_67Qs

3- Ashes to ashes
https://www.youtube.com/watch?v=1uuorcrtmNY

4- The man who sold the world
https://www.youtube.com/watch?v=g33-W9t2q2Q

5- Scary monsters
https://www.youtube.com/watch?v=NHywdqH3F6Y

6- Aladdin Sane
https://www.youtube.com/watch?v=q2y9inP4CqE

7- Angie
https://www.youtube.com/watch?v=RcZn2-bGXqQ

8- Your song
https://www.youtube.com/watch?v=CrznwpD-2tk

9- Rocket man
https://www.youtube.com/watch?v=r_QZe8Z66x8

10- Stairway to heaven
https://www.youtube.com/watch?v=Nnu1E5Kslig

11- Comfortably numb
https://www.youtube.com/watch?v=_FrOQC-zEog

12- Digging in the dirt
https://www.youtube.com/watch?v=gBC2WWUCIvQ

13- Lay your hands on me
https://www.youtube.com/watch?v=0bfA3fhsSnk


-Oh no, love, you're not alone,you're watching yourself, but you're too unfair...you're not alone
-I'm an absolute beginner, but I'm absolutely sane, as long as we're together, the rest can go to hell, I absolutely love you
-Ashes to ashes, funk to funky, we know Major Tom's a junkie, strung out in heaven's high, hitting an all-time low
-Oh no, not me, we never lost control, you're face to face, with the man who sold the world
-Scary monsters, super creeps, keep me running, running scared
-Who'll love Aladdin Sane,battle cries and champagne just in time for sunrise,who'll love Aladdin Sane
-You can't say we never tried,Angie, you're beautiful,but ain't it time we say goodbye
Angie, I still love you
-And you can tell everybody this is your song, it may be quite simple but now that it's done
-and I think it's gonna be a long long time,'till touch down brings me round again to find,I'm not the man they think I am at home,Oh no no no I'm a rocket man
-Ooh, it makes me wonder
-Hello hello hello ! is there anybody in there, just nod if you can hear me is there anyone at home? 
-Don't talk back, just drive the car, shut your mouth, I know what you are, don't say nothing, keep your hands on the wheel, don't turn around, this is for real
-And I sense you know me well, it's only common sense, there are no accidents around here, I am willing, I am ready, I believe - lay your hands on me, over me 

le plan sur Watts, son oeil frisotte