mardi 25 mai 2021

En mai euh plus de confifi

 mercredi 19 mai...fin des restrictions, couvre'feu à 21 heures...dans la boîte à son dans les infos il y en avait que pour les terrasses des bars....
effectivement les tables et chaises sont de sortie sur les trottoirs...on doit slalomer....c'est ballot, le beau temps n'est pas là et le vent s'y est mis...
le moustique silencieux continu à me faire ma fête....
Il était temps que...parce que :
ou
il y a quelqu'un dans...le costume avec 5 doigts
ou
le temps qui passe sur M. Pitt...aouch !
ou
kyste sur la joue
ou
j'ai tenu 10 mn, montre en main devant le dernier E. Murphy...il est roi dans un pays d'Afrique, pas miséreux...opulent même....quelque part quelqu'un avait gardé ou s'est inspiré de la déco de Black Panther....et on a encore une définition du couple noir selon Hollywood....de la négritude diluée pour les actrices....
ou
Columbo...saison 1 ep 8....
ou

s4 de Mission Impo....il parle et tient la main d'une femme...noire...ils doivent sortir Barney de taule
ou
s1 ep 4 de Mad Men, il y a une cliente noire dans le magasin de miss Mencken...c'était avant que les auteurs décident que noirs et blancs évoluaient séparément...
ou
un film avec A.Williams, auquel je n'ai rien compris, j'ai tenu 30 mn....elle est dans une relation amoureuse avec une métisse...j'ai décroché quand cette dernière s'est retrouvée avec un moignon....mais surtout miss Williams avait de nouvelles dents ou alors son visage a fondu autour des anciennes...la dentition avait l'air de mener une vie parallèle....et ça faisait peur...
j'essaye de trouver Gauguin intéressant....
Cabanes en Martinique, 1887
******
Bord de mer, Martinique, 1887
*********
Paysage
Paysage tropical
********
Va-et-vient, Martinique 1887
*******
Pastorale Martiniquaise, 1889

samedi 22 mai 2021

En mai ...euh !...au secours !

 suite de l'affaire....le politologue déchu...cramé socialement.....

on nous dit :

Le politologue Olivier Duhamel, entendu comme suspect libre dans le cadre de l'enquête pour des agressions sexuelles dont l'accuse son beau-fils lorsqu'il était enfant, a reconnu les faits. 
Les faits étant prescrits, il ne pouvait pas être placé en garde à vue et ne sera pas non plus poursuivi. L’enquête ouverte pour "viols et agressions sexuelles par personne ayant autorité sur mineur de 15 ans" visait également à "identifier toute autre victime potentielle".
Devant les enquêteurs, Olivier Duhamel aurait décrit ses actes comme une "grosse bêtise impardonnable", rapporte Le Parisien. Il n'aurait jamais touché à d'autres enfants d'après ses dires.« Il a évoqué une énorme bêtise, une faute impardonnable, confie-t-on dans les cercles de l’enquête. Pour autant, il a cherché à minimiser les faits. » Tant sur leur gravité que leur durée. Ainsi, selon nos informations, le constitutionnaliste, qui est apparu contrit, a d’abord fait une déclaration spontanée dans laquelle il a avoué des attouchements – caresses et baisers.
......
Néanmoins, sa version diffère quelque peu du récit fait par Camille Kouchner dans « La Familia Grande ». L’écrivaine l’avait accusé de s’être glissé pendant au moins deux ans dans la chambre de son frère jumeau pour lui imposer des fellations à partir de l’âge de 13 ans. Des accusations confirmées par « Victor », entendu le 21 janvier par les policiers. De son côté, l’ancien professeur des universités a déclaré ne pas se souvenir d’avoir été l’auteur de viols. « Je ne m’en souviens pas, mais si [Victor] le dit, c’est que ça doit être vrai », a-t-il néanmoins concédé.

De même, Olivier Duhamel a assuré que, pour lui, ses visites nocturnes à son beau-fils n’avaient pas duré plus d’un an et auraient débuté au cours d’un voyage alors que la victime avait déjà 15 ans. Un détail notable, car l’infraction est aggravée en cas de violences sexuelles commises sur des enfants en dessous de cet âge. Devant les enquêteurs, Olivier Duhamel a peiné à expliquer ce qui l’avait amené à commettre de telles agressions. D’autant plus que, a-t-il répété, il n’aurait jamais touché aucun autre enfant que « Victor ».
(c)Le Parisien
.............................................................
on débat, on s'indigne sur la notion de bêtise.....
puis :
.............................................................
Olivier Duhamel a tenu à faire une modification. Le politologue a souhaité démentir une information donnée par la source proche de l’enquête au Parisien. Sur le plateau de L’heure des pros ce jeudi 15 avril, Pascal Praud a révélé en direct avoir reçu un SMS de la part de l’ex-député, qu’il a immédiatement lu à haute voix. « Je n'ai (...)
Le politologue a souhaité démentir une information donnée par la source proche de l’enquête au Parisien. Sur le plateau de L’heure des pros ce jeudi 15 avril, Pascal Praud a révélé en direct avoir reçu un SMS de la part de l’ex-député, qu’il a immédiatement lu à haute voix. « Je n'ai jamais prononcé le nom aussi stupide qu'inacceptable de 'bêtise'. Jamais ».....
il a tué son patron, son collègue et s'est enfui dans les bois, avec 400 membres des forces de l'ordre aux fesses...pendant 4 jours,le proc' nous dit qu'il est super dangereux, survivaliste, entraîné, armé....il s'est finalement rendu parce qu'il avait froid et faim....
dans la manif' hommage avec plein de revendications des détenteurs du monopole de la violence légitime...on a vu :
dans la série plus jamais, jusqu'à la prochaine fois.....
"Les réseaux sociaux seraient au cœur de ce différend. Le jeune homme aurait échangé des propos véhéments avec la petite sœur de Marjorie. C'est pour la défendre que l'adolescente se serait rendue au pied du domicile du suspect, avec son frère. Après une première altercation, l'adolescent serait remonté chercher un couteau. La mère de la victime, Odile Gentil, parle toujours d'une mort sans raison, et d'une douleur effroyable. "Quelle sera sa peine ? Le strict minimum parce qu'il est mineur ? Mais toute personne doit payer. Ce n'est pas normal qu'on prenne la vie de quelqu'un comme ça", a-t-elle déclaré le lendemain de la mort de sa fille."
Plus de 8 000 migrants marocains ont rallié les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla au Maroc ces derniers jours. Une crise migratoire sur fond de tensions diplomatiques entre les deux pays. Les deux villes constituent les seules frontières terrestres de l’Europe avec l’Afrique....L'afflux de migrants coïncide en effet avec une crise diplomatique entre Rabat et Madrid, qui a accueilli un chef du Front Polisario dans un hôpital espagnol. 


jeudi 20 mai 2021

En mai...euh !

le moustique-tigre est toujours là et tous les jours j'ai droit à mes morsures, surtout le bras gauche, qui était tout en cloques la semaine dernière, on aurait dit des lipomes, c'était bosselé...ça laisse de belles cicatrices...on a affaire à un ennemi silencieux et rageux....et Dieu sait quoi a provoqué une profonde entaille dans l'articulation interphalangienne distale intérieur de l'index de ma main droite et le mot c'est : aïe !

Je lis ....
p.28 : pour les croyants, l'instant de la mot est celui où on voit Dieu, non plus dans un miroir obscurément mais face à face. Même ceux qui ne croient pas croient quelque chose de ce genre : qu'au moment de passer de l'autre côté les mourants voient en un éclair défiler le film entier de leur vie, enfin intelligible. Et cette vision qui aurait dû avoir pour les vieux Romand la plénitude des choses accomplies avait été le triomphe du mensonge et du mal. Ils auraient dû voir Dieu et à sa place ils avaient vu, celui que la Bible appelle Satan, c'est-à-dire l'Adversaire.

p.83 : un document administratif étonnant figure au dossier c'est la correspondance échangée entre l'étudiant de seconde année Jean-Claude Romand et l'UER/Faculté de médecine de Lyon-Nord de 1975 à 1986. Deux fois lors des examens d'entée en troisième année, il a envoyé des lettres invoquant des raisons de santé pour ne pas s'y présenter. ces lettres sont assorties de certificats médicaux signés de praticiens différents, qui sans dire pourquoi , lui pescrivent de garder la chambre huit ou quinze jous_ tombant hélas, pendant les épreuves.
En 1978, la formulation reste la même mais le "certificat ci-joint" n'est pas joint.
D'où plusieurs lettres de relance, auxquelles il répond en faisant référence au fameux certificat comme s'il l'avait envoyé . Cette façon de jouer au con porte ses fruits : on l'avise qu'il n'est pas autorisé à se représenter en septembre .Mais il n'est pas ppécisé qu'il lui est défendu de se réinscrire en seconde année et c'est ce qu'il fera régulièrement jusqu'en 1985.
Chaque automne, il reçoit du service des inscriptions sa nouvelle carte d'étudiant et du service des examens la même lettre signé du doyen de l'UER, lui défendant de se représenter en septembre.
C'est seulement en novembre 1986 qu'une nouvelle chef de service a voulu savoir s'il était possible d'interdire à ce M.Romand, non sseulement de se représenter(ce qu'il ne faisait pas)mais encore de se réinscrire. On lui a répondu que le cas n'était pas prévu. Elle a convoqué l'étudiant fantôme qui n'est pas venu et sans doute alarmé par ce changement de ton, n'a plus donné de signe de vie. 
En évoquant ces années d'études, la présidente, l'accusation et la défense se déclaraient également stupéfaits et il partageait leur stupéfaction. J'étais moi-même, dit-il, surpris que ce soit poossible. Il pouvait à la rigueur spéculer sur la pesanteur de l'administration, se bercer de l'idée qu'il n'était dans ses registres qu'un numéro, certainement pas imaginer s'inscrirait douze ans de suite en seconde année de médecine.
L'alerte, de toute façon,  aurait dû venir bien avant, de ceux pour qui il n'était pas un numéro mais Jean-Claude l'ami, Jean-Claude le fiancé. Or rien ne s'est passé. Il  assistait aux cours, fréquentait la bibliothèque universitaire. Il avait sur sa table, dans son studio, les mêmes manuels et polycopiés que les autres et continuait à prêter ses notes aux étudiants moins consciencieux que lui. Il déployait pour feindre de faire sa médecine la somme exacte de zéle et d'énergie qu'il lui aurait fallu pour la faire réellement.

p.91: les adultes n'en savaient guère plus.Interrogés ceux qui le connaissaient peu auraient dit qu'il avait un poste important à l'OMS et voyageait beaucoup, ceux qui le connaissaient bien, ajouté que ses recherches portaient sur l'artériosclérose, qu'il donnait des cours à lafaculté de Dijon, qu'il avait des contacts avec de hauts responsables politiques....Il était selon Florence "très cloisonné", séparant de façon stricte ses relations privées e tprofessionnelles, n'invitant jamais chez lui ses collègues de l'OMS, ne tolérant pas qu'on le dérange à la maison pour des questions de travail ni au bureau pour des raisons domestiques ou amicales. D'ailleurs, personne n'avait son numéro de téléphone au bureau, même sa femme qui le joignait par l'intermédiare du service Operator des PTT : on  laissait un message à une boîte vocale qui le prévenait en envoyant un bip sur un petit appareil qu'il gardait toujours sur lui et très vite il rappelait. Ni elle ni personne ne trouvait ça bizarre. C'était un trait du caractère de Jean-Claude, comme son côté ours, dont elle plaisantait volontiers :"Un de ces jours, je vais apprendre que mon mari est un espion de l'Est".

p.93 : il avait aussi un tampon, des cartes de visites au nom du docteur Jean Claude Romand, ancien interne des hôpitaux de Paris, mais ne figurait dans aucun annuaire professionnel. Il a suffi, le lendemain de l'incendie de quelques coups de téléphone pour que s'effondre cette façade.Tout au long de l'instruction le juge n'a cessé de s'étonner que ces coups de téléphone n'aient pas été passés plus tôt,  sans malice ni soupçon, simplement, parce que même quand on est "très cloisonné" travailler pendant 10 ans sans que jamais votre femme, ni vos amis vous appellent au bureau, cela n'existe pas. Il est impossible de penser à cette histoire sans se direqu'il y a là un mystère et une explication cachée. Mais le mystère, c'est qu'il n'y a pas d'explication et que si invraissemblable que cela paraisse cela s'est passé ainsi. 

p.96 : les premiers temps, il allait tous les jours à l'OMS, ensuite plus irrégulièrement. Au lieu de la route de Genève, il prenait celle de Gex et Divonne ou celle de Bellegarde par laquelle on rejoint l'autoroute et Lyon. Il s'arrêtait dans une maison de la presse et achetait une brassée de journaux : quotidiens, magazines, revues scientifiques. Puis il allait les lire, soit dans un café, soit dans sa voiture. Il se garait sur un parking, sur une aire d'autoroute et restait là des heures, lisant, prenant des notes, somnolant. Il déjeunait d'un sandwich et continuait à lire l'après-midi dans un autre café, sur une autre aire de stationnement....Il y avait les voyages: congrès, séminaires, colloques, partout dans le monde. Il 
achetait un guide du pays, Florence lui préparait sa valiise. Il partait au volant de sa voiture, qu'il était supposé laisser au parking...Dans une chambre d'hôtel moderne, souvent près de l'aeroport, il ôtait ses chaussures, s'allongeait sur le lit, et restait trois, quatre jours à regarder la télévision, les avions qui derrière la vitre décollaient et atterrissaient. Il étudiait le guide touristique pour ne pas se tromper dans les récits qu'il ferait à son retour....Au bout de quelques jours, il rentrait avec des cadeaux achetés dans une boutique de l'aéroport....

p.187 : le magistrat lui a d'abord paru glacial, mais il s'est peu à peu détendu et Luc a essayé de lui faire comprendre qu'il est facile de considérer Romand comme un monstre et ses amis comme une bande de bourgeois ridiculement naïfs, quand on connait la fin de l'histoire, mais qu'avat c'était différent. 39a a l'air idiot de dire ça, mais vous savez, c'était un type profondément gentil. Ca ne change rien à ce qu'il a fait, ça le rend encore plus terrible, mais il était gentil."

dimanche 2 mai 2021

Pu-pub

 



 

Cric !


p.43 : ....On n'avait jamais pu expliquer ce phénomène : de quelle façon, au beau mitan d'une rafale de petits négrillons barbotant dans le créole, l'herbe-à-lapin qu'il fallait cueillir avant que la barre du jour ne  se brise, les bougies qui esquintaient les yeux à force de trembloter et s'éteindre brutalement, la sempiternelle tranche de fruit-à-pain parfumée à la sauce de queue de cochon salé, les kilomètres sur kilomètres qu'il fallait abattre avant d'atteindre l'école, l'un d'entre eux se réveillait un matin et se mettait à lire couramment tout son livre de lecture jusqu'à l'ultime leçon au grand ébahissemnt des maitresses d'école. Aussitôt on signalait  l'arrivée du messie annuel à madame la directrice qui le convoquait dans son bureau et lui tenait le premier discours sérieux de sa jeune vie puisque dans la case, les parents ne faisaient que se chamailler à coups de paroles dénuées de sens.
"Petit nègre, ouvre bien tes oreilles. Tu es sorti de rien mais Dieu a mis une étincelle dans ta caboche.Pourquoi ? Je n'en sais trop la raison. En tout cas, sache en profiter désormais et n'imite plus tes camarades. Ne t'abaisse plus à parler créole, ne perds pas ton temps à jouer aux agates toute la sainte journée, ne mets pas tes mains dans la terre : ça salit les dessous des ongles, ne va pas à la pêche aux écrvisses le jeudi : ouvre plutôt tes cahiers. C'est ta seule et unique chance d'échapper à la déveine, mon petit. Toi au moins tu mérites le titre de Français. Lamartine, Victor Hugo ou Verlaine n'auraient pas eu honte de toi. Je vais te pousser au maximum".
Et on se côtisait pour lui acheter livres, souliers, chemises. On l'envoyait au coiffeur deux fois par mois afin de dompter les grains de poivre de ses cheveux et l'on rendait visite de temps à sa mère pour lui rappeler qu'elle possédait un prodige dans sa couvée et qu'il fallait absolument  qu'elle aide les autorités à lui donner le balan qui le propulserait aux plus hautes marches possibles pour un nègre dans cette société, à sa voir au grade s'instituteur. Alors sa mère sonnait le branle-bas de combat, malgré les mines renfrognées du père qui trop souvent absent(il avait d'autres femmes et d'autres marmailles à sa charge), sentait là un défi à son omnipotence, et elle mettait tous les autres frères et soeurs au service absolu de celui qui plus tard deviendrait leur arbre nourricier.
Les aînés (inexplicablement les génies n'étaient pas les aînés) le portaient sur leur dos jusqu'au perron de l'école pour que sa chemise blanche et ses chaussures ne soient pas souillées par la poussière rougeâtre des chemins de pierre. Les filles lui enlevaient avec soin le caca du nez, le caca des oreilles, le caca des yeux et repassaient son linge chaque matin au lieu de le défroisser comme pour les autres. En classe, le prodige peaufinait son français jusqu'a finir par savoir employer le subjonctif imparfait des verbes les plus rares. Sa prière quotidienne se résumait ainsi :" il ne faut pas que je finisse dans la canne du béké avec un coutelas à la main sous le maudit soleil de onze heures."
Effectivement, le miracle se concrétisait : notre petit nègre passait le brevet supérieur haut la main, entrait à l'Ecole normale et en ressortait auréolée du titre si convoité d'instituteur. La famille organisait une bamboche historique dans le quartier, au cours de laquelle monsieur l'instituteur veillait à bien conserver une raideur propre à son nouveau rang. Des demoiselles bien en chair qui l'avaient connu gamin lui voltigeaient des oeillades énamourées sans trop y croire, car le destin de ce genre d'homme est de finir la bague au doigt sous le joug d'une chabine ou d'une mulâtresse ne possédant pas le quartt de son savoir ni de son savoir-vivre.
Le nègre et l'Amiral