vendredi 26 juillet 2013

Converti antillais...et dans le bus

dans la série,  du fait divers : zut ils sont musulmans( se dit le musulman pas basané), chouette ils sont noirs ....
rappel épisodes précédents :
1°) Jérémy Louis-Sidney, d'origine antillaise, converti à l'islam, s'en prend à une épicerie juive...mort.
A Londres, un nigérien, intégré mais converti décide en pleine rue et en plein jour de découper un soldat blanc, parce que les musulmans souffrent dans le monde....sur ce, à Paris, un certain Alexandre d'origine antillaise, converti, décide de donner un coup de couteau dans la nuque d'un soldat, juste pour faire pareil...par ici la prison, le soldat s'en est sorti....
Contrôle de police à Trappes, une femme entièrement voilée, son mari s'interpose...le commissariat reçoit du caillou...rien à foutre...jusqu'à ce que j'entende la voix de la belle-mère à la radio...mais, mais c'est un accent antillais....voilà qui retient mon attention....
après un petit coup de google : la fille contrôlée s'appelle Cassandra, a 20 ans, d'origine antillaise, son nouveau prénom est Hajar....son mari Michaël a 21 ans....voilà ! voilà !....quelque chose me dit qu'il y a du délit de sale gueule là dedans...elle est noire, lui a une tête d'arabe.....ouaip !
donc la mère de Cassandra a dit dans un micro : "vous savez entre frères, entre musulmans, ça se passe pas comme ça normalement. On peut attaquer un chrétien mais on ne peut pas frapper un frère musulman"....de quoi ?!? 
ca fait beaucoup d'antillais tout ça...pourquoi l'islam et où sont les évangélistes ?....les témoins  de Jéhovah....antillais et islam : définitivement un curieux mélange...ou antillais vivant en banlieue adoptent la religion dominante...parce que ça les arrangent....et une abyssale méconnaissance du rapport arabes- noirs au Maghreb et les pays autour.....quoiqu'ils aient la peau claire, ils devraient essayer d'être noir dans un pays arabe et pis on en reparlera...
Y'a même une assosc' d'antillais converti.... : http://ama97.com/gallerie/


2°)Dans la série, je prends le bus car au final une vroum-vroum dans Paris, ça sert à rien, quoique dans une voiture ta cloison nasale n’est pas exposée à des odeurs qui relève de la malpropreté pure ou du parfum suspect… aux sièges suspect aussi , aux chauffeurs de bus aigris, méchant surtout si vous êtes vieux….et puis le portable : invention diabolique…déjà quand tu comprends la conversation, c’est chiant, mais en langue étrangère…non, non,  non….il y a des langues qui te tapent sur les nerfs…ceux qui s’expriment en langue étrangère en profitent pour parler fort, très fort : au hasard les arabes les noirs et les asiat' aussi….les Roms eux, pas besoin de téléphone, le volume est toujours haut, leur spécialité : ouvrir la porte avant l’arrêt…je posterai un jour mes vidéos, sur les réactions qu'ils provoquent quand ils entrent dans un bus...
un type, blanc, une tête de retraité, des vêtements de qualité a fait tout son répertoire pour annoncer que Janine est morte…au 15èeme appel, on apprend que Janine avait 93 ans et qu'elle était la mère de Françoise et que lui n’ira pas à l’enterrement mais qu’il enverra une couronne, il était juste devant moi…sa nuque était tentante….et méritait un bon coup de latte….mon casque doit être de qualité médiocre, puisque même le volume à fond, j'entends….un  jeune noir, un gros casque sur la tête, ne parlait pas français dans son téléphone, il hurlait, on le regardait, mais le volume ne baissait pas…un type blanc cru bon de dire pour que j’entende, « qu’il y en avait vraiment trop, y’en a marre de ces gens là qui se croit tout permis »…mmh des munitions pour la droite- extrême, alors que ça relève de la politesse, des bonnes manières....

Bon tout ça pour dire…que pas plus tard qu’il n’y a pas longtemps, alors que j’étais Porte-Maillot à attendre quelqu’un qui devait descendre du PC3, un type me demande s’il est dans la bonne direction pour Porte de Clichy et me dit bonjour….il avait déjà attiré mon œil par son accoutrement et j’en avais déduis que c’était une pède, voire une folle, une fashion- victim, un coiffeur…grosse lunette de soleil à montures jaune, tee-shirt jaune, jean taille basse, avec ourlet, des diamants aux oreilles, une grosse montre, un gros collier, des bagouzes, un grand cabas en cuir…très m’a tu-vu….et surtout sa paire de chaussure : noire avec des clous dorés, un logo rouge : hideux…et ça faisait pas très viril….je lui ai dit qu’elle étaient très spectaculaires, lui : ce sont des Louboutin, je croyais qu’il ne créait que pour les femmes…travaillait-il dans la mode ?...non il était footballeur…ah !ah !ah !ah ! non sérieusement ?....il  est footballeur dans un club espagnol et gagne de l’argent….il était petit,  pas costaud du tout…il me semblait efféminé , ou s’efforçant de prendre un air précieux,  je ne l’imaginais pas dans un vestiaire, par contre dans une back-room…je lui dit qu’il y a beaucoup de racisme dans les stades en Espagne et en Italie : jet de banane, cri de singe, insulte…lui : on peut rien faire, on vient chez eux…ils sont chez eux…il vient du Cameroun…mais pourquoi n’a-t-il pas trouvé un club français…et bien réponse qui va faire plaisir à qui on sait  : il y a trop de noirs en France et dans les équipes de foot en France…cough ! cough ! Apparemment il n’a pas réussi à faire son trou…j’aurais voulu qu’il développe…mais en fait non…il était foncé de peau, une peau qui mériterait un gommage…quelles vilaines dents, et pas du tout régulières…ouaip !...le PC3 arriva….pourquoi  prenait-il le bus ? il m’a dit qu’il était descendu à l’hôtel Hayatt, pourquoi ne pas louer une voiture ?....bon en fait je m’en fiche…
j’ai dû enquêter sur cette histoire de Louboutin pour homme….et effectivement : c’est laid, ça s’appelle Harvanana cotton….ceux du footballeux avaient des clous dorés…

dimanche 21 juillet 2013

Un livre de

Gilles Perrault...que je n'ai pas lu

« La peau. Ils sont obsédés par la peau. Une seule idée en tête : éclaircir la race. D'un enfant qui naît plus clair que les autres, ils disent qu'il est "sauvé". (...) Plus d'esclavage, plus de fouet, et pourtant il nous suffit d'un claquement de doigts pour qu'elles s'allongent et écartent les cuisses. Éclaircir la race. J'ai cru remarquer que vous regardiez mes servantes. Des négresses, n'est-ce pas ? Mais non. Vous n'imaginez pas la variété des noms qui marquent une toute petite différence de couleur : mulâtresse, chabine, métisse, quarteronne, et j'en passe ...Ici, celui qui est un peu plus clair méprise celui qui est un peu plus sombre. Et nous ? Avec notre peau blanche, nous représentons l'idéal absolu, nous sommes en haut de l'échelle et nous les regardons se bousculer pour escalader les échelons et se casser la gueule, bien évidemment, car survient toujours un gros nègre tout noir qui les fait retomber dans le goudron, comme ils disent ... »

 " La Martinique aussi a connu la guerre. Qui s'en souvient? 
Nous sommes en 1941. La bataille de l'Atlantique fait rage. Depuis la mise en place du blocus américain, on a faim à Fort-de-France et cependant la perspective d'un débarquement allié lève sur les criques, les mornes et les villages de sombres alizés. Bientôt,de Gaulle fera savoir qu'il apprécierait peu une mainmise de Washington sur les Antilles françaises, mais, en attendant, la Caraïbe a peur, et de l'hégémonie yankee et des officiers venus de métropole implanter la Révolution nationale, prônée par Vichy. C'est dans ce contexte qu'un U-boot allemand débarque sur une plage un officier nazi victime d'une péritonite. Les Vacances de l'Oberleutnant von La Rochelle commencent. Pour ce blondinet de 20 ans porteur de la peste brune, la convalescence constituera une parenthèse enchantée. Pour le lecteur, c'est un enchantement.
Le sous-marinier Klaus von La Rochelle n'était que préjugés, endoctrinement, prétention. 35 savoureux chapitres plus tard, voici notre coq obsédé de "pureté raciale" métamorphosé par les vertus du métissage. Grâce à un amollissement délicieux dans les bras des belles insulaires, à l'écoute du vent, des oiseaux-mouches et des autochtones, "Joli Monstre", c'est son surnom, change; sous les flamboyants, le serviteur du Reich est sacré king créole. C'est irrésistible, jamais caricatural, saupoudré de cannelle, de truculence et de musc.
Gilles Perrault, grand historien et fin romancier, dont le remarquable Garçon aux yeux gris (Fayard) a reçu le prix Simenon 2001, résout à merveille dans ce livre généreux, rapide et paillard un problème commun à plus d'un auteur de fiction: peut-on prendre pour héros un personnage indéfendable et s'attacher à lui, sans excès d'indulgence ou de complaisance à son égard? On peut, affaire de distance. Perrault, d'emblée, trouve la bonne, faite de gravité et de burlesque, d'ironie et de nuance, La Rochelle ne renonçant pas en bloc à tous ses principes et inclinations. Rhum et Coca cola, chantait-on à l'époque. Remplacez le Coca par le schnaps, et vous goûterez la saveur de l'ouvrage."
http://www.lexpress.fr/informations/la-parenthese-enchantee_646722.html

jeudi 18 juillet 2013

Marocains, et clandestins africains

l'action se passe au Maroc(voir les épisodes précédents),est-ce nouveau et étonnant ?...non....pourquoi les mecs ne prennent pas la peine de se renseigner sur les pays qu'ils vont traverser ?


http://maliactu.net/les-arabes-detestent-les-noirs/

mmh ! nos amis semblent ignorer l'existence de la droite-extrême, et vont regretter les caresses des marocains
racisme anti noir au Maroc...à lire
rien de mieux que quelques témoignages pour égayer sa journée...d'un autre côté j'ai lu quelques blogs de la fachosphère et l'un dans l'autre....
http://www.bladi.net/forum/75683-racisme-maroc/

http://klamia.canalblog.com/archives/2005/08/01/694273.html

http://observers.france24.com/fr/content/20121106-racisme-maroc-peril-noir-immigration-subsaharienne-noirs-ceuta-meililla

mardi 16 juillet 2013

Une chanson : Y'a bon la sécu

                                         http://www.youtube.com/watch?v=bdh0-Ez3IJw

Eric Brunet...il fait animateur sur CMR, il s'est proclamé seul journaleux de droite du pays, car tous les autres sont des gauchistes à la solde du....il y a du Hondelatte en lui, mais avec l'égo moins surdimentionné....je me souviens de lui au hasard de zapping où il présentait en sur jouant l'enthousiasme une émission sur le patrimoine et surtout les châteaux de gens qui semblaient des connaissances, des potes : fatiguant sur la longueur....
oui et alors ?...ce monsieur a une émission sur cette station à 13h : inécoutable en entier....un sujet par jour, et racoleur si possible, parce qu'il faut inciter l'auditeur à décrocher son tél et composer un n° surtaxé...son intérêt : être le Zemmour de la station...il ne partage pas les idées de la droite-extrême, mais le n°3 du parti a son rond de serviette....quoiqu'il en soit, hier, le thème de son émission était les allocs et il a passé en illustration sonore : Y'a bon la sécu et même moi je connaissais cette chanson et sais que son auteur penche vers la droite-extrême....un assistant faussement maladroit ?... on n'y croit pas...faire le buzz....notons l'accent...créole...


dimanche 14 juillet 2013

France Zobda

en couv' de Kankan en janvier 2006....mettre la main sur un scanner....

                                             c'est quoi cette différence de couleur entre son corps et sa tête
bon ok ! voilà l'interview : waouh ! c'est puissant...attention ça fait...mal, elle dénonce, elle n'a pas peur...lol...
Questions à France Zobda
« on n’est pas comédien antillais, on est comédien tout court »

Vous êtes l’intello du cinéma français ?
FZ : je viens d’une famille d’artiste. Mon père était artiste-peintre et mes frères et mes sœurs sont tous artistes. On a vraiment cette veine, malgré tout, j’avais envie d’assurer mes arrières, bien consciente de la frilosité de ces métiers d’artistes et de l’inquiétude de ma mère. Par ailleurs sachant que nous avons toujours plus à prouver, j’ai mis mon intelligence à épreuves en obtenant un Doctorat d’anglais et un Dut de gestion. Puis je me suis fait plaisir. C’est nous le métier d’artiste n’est pas reconnu, c’est considéré comme un job un amusement, , un hobby, mais on n’en vit pas.
Qu’es-ce que vous faîtes à part être comédienne ?
« être comédienne » ! à cause de cette vision de cette profession, j’ai eu envie de démontrer après d’autres tels que Jenny Alpha, Robert Liensol ou Greg Germain, que c’est un métier qui demande rigueur, discipline et travail et qui peut aussi durer. J’ai suivi des cours d’art à l’école de l’acteur François Florent avec Francis Huster comme professeur pur apprendre ce métier. Ca fait maintenant 20 ans que je tiens ce qui prouve qu’on peut en vivre. Sans forcément viser le luxe, la démesure, décoller du sol….et de la planète terre. Il faut savoir naviguer à vue et accepter les changements et les évolutions du métier et du public pour tenir. Si la bonne étoile elle aussi veut bien briller.
Est-ce qu’il arrive que l’on vous cantonne dans des rôles bien précis pour artiste de couleur ?
FZ : Bien sûr ! surtout au début, quand j’ai commencé, je rejetais qu’en France on ne me proposait que des rôles pour les femmes noires. Ca m’a très vite dérangé, parce que en dehors du fait d’en être une, j’estime qu’on est comédien, on n’est pas comédien antillais, l’antillanité est une spécificité qui transpire à l’écran et dans la vie, sans effort. On n’a pas besoin d’afficher une couleur, de brandir un drapeau pour prouver d’où on vient dans tous les rôles. Sauf si ce rôle l’impose et s’il ne l’impose pas, on doit incarner un personnage avec transparence et professionnalisme.
On ne vous demande jamais d’accentuer encore, de parler « petit nègre » ?
FZ : c’est arrivé que l’on me demande de prendre un accent ou de parler « petit nègre »prendre l’accent antillais ne me dérange en rien, car on ne le perd jamais,  même si je l’ai intentionnellement gommé pour plus de transparence et d’universalité, mais parler « petit nègre », j’ignore car même à la fac, il n’y avait ni cette langue ni cette option. Je me suis rendue compte que les gens avaient une grande ignorance sur ce que nous étions. C’est vraie que les Antilles sont méconnues. Sea, sex, sun, rhum jolies filles et exotisme sont plus de qualificatifs que l’on nous attribue qu’autre chose ! Autant l’Afrique est un continent connu en France Métropolitaine, autant les Antilles qui sont l’autre partie de la France sont mal cadrés, mal cernés. On ne sait pas où situer les Antilles. On est l’Outre-Mer, mais c’est quoi l’Outre-Mer ? Beaucoup l’ignoraient, les gens parlent comment, quelle monnaie ont-ils, ils sont noirs, blancs mélangés, café au lait ou chocolat. Autant de question qu’ils se posent moins aujourd’hui grâce à une couverture plus large du ciel et  une autoroute de l’information révolutionnaire et pointue telle qu’internet. Nous avons la chance d’être une mosaïque pluriethnique, multiculturelle, un vrai melting-pot, il faut qu’on en tire toute la fierté et tous les avantages. Tant pis si certains ignorent d’où on vient, nous nous le savons. C’est une richesse inestimable. Aller dans n’importe quel pays au monde et de s’y reconnaître un peu est extraordinaire, ça nous donne la possibilité d’être  tout simplement un citoyen du monde et cen’est pas donné à tous ! Qu’on se le dise !
Dans quel film aimeriez- vous jouer ?
FZ : Honnêtement, j’ai envie de faire des comédies. J’aimerais qu’on me propose des rôles drôles, comiques,  inattendues et décalées, des contre-emplois, qu’on me propose de me transformer, de me surpasser,  voire de me relooker, comme dans SOS18. N’est-ce pas là la vocation et le désir d’un acteur, d’être quelqu’un d’autre que ce qu’il est dans la vie…je veux être une femme dynamique, moderne, caméléon. Je ne veux pas être une femme glamour, mythique, une belle plante dans un coin. La comédie n’est pas la chose la plus facile, mais c’est tellement jouissif de voir le public rire et se divertir. J’ai eu la chance de le faire au théâtre dans « Ne m’appelez jamais Nègre » et dans certains rôles comme celui de Fugue en ré et Suite en ré avec Guy Marchand, mais j’aimerais que ça se reproduise plus souvent !
Propos recueillis par Alfred Jocksan
Femme de culture
L a culture a une grande place dans son cœur. « je trouve qu’il n’y a pas assez de reconnaissance de notre culture, même par nous ». La culture représente à ses yeux une arme médiatique formidable et un peuple sans culture n’a pas d’aura. C’est l’image d’un pays et d’un peuple, elle se bat pour mieux faire connaître notre image culturelle et trouver une place ici pour exister. A travers son art France véhicule plein de choses et bien souvent refuse des rôles où la dignité de son peuple est tournée en  dérision.
Mes yeux bleus
Ca surprend tout le monde parce que forcément une femme noire n’a pas les yeux bleus. Une femme noire a des yeux marrons, noirs, mais bleus c’est un ovni. La première chose qu’on me demande c’est : « est-ce que ce sont des lentilles ? ». Question classique qui m’énerve toujours. Avant je répondais : pourquoi vous en avez ? Maintenant je dépasse cela en ironisant sur le fait que nous ayons aussi des ovnis et des originaux chez nous. J’ai cette spécificité qui appartient bien aux Antilles, c’est une hétérochromie, comme nos mélanges de races…je dois souvent m’expliquer…. !
La télévision
Le cinéma est vu par une élite, la télévision est vue par des millions de téléspectateurs, c’est un outil indispensable dans la côté de popularité d’un acteur. Avant nous étions cloisonnés, cinéma, télévision, théâtre, il fallait choisir son camp, aujourd’hui il n’y a plus de barrières. Les acteurs de ces tris arts font le va-et-vient. Alors, j’ai réagi comme les autres. Je constate que les gens me reconnaissent plus par rapport à mes rôles à la télé qu’ils petits ou grands