l'autre jour en voiture, cherchant refuge sur Fip, sur Europ' fin d'une interview d'Emilie Andéole(connais pas) sur sa reconversion dans (?)....je note son nom pour une recherche ultérieur, c'est la voix d'une personne noire...
google me dit :
que effectivement....elle est née à Bordeaux, a des origines martiniquaises, donc ne peut pas être tout à fait mauvaise...elle a donc mon attention :
“Je l’ai perçu comme ça parce que les sensations que l’on vit quand on est athlète, le dépassement de soi, cette petite touche d’adrénaline, il faut en faire un deuil”.
“Les personnes qui n’arrivent pas à faire ce deuil-là courent toujours derrière”, précise-t-elle. “Ils vont trouver une nouvelle drogue dans de nouveaux sports, le jeu, la dépression ou l’alcool…”
”Ça a été compliqué parce que quand on tape aux portes, les gens ne nous écoutent pas, ou nous renvoient à telle personne, et telle personne nous renvoie à telle personne, etc.”
“Des fois, quand j’allais voir les gens, on me disait ‘oui, on peut t’accompagner sur le CV et la lettre de motivation’. Mais moi j’avais besoin de l’étape d’après. Comment me vendre, comment me mettre en réseau ? C’est là que j’ai manqué d’aide”.
“Je m’étais toujours dit qu’une carrière d’athlète ne durait que 10-15 ans. Et c’est vrai qu’être championne olympique et au chômage, même moi je ne pensais pas que ça allait m’arriver, sincèrement”.
La situation se débloque pour elle au début du mois de décembre 2019. Elle évoque sa détresse de championne olympique au chômage dans les colonnes du Parisien, puis reçoit un appel. Au bout du téléphone: Stéphane Nommis, fondateur de Ippon Technologies et président de la Fédération française de Judo.
“On a discuté de ma situation et il m’a tendu la main. Il a cru en moi et en mes capacités parce qu’il savait que je voulais redonner. Je l’en remercie parce que je m’épanouis professionnellement aujourd’hui”. Émilie obtient le poste de directrice de la Fondation Ippon, émanation d’Ippon Technologies. Elle mène des actions pour réduire la fracture numérique dans les zones les plus démunies.
« Je suis désolée… C'est chaud de dire ça, mais je suis en pleine galère. » A Tignes, au milieu des sportifs rassemblés dans le cadre des Etoiles du sport, la judokate qui décrocha l'or aux JO de Rio en 2016 se sent comme un poisson dans l'eau. Et pourtant. « Oui, je suis championne olympique et je suis au chômage, lâche-t-elle. Au début, c'était difficile… »
« C'était difficile de l'avouer, de se dire que j'ai charbonné pendant douze années pour en arriver là. Je me suis battue, personne ne croyait en moi, j'étais la bonne personne à l'entraînement que personne ne regardait. J'ai gagné les Jeux, je me suis dit : Je vais en profiter. Et finalement, rien. » Elle s'interrompt. « Parfois, je regrette d'avoir été championne olympique, la chute aurait été moins dure. On idéalise trop un titre olympique. Je pensais tellement que ça changerait ma vie… » Mais aucun sponsor n'est arrivé, aucune proposition n'a été faite. « On me disait : Tu comprends, il y a Teddy Riner. Et alors ? Je suis une femme, j'ai mon histoire… »
« Un bac, un DUT techniques de commercialisation, une licence management des organisations, des diplômes pour être professeure de judo, détaille-t-elle. J'ai toujours été consciente que le sport, ce ne serait que dix ans de ma vie, j'ai coché toutes les cases. Depuis, j'envoie des CV, des lettres, j'ai fait un bilan de compétences, j'ai peaufiné, j'ai repris des études… »
« L'année après les Jeux, j'ai perdu mes repères, mon corps a fini par dire stop. Je suis partie m'installer à Bordeaux et, depuis, c'est la galère. » La championne puise dans ses économies. « La Fédération de judo a prolongé ma bourse d'un an car j'ai mis en place une tournée, mais, en janvier, tout ça va s'arrêter », alerte-t-elle. Elle sourit : « Heureusement, je n'ai pas été dépensière. » Derrière le sourire, on sent une douleur profonde. « Ça me fait du bien de parler… Tout ça a eu des conséquences sur mon moral, parce que c'est dur. J'ai pris 10 kg, depuis je fais un gros travail sur moi-même pour extérioriser, je me suis mise à écrire… Mes parents s'inquiètent, je les rassure mais je ne m'attendais pas à ça. »
« Douze ans de haut niveau, ça laisse des traces, et l'après… J'avais entendu parler de la petite mort d'après-carrière. Moi, j'ai perdu cette adrénaline. Le judo me permettait de faire sortir tout ce que j'enfouissais au fond de moi… Ce n'est pas simple quand on est une adolescente d'être pas très grande, ronde et noire, le sport m'a permis de prendre confiance en moi. J'aimerais que mon parcours aide des jeunes… » Elle cherche ce qui cloche : « Peut-être que j'aurais dû être davantage présente sur les réseaux sociaux, peut-être que j'aurais dû rester à Paris. Les gens idéalisent le truc, mais, non, je ne suis pas devenue la reine du pétrole à Rio ! Mais j'ai plein d'idées, plein d'envies. »
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Mais aucun sponsor n'est arrivé, aucune proposition n'a été faite.
quel produit espérait-elle représenter ?...quel sponsor espérait-elle attirer ?
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